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Ultima merda! - Littérature & poésie

Sujet de discussion : Ultima merda!
  • tres-calin Membre suprême
    tres-calin
    • 5 juin 2019 à 11:51
    ULTIMA MERDA! ou le terme...minus Macron
    pour illustrer les voeux des gilets-jaunes
    En ne changeant que quelques mots au poème de Victor Hugo!

    Quand même grandirait la cécité publique
    A ce point d'adorer l'exécrable menteur,
    Quand même l'Angleterre et même l'Amérique
    Pourraient encor porter sa lourde pesanteur,

    Quand même nous serions comme la nation morte
    Quand pour plaire à Macron, on nous renierait tous;
    Quand le proscrit devrait s'enfuir de porte à porte
    Par tueurs déchiré comme un haillon aux clous;

    Quand le désert, où Dieu de l'Islam les conteste,
    Bannirait les chrétiens, et qu'ils seraient chassés,
    Quand même infâme aussi, lâche comme le reste,
    Par troupeaux égorgés seraient les trépassés;

    Ne fléchiras-tu pas?... Sans plainte dans la Ьоuсhе
    Calmes devant le deuil, les parents du troupeau
    Ne désirent-ils pas pour toi l'exil farouche?...
    Patrie, ô mon autel! liberté mon drapeau!

    Nous, nobles compagnons, en conservons le culte.
    Dire:"La république est là qui nous unit,
    J'attacherai la gloire à tout ce qu'on insulte;
    Je jetterai l'opprobre à tout ce qu'on bénit!"...

    Tu restes sous le sac de cendres qui te couvre,
    La voix de nos malheurs!...Nos Ьоuсhеs disent NON!
    Tandis que tes valets te montreront ton Louvre,
    Nous seuls te montrerons, Macron, ton cabanon.

    Devant tes trahisons et les têtes courbées
    Nous croiserons les bras, indignés mais sereins.
    Sombre fidélité pour les choses tombées
    Sois ma force et ma joie et mon pilier d'airain!

    Oui, tant que tu seras là, qu'on cède et qu'il persiste,
    O France! France aimée et qu'on pleure toujours
    Nous ne reverrons pas la terre douce et triste
    Tombeau de nos aïeux et nid de nos amours!

    Nous ne reverrons pas la rive qui nous tente,
    France! hors ton devoir hélas! Oubliant tout.
    Sommes nous réprouvés, abrités sous la tente?
    Les chrétiens sont proscrits, voulant rester debout.

    Accepte l'âpre exil, n'eût-il ni fin ni terme,
    Sans chercher à savoir et sans considérer
    Que l'on t'a fait plier, puisque tu n'es pas ferme.
    Tu dois alors partir et ne plus demeurer.

    Tes amis sont que mille et s'il en reste même!
    S'ils ne sont plus que cent, seras-tu de ceux là?
    Quelques cons resteront faisant croire qu'on t'aime
    S'il n'en reste qu'un seul: tu seras celui là!

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