Ce n'est plus un sехe mais c'est une montagne
Russe que je me trimballe ; je me sens des lourdeurs
Dans mon trois pièces épais , et l'air a des touffeurs
Qui travaillent sournoises ; eh oui nous sommes au bagne
Du désir picotant, cette virilité
Est ma flamberge au vent, je dresse un oriflamme
Bleuté et rougeoyant, sec je fends chaque infâme
Le déclarant mollet, c'est une édilité
Que son office obscur : servir d'étalonnage
A tout échantillon ; que n'ait le mâle ombrage
De ma roideur constante ;pour n'être point volage,
Puis être sédentaire exemplaire est l'Image.
Ce n'est plus une dent, mais c'est une défense
- Pour épingler les gueux et leurs maigres alentours,
Tous écouillés vantards et tous bigleux vautours
Prenant leur cigarette pour de la vraie substance
Dictant sa loi aux panses -, un très gros appareil ;
Cinglant l'taiseux lubrique, ses gestes de concombre,
- "Pas d'parlotte avec moi" marmotte ce vieil oncle -,
Je dégaine mon langage et ce n'est point pareil !
J'ai le sехe en velours, mes satanés secours
Sont un pieu enrobé de laine et de mamours ;
Je prends à la hussarde, apparenté à l'ours
J'ai ses griffes intactes et rôde aux sucrées séjours !
Messager, porte à l'oublieux Monsieur, qu'il sache,
Ce billet de bravade, où rien je ne cache
De ma fureur іпtіmе et de ma haute race :
Élargissons les portes, que mon sехe ait la place !
Hugh !