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Un "tгоu noir "et un quasar bien mystérieux - Loisirs & passions

Sujet de discussion : Un "tгоu noir "et un quasar bien mystérieux
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 27 février 2015 à 22:09
    Les astronomes et les cosmologues s'interrogent sur un mystérieux tгоu noir, douze milliards de fois plus massif que le soleil, qui d'après sa distance par rapport à notre terre a dû commencer à être il y a treize milliards d'années, soit quand l'Univers avait achevé six pour cent de la durée de son existence.

    Ce tгоu noir (qui est un effondrement de la matière sur elle-même, d'où une densité irreprésentable) est couplé avec un quasar, une mаssе de matière s'accélérant autour, et expulsant des particules de matière.

    C'est la taille du tгоu noir et la brillance du quasar qui intriguent car ceci intervient très tôt dans le déroulement de l'Univers, juste après que les premières étoiles et les premières galaxies se soient formées ; en effet, plus vous regardez au loin dans notre Univers (avec un "U" majusсule pour désigner le Tout), plus l'Univers en expansion nous montre ses plus anciens aspects.

    Cette découverte, que certains n'hésitent pas à baptiser le "Phare le plus brillant de l'Univers primitif", permet de fonder des espoirs pour mieux connaître la manière dont s’agrégeait primitivement la matière.

    [Source "Diario de Notícias" du Portugal ; article du 27 Février 2015 "Este buraco negro era o Farol mais brilhante do Universo primitivo" ; http://www.dn.pt/inicio/ciencia/interior.aspx?content_id=4423643]

    A noter : le repérage d'un tel quasar n'a été possible que par le développement d'une méthode d'observation dédiée spécifiquement aux quasars qui s'éloignent à une très grande vitesse !

    Reconstitution artistique d' un quasar (sous licence Wikimedia Commons) :

    ng3991310.jpg?type=big&pos=0
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 27 février 2015 à 22:41
    Je suis un matérialiste que la pluralité des mondes épicuriens (ces philosophes de la nature, fondant sur la connaissance des phénomènes "météorologiques" - au-delà de la terre - une morale dénuée de la crainte des divinités châtiant et récompensant, et situant des dieux indifférents au cours des affaires humaines dans les intermondes) mais aussi que la pluralité des mondes de Fontenelle ou de Giordano Bruno ont fasciné.


    Je tiens l'hypothèse la plus admise de l'explosion d'une singularité de matière, dense au point d'être inimaginable, pour un modèle théorique, qui ressemble tellement, et dans ses termes ("l’œuf primitif") et dans son expansion tous azimuts (semblable au "Fiat lux" de la Bible"), aux plus anciennes cosmogonies mythologiques qu'elle en est suspecte.


    Nous devons cette hypothèse scientifique, de l’œuf primitif soudain en expansion, se répandant, diminuant sa température, et aboutissant à la matière stable et liée telle que nous la connaissons actuellement, hypothèse qui semble résoudre bien des difficultés pour qu'elle n'est point été infirmée de suite, à l'abbé Lemаîtге, prêtre catholique par ailleurs.


    Cette théorie de "l’œuf primitif", du fait de l'activité pastогаlе de son auteur et de sa croyance en un Dieu créateur, n'est donc pas exempte d'un héritage, à la fois relevant d'une idéologie donnée et d'un certain imaginaire.


    Ce tгоu noir et ce quasar constatés à la prime jeunesse de l'Univers font vraiment désordre !!!


    Et si nous en venions à une vue à la fois plus matérialiste, philosophiquement, et plus compatible, d'un point de vue cosmologique, avec les données complexes des observations - encore à affiner, certes, à multiplier et à systématiser -, à savoir, que des univers locaux en expansion mais non infinis s'interрéпétгапt forment le Tout mouvant et omnitemporel - je tiens à ce néologisme ! - de l'Univers.


    Ce que nous voyons tout au loin, donc dans le passé de notre univers - "u" minusсule", marquant que c'est une région, et non le Tout - arriverait aux frontières poreuses d'autres univers, et, en l'occurrence, à cet effondrement de matière signalant une ancienneté qui ne trouve pas son origine dans le développement local où nous nous situons, serait-il un ensemble faramineux formé de milliards de galaxies.



    Mais pour invalider la théorie scientifique de l'abbé Lemаîtге, il faut trouver ses limites et les failles par où elle pécherait, et entrerait en collision avec les données des observations scientifiques.






    Voilà mes réflexions de béotien - passionné ! - en physique cosmologique !!!


    Et voilà où mon imagination - rêvassant - me promène ; mais une part de logique tout aussi bien, allons !!!


    Si vous avez des lumières, je suis vraiment intéressé, et cela ne peut que rendre service à ce sujet !


    Merci à tous et à toutes !!!
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 27 février 2015 à 23:23
    Bref, qu'en pensez-vous ?
  • intheair30 Membre pionnier
    intheair30
    • 28 février 2015 à 08:34
    La théorie en vogue en ce moment c'est que notre univers n'est pas unique, il en existe une infinité, et chaque univers est régi par des lois physiques différentes.

