Sur les