Qu’importe qu’un mauvais coucheur mégalo mette en doute la réalité de cette histoire ! Cette narration n’a pour but que conter une aventure aussi inattendue que mémorable bien qu’elle remonte trente ans en arrière.
De nombreux moments singuliers parsemèrent ma relation avec Tine, certains amusants, d’autres plus stressants ou en Ьutte avec le quotidien et ses obligations.
Amusants étaient les flashs que l’un ou l’autre subissions, comme cette fois où Tine et moi dinions dans un resto friendly tenu par une équipe de métis, deux sœurs, dont la plus jeune, vingt-cinq ans, alimentait les rêves de Tine.
Mon Amie ne cessait de me parler d’Angèle. Durant près d’un mois, nous passions deux à trois soirées par semaine à dîner servis par la belle guadeloupéenne. Afin de disposer de quelques soirées, Tine obtint même de modifier son planning à sa brasserie sous un prétexte fallacieux mais convainquant. Désinhibée, elle draguait sans complexe, nous sortions souvent à deux et rentrions à trois… ou quatre (hé !). Ce fut la première fois que je la vis anxieuse à l’idée qu’Angèle ne fut séduite par son joli minois rosi par une timidité inattendue quand la belle serveuse nous abordait. Et moi, observateur averti par la perception que j’avais de la personnalité de la belle, je savais qu’Angèle percutait l’attitude de Tine à son égard. Elle en jouait et semblait reculer le signe salvateur d’un retour aux si peu discrètes démonstrations de l’intérêt que Tine lui réservait. Un samedi soir, Angèle, prenant notre commande, ponctua le résumé de nos choix : « Vos apéros sont pour moi… Vous faites quoi ce soir ? ». Tine se liquéfia et je compris qu’il me fallait intervenir pour préciser que nous n’avions rien de prévu. Angèle nous invita à l’attendre si nous souhaitions l’accompagner à « la boite à frisson », un dancing G&L (et friendly) près de République que je connaissais. L’heure déjà avancée nous permettait de l’attendre, d’autant qu’Angèle précisa laisser sa sœur assurer la fermeture du resto. Laquelle sœurette ne cachait rien d’une liaison avec une jolie cliente assise au comptoir. Tine était aux anges… Cette invitation augurait les рlаіsігs dont elle rêvait entre les bras de la jolie métis. Durant le repas, elle ne cessa d’avancer les hypothèses sur la conclusion de la nuit qui s’annonçait. Je ne fis rien pour la dissuader de l’espérer flamboyante. Peu après minuit, Angèle avait vite pris l’initiative, en m’imposant gentiment de conduire sa dedeush, en imposant à Tine de monter avec elle à l’arrière. Pendant le trajet, rien ne laissa douter de la сhаlеuг qui les fit fondre collées l’une à l’autre. La fièvre du samedi soir allait trouver son point d’orgue sur la piste du dancing… Que dis-je !... Bien au-delà !!!
Si j’ai relaté cette soirée là, c’est pour illustrer ce que fut notre vie à deux, libres, libres de Ьаіsег, de Ьаіsег séparément, ensemble ou subtilement à plusieurs, libre aussi de croire en la naissance du grand amour tel celui que Tine crut pouvoir vivre avec Angèle. On partageait nos lits au gré des rencontres sans jamais exposer les a priori sur le choix des partenaires que nous ramenions à l’appartement ou sur les rencontres que nous faisions en telle ou telle circonstance. Et quand survenait une déception, on la diluait dans une franche discussion sans nous épargner inutilement sur les fausses routes sentimentales qu’il nous arrivait d’emprunter. Pour bien nous consoler, faire l’amour était incontournable, comme cette nuit de folie épuisante entre ses bras délaissés par Angèle qui décida de mettre fin à leur relation au bout de trois mois. Considérant la vie d’Angèle chez qui J’avais perçu que cette relation n’était qu’un agréable divertissement, j’ai, par petites touches que je me gardais bien d’appuyer, émis quelques signaux en espérant que Tine ne spécule pas sur des lendemains qui chanteraient. N’empêche que la rupture fut un sale moment à gérer. Dans ces moments-là, je devenais l’objet de son ressentiment sous la couette. Elle me baisait avec tout juste assez de violence supportable, jusqu’à parfois la perte de connaissance quand le рlаіsіг devenait impossible à supporter. Aucun mec n’a eu comme elle la capacité de me faire jоuіг des faveurs de la рéпétгаtіоп de ses mains ou artifices à notre disposition. De mon côté, je lui offrais autant de caresses que je savais avantageuses pour la mener à l’огgаsmе. Son petit corps souple, ses petits sеіпs sensibles, la rousseur de son sехe accueillant autrement qu’avec le mien, son odeur de femme totalement livrée à mes initiatives, sont inscrits à jamais au souvenir de notre vie sехuеllе sans prise de tête (comme il convient de profiler simplement l’епvіе d’un[e] partenaire).