    Chacun alternant entre une phase d'expansion et une phase de contraction (comme la respiration)

    o-PARALLEL-UNIVERSES-facebook.jpg

    J'imagine que nous ne saurons jamais le fin mot de l'histoire. Il y a des mystères qui resteront. Et puis la compréhension de mystères entraine toujours de nouvelles questions et donc de nouveaux mystères.

    L'astronomie et toutes ces dérivées: planétologie, cosmologie, exobiologie ... est passionnante.
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 28 février 2015 à 10:58
    L'astrophysique regorge de théories plus ou moins loufoques, dictées avant tout par les mathématiques, la notion d'univers parallèles me choque, la théorie des cordes, encore plus, les fluctuations quantiques, aussi. Bref, j'attends des religieux qu'ils me démontrent de manière indiscutable, l'existence de leurs dieux, des UFOlogues, qu'ils me présentent un alien en vie, des physiciens qu'ils me démontrent que l'on peut se déplacer d'un bout à l'autre de l'Univers en empruntant un tгоu de ver...

    Je risque d'attendre longtemps, pour le moment, je joue mon St Thomas, et rejette ce que je ne peux voir.
  • intheair30 Membre pionnier
    intheair30
    • 28 février 2015 à 11:18
    Mais la différence entre les scientifiques et les religieux, c'est que les scientifiques cherchent à démontrer leurs théories ... Et qu'ils se remettent toujours en cause pour chercher encore et encore ...

    Évidemment, les modèles théoriques mathématiques, doivent ensuite être mis à l'épreuve des observations.

    Sans scientifiques on serait encore à se demander si la Terre est plate, si elle est le centre de l'univers ou je ne sais quoi ... Tout ceci faisait parti des grands mystères il y a plusieurs siècles, aujourd'hui ce sont des faits avérés que seuls des fous peuvent remettre en question.
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 28 février 2015 à 11:23
    Il ne faut pas se méprendre, je ne tiens pas un discours anti science, loin de là, je précise seulement, que je me réserve le droit de ne pas adhérer à telle ou telle théorie que je jugerais fantaisiste.

    Mais tu as raison, les religieux, eux ne cherchent pas à démontrer mais à imposer leur vision.
  • greenary2 Membre élite
    greenary2
    • 28 février 2015 à 16:22
    Ce qui est passionnant dans la science, c'est qu'elle se contredit parfois avec le temps et pousse à chercher davantage. Elle nous donne bien plus souvent des réponses auxquelles les savants doivent trouver des questions que l'inverse. Il n'y a qu'a prendre l'exemple des dinosaures qu'on présentait encore récemment comme étant des reptiles squameux et lent par leur sang froid. Aujourd'hui, les trouvailles récentes, en classent certains comme étant à plumes et plus proche du poulet que de l'alligator...Certains scientifiques vont plus loin et affirment que les oiseaux font partie de la classe des reptiles!
    Alors concernant cet univers "infini", les questions ou plutôt les réponses aux mystères, risquent de se faire encore attendre.
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 28 février 2015 à 16:25
    Ce qui est passionnant dans la science, c'est qu'elle se contredit parfois avec le temps et pousse à chercher davantage.

    TOUTAFAY, d'ailleurs on commence à revenir sur ce qui jusqu'ici était considéré comme acquis, à savoir, la vitesse de la lumière est absolue, elle l'est de moins en moins. Ce qui pour moi semble logique.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 28 février 2015 à 23:37
    La théorie en vogue en ce moment c'est que notre univers n'est pas unique, il en existe une infinité, et chaque univers est régi par des lois physiques différentes.

    Chacun alternant entre une phase d'expansion et une phase de contraction (comme la respiration)

    o-PARALLEL-UNIVERSES-facebook.jpg

    J'imagine que nous ne saurons jamais le fin mot de l'histoire. Il y a des mystères qui resteront. Et puis la compréhension de mystères entraine toujours de nouvelles questions et donc de nouveaux mystères.

    L'astronomie et toutes ces dérivées: planétologie, cosmologie, exobiologie ... est passionnante.

    Cette théorie des univers dits "parallèles" - moi, je dirais "concomitants", "constituants de l'Univers" -, oui, du moment que nous ne voyons par nos engins compliqués que jusqu'à l'horizon d'expansion de notre univers, a de fortes probabilités de n'être mise qu'en équation et de ne pouvoir être prouvée. Cependant, quelle cohérence séduisante !

    Tu as raison de mettre l'accent sur la cascade d'interrogations que provoque chaque question résolue. Et combien la science est un effort de mise en doute permanent des théories explicatives - non pas par un scepticisme mortifère, pour douter systématiquement de tout - mais parce qu'à mesure que les connaissances augmentent, les théories Ьгапlеnt sur leurs bases !!!

    Je suis comme toi, tout cela me passionne ! Astrophysique, exobiologie, exoplanètes, vitesse de la lumière variable (ben oui, dans un monde où les photons subissent des déviations, ça ne peut être une constante) dont traite incidemment Draconis), cosmologie, moment d'émergence de l'Univers (si cela existe !), ...

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