Tu m'as laissé le goût du Fado qui découvre
Les étendues impaires de mon cœur inconnu
A lui-même ; et les voix s'égrenant mettent à пu,
Dans sa pureté simple, un sentiment qui s'ouvre
Et se raffine et se porte à l'incandescence,
Et m'éblouit entièrement en révélant
Ces larmes contenues, le tourbillonnement
De l'amour contrarié, cheminant vers l'errance.
Et il paraît dans les inflexions ressurgir
Les rocailles et les blés de ta voix
Oubliée désormais, autrefois bien tendre.
J'aurai beau résister, il me faut convenir
Que le ton, le timbre et le singulier émoi
Qui résonnaient en toi ne se font plus attendre.
Climax69007, le Mercredi 4 Juin 2014.