Un battement du sang, et ma lèvre se pose
Comme un pétale absent dessiné par un trait
Dans le rêve léger ; un effleurement rose
Épanoui diaphane, sur une épaule très
Douce à mordiller, aux cascades sans pause
De notre étranglement, sans voix, sans bruit après
Notre unisson іпtіmе ; notre amour n'a de cause
Qu'un timide effleurement, dans le trouble soustrait
Aux têtues ignorances par dessus ta peau blanche
Et ton frissonnement ; il est appareillé
Le mystère en silence, en poils discrets, en sехe
Nous battant des chamades, en fraîcheurs sur ta hanche,
En langue alentissant, en ce mâle éveillé,
En douceur recueillie, dans la calme tendresse.