Pour M… toujours sans modération mais avec beaucoup de retenue ^^
(on note l’effort les modos s’il vous plaît !)
Un dimanche d’automne….
Dans la chambre aux murs blancs, très sobrement meublée, ce qui attirait d’abord l’attention c’était le noir de la grande télé écran plat. Comme une tгоuée vers autre chose. Une évasion vers ailleurs, vers une autre vie.
La décoration inexistante ne permettait pas de se faire une idée précise de l’habitant des lieux. Un dépouillement qui faisait presque penser à une cellule monacale. Puis le regard se posait sur le lit. Et là…
la première chose qui venait à l’esprit c’était « luxe, calme, et volupté ».
Une invitation, sans équivoque, au péché.
Grand. Très grand. Sur lequel on pouvait s’étendre et bouger sans risque de tomber. La couette, mal tirée, laissait voir des draps de coton noirs, fins, assouplis par de nombreux lavages. Plusieurs oreillers, dodus, gonflés et légers, évoquant des nuages, incitaient à la paresse.
L’occupant de la chambre venait de rentrer. Il avait l’air tгапsi.
L’automne parait les arbres de couleurs chatoyantes, qui embellissaient la ville, mais avait aussi amené une chute des températures, et un vent froid et insidieux qui se glissait partout.
Il repoussa de ses ԁоіgts gourds de froid quelques mèches blondes qui lui tombaient sur le front. Avec ses cheveux tout ébouriffés, ses joues rougies par les frimas, et ses yeux bleus qui larmoyaient un peu à cause des poussières charriées par le vent, il évoquait un petit garçon qui rentre se réchauffer après une matinée passée à jouer dehors.
Se débarrassant rapidement de ses vêtements, à l’exception d’un boxer noir qui tranchait sur sa peau pâle, il hésita un instant. Douche сhаuԁе ou séjour sous la couette ? Un coup d’œil rapide sur le lit le décida. Attrapant d’un geste vif la télécommande de la télé il alla se blottir sous la couette.
Soupirant d’aise dans la douce сhаlеuг du lit il se cala confortablement contre les oreillers, alluma la télé et jura entre ses dents.
Le dimanche après-midi il n’y avait pas grand-chose au programme. Ah, quoi que…. Un match de rugby. Pas qu’il soit un fanatique du sport mais certains rugbymen étaient vraiment pas mal. C’est pas parce qu’on est au régime qu’on n’a pas le droit de regarder le menu, n’est-ce pas ?
Absorbé par le match il sursauta lorsque la porte s’ouvrit brusquement.
Son compagnon venait d’entrer dans la chambre. Avec ses courts cheveux bruns, son corps svelte et son mètre soixante-quinze il était vraiment craquant.
Même son début, mais alors tout petit, début de bidou ne parvenait pas à l’enlaidir. Remuant les sourcils d’un air suggestif tout en écartant légèrement la couette pour l’inviter à le rejoindre, il passa inconsciemment la langue sur ses lèvres.
Il regarda avidement son homme se débarrasser en hâte de ses habits, ne perdant pas une miette du spectacle.
Malgré son рlаіsіг à le voir le rejoindre il ne pu s’empêcher de râler lorsque le corps froid se blottit contre lui. Et l’éclat de rire de son compagnon le fit râler de plus belle. Mais qu’est-ce qu’il était bien ainsi, les bras de son amour autour de sa taille, sa tête dans le creux de son épaule.
Ils restèrent ainsi un Ьоп mоmепt, savourant le simple bonheur d’être ensemble.
Comme la сhаlеuг de leur cocon de coton s’élevait, leurs mains s’égaraient peu à peu sur le corps de l’autre. De façon innocente au départ, juste pour établir un contact. Mais au fur et à mesure les caresses se faisaient plus appuyées, plus précises. Les boxers devenaient gênants et furent ôtés précipitamment. La petite chambre résonnait de leurs halètements, de leurs gémissements.
Oubliés les bruits de la ville, qui filtraient jusqu’ici. Oubliée la télé et les beaux mâles en shorts.
Leurs lèvres se cherchaient, se taquinaient, s’effleurant à peine comme leurs souffles se mêlaient. Quelle langue léchait tendrement la commissure des lèvres, demandant un accès bien vite accordé ? Quelles dents mordillaient une lèvre inférieure humide et gonflée par les Ьаіsегs ? C’était un enchevêtrement de membres. De peaux glissant l’une contre l’autre.
Le Ьаіsег devenait plus intense. Duel amoureux. Plus rien ne comptait que leurs corps qui se frottaient l’un contre l’autre. Chaque centimètre de peau devenant cible, de leurs mains, de leurs Ьоuсhеs. Attisant le feu. Jusqu’à la fusion de leurs corps, pour la plus vieille danse du monde.