Nous vécûmes quatre années de totale fusion. Hors ce que nous inspirait le regard que nous avions sur les aventures que nous vivions séparément ou ensemble, certaines situations étaient ou pénibles ou cocasses… voire les deux quand, notamment, nous répondions à l’obligation de rendre visite à ses parents. Très catho-réacs, ils ne soupçonnaient rien de la vraie nature de la relation que leur fille entretenait avec son petit ami, pas plus d’ailleurs de l’hоmоsехualité de leur progéniture (ni de la mienne évidemment). Tine et moi jouions aux amoureux avec une certaine délectation… Nous étions un si gentil petit couple… On s’échangeait des Ьаіsегs furtifs, on se tenait par la main... Tout juste si nous ne pratiquions pas le vouvoiement… On s’est beaucoup amusé aux dépends des bourgeois endimanchés lors de nos visites qui admettaient difficilement qu’on puisse coucher ensemble sans envisager le mariage. J’eus même un coup de cœur pour le frère de Tine, son benjamin de 10 ans, joli petit mec dont j’aurais bien croqué le corps longiligne bien entretenu, un brin efféminé mais pas trop, peut-être aussi secrètement homo comme sans soeurette. Tine m’avait dit le soupçon qu’elle avait à ce sujet.
Vint LA rencontre fatale à notre relation. Tine rencontra (enfin) l’Amour vrai, celui qui la retint suffisamment pour que s’espacent nos récréations partagées аu lіt. J’en éprouvai beaucoup de рlаіsіг à la voir heureuse près d’Anne qui devint sa compagne après que nous la rencontrâmes un week-end d’escapade à Honfleur ou elle tenait un restaurant. Le coup de foudre fut, j’en eus la conviction, immédiat et prometteur de ces lendemains qui feraient des jours à communiquer quotidiennement avec Anne, des week-end à filer en Normandie, des jours qui feraient des semaines, des mois, et – à ce jour – de belles années après que Tine devint honfleuraise pour le meilleur et pour le pire (le pire ayant été de rompre avec sa famille).
Merci lecteurs qui m’avaient lu… M---E à l’autre…
En réponse au message de zenith75 :
Qu’importe qu’un mauvais coucheur mégalo mette en doute la réalité de cette histoire ! Cette narration n’a pour but que conter une aventure aussi inattendue que mémorable bien qu’elle remonte trente ans en arrière.
De nombreux moments singuliers parsemèrent ma relation avec Tine, certains amusants, d’autres plus stressants ou en Ьutte avec le quotidien et ses obligations.
Amusants étaient les flashs que l’un ou l’autre subissions, comme cette fois où Tine et moi dinions dans un resto friendly tenu par une équipe de métis, deux sœurs, dont la plus jeune, vingt-cinq ans, alimentait les rêves de Tine.
Mon Amie ne cessait de me parler d’Angèle. Durant près d’un mois, nous passions deux à trois soirées par semaine à dîner servis par la belle guadeloupéenne. Afin de disposer de quelques soirées, Tine obtint même de modifier son planning à sa brasserie sous un prétexte fallacieux mais convainquant. Désinhibée, elle draguait sans complexe, nous sortions souvent à deux et rentrions à trois… ou quatre (hé !). Ce fut la première fois que je la vis anxieuse à l’idée qu’Angèle ne fut séduite par son joli minois rosi par une timidité inattendue quand la belle serveuse nous abordait. Et moi, observateur averti par la perception que j’avais de la personnalité de la belle, je savais qu’Angèle percutait l’attitude de Tine à son égard. Elle en jouait et semblait reculer le signe salvateur d’un retour aux si peu discrètes démonstrations de l’intérêt que Tine lui réservait. Un samedi soir, Angèle, prenant notre commande, ponctua le résumé de nos choix : « Vos apéros sont pour moi… Vous faites quoi ce soir ? ». Tine se liquéfia et je compris qu’il me fallait intervenir pour préciser que nous n’avions rien de prévu. Angèle nous invita à l’attendre si nous souhaitions l’accompagner à « la boite à frisson », un dancing G&L (et friendly) près de République que je connaissais. L’heure déjà avancée nous permettait de l’attendre, d’autant qu’Angèle précisa laisser sa sœur assurer la fermeture du resto. Laquelle sœurette ne cachait rien d’une liaison avec une jolie cliente assise au comptoir. Tine était aux anges… Cette invitation augurait les рlаіsігs dont elle rêvait entre les bras de la jolie métis. Durant le repas, elle ne cessa d’avancer les hypothèses sur la conclusion de la nuit qui s’annonçait. Je ne fis rien pour la dissuader de l’espérer flamboyante. Peu après minuit, Angèle avait vite pris l’initiative, en m’imposant gentiment de conduire sa dedeush, en imposant à Tine de monter avec elle à l’arrière. Pendant le trajet, rien ne laissa douter de la сhаlеuг qui les fit fondre collées l’une à l’autre. La fièvre du samedi soir allait trouver son point d’orgue sur la piste du dancing… Que dis-je !... Bien au-delà !!!
Si j’ai relaté cette soirée là, c’est pour illustrer ce que fut notre vie à deux, libres, libres de Ьаіsег, de Ьаіsег séparément, ensemble ou subtilement à plusieurs, libre aussi de croire en la naissance du grand amour tel celui que Tine crut pouvoir vivre avec Angèle. On partageait nos lits au gré des rencontres sans jamais exposer les a priori sur le choix des partenaires que nous ramenions à l’appartement ou sur les rencontres que nous faisions en telle ou telle circonstance. Et quand survenait une déception, on la diluait dans une franche discussion sans nous épargner inutilement sur les fausses routes sentimentales qu’il nous arrivait d’emprunter. Pour bien nous consoler, faire l’amour était incontournable, comme cette nuit de folie épuisante entre ses bras délaissés par Angèle qui décida de mettre fin à leur relation au bout de trois mois. Considérant la vie d’Angèle chez qui J’avais perçu que cette relation n’était qu’un agréable divertissement, j’ai, par petites touches que je me gardais bien d’appuyer, émis quelques signaux en espérant que Tine ne spécule pas sur des lendemains qui chanteraient. N’empêche que la rupture fut un sale moment à gérer. Dans ces moments-là, je devenais l’objet de son ressentiment sous la couette. Elle me baisait avec tout juste assez de violence supportable, jusqu’à parfois la perte de connaissance quand le рlаіsіг devenait impossible à supporter. Aucun mec n’a eu comme elle la capacité de me faire jоuіг des faveurs de la рéпétгаtіоп de ses mains ou artifices à notre disposition. De mon côté, je lui offrais autant de caresses que je savais avantageuses pour la mener à l’огgаsmе. Son petit corps souple, ses petits sеіпs sensibles, la rousseur de son sехe accueillant autrement qu’avec le mien, son odeur de femme totalement livrée à mes initiatives, sont inscrits à jamais au souvenir de notre vie sехuеllе sans prise de tête (comme il convient de profiler simplement l’епvіе d’un[e] partenaire).
Nous vécûmes quatre années de totale fusion. Hors ce que nous inspirait le regard que nous avions sur les aventures que nous vivions séparément ou ensemble, certaines situations étaient ou pénibles ou cocasses… voire les deux quand, notamment, nous répondions à l’obligation de rendre visite à ses parents. Très catho-réacs, ils ne soupçonnaient rien de la vraie nature de la relation que leur fille entretenait avec son petit ami, pas plus d’ailleurs de l’hоmоsехualité de leur progéniture (ni de la mienne évidemment). Tine et moi jouions aux amoureux avec une certaine délectation… Nous étions un si gentil petit couple… On s’échangeait des Ьаіsегs furtifs, on se tenait par la main... Tout juste si nous ne pratiquions pas le vouvoiement… On s’est beaucoup amusé aux dépends des bourgeois endimanchés lors de nos visites qui admettaient difficilement qu’on puisse coucher ensemble sans envisager le mariage. J’eus même un coup de cœur pour le frère de Tine, son benjamin de 10 ans, joli petit mec dont j’aurais bien croqué le corps longiligne bien entretenu, un brin efféminé mais pas trop, peut-être aussi secrètement homo comme sans soeurette. Tine m’avait dit le soupçon qu’elle avait à ce sujet.
Vint LA rencontre fatale à notre relation. Tine rencontra (enfin) l’Amour vrai, celui qui la retint suffisamment pour que s’espacent nos récréations partagées аu lіt. J’en éprouvai beaucoup de рlаіsіг à la voir heureuse près d’Anne qui devint sa compagne après que nous la rencontrâmes un week-end d’escapade à Honfleur ou elle tenait un restaurant. Le coup de foudre fut, j’en eus la conviction, immédiat et prometteur de ces lendemains qui feraient des jours à communiquer quotidiennement avec Anne, des week-end à filer en Normandie, des jours qui feraient des semaines, des mois, et – à ce jour – de belles années après que Tine devint honfleuraise pour le meilleur et pour le pire (le pire ayant été de rompre avec sa famille).
Merci lecteurs qui m’avaient lu… M---E à l’autre…
Cool?
Et tant pis pour le mauvais coucher !!! ???
C'est un changement et un vrai рlаіsіг de lire des lignes bien écrites.
Après, les aléas de l'Amour surprise peuvent changer la vie, l'enjoliver ou l'assombrir...
L' essentiel est que tu aies retrouver un équilibre et que tu te sentes à nouveau heureux.
merci pour ce nouveau chapitre & pour cette part іпtіmе de ta vie que tu nous a fait partager ! au рlаіsіг !
oui une belle écriture
En réponse au message de jiminy :
C'est un changement et un vrai рlаіsіг de lire des lignes bien écrites.
Après, les aléas de l'Amour surprise peuvent changer la vie, l'enjoliver ou l'assombrir...
L' essentiel est que tu aies retrouver un équilibre et que tu te sentes à nouveau heureux.
Il eut été sinon bizarre tout au moins étonnant, que cette histoire m'ait marqué depuis 30 ans. J'en garde bien évidemment un souvenir indélébile tant elle fut exceptionnelle. L'amour plus fort que l'Amitié ? Et plus fort que l'Amour : qu'est-ce ? Malgré la distance et le temps qui passe qui passe qui passe, je suis toujours en contact avec Martine, mariée à Anne, toutes deux devenues mamans d'un ado qui compte aujourd'hui 20 printemps. Je n'ai jamais perdu l'équilibre, je l'ai même conforté.
En réponse au message de craig_lyner :
merci pour ce nouveau chapitre & pour cette part іпtіmе de ta vie que tu nous a fait partager ! au рlаіsіг !
Merci.
En réponse au message de blue-arts :
oui une belle écriture
Merci beaucoup.
En réponse au message de sim.s-heart :
Cool?
Et tant pis pour le mauvais coucher !!! ???
En réponse au message de zenith75 :
Merci.
Comme on dit, dans un spectacle ou un concert " une autre, une autre " ??
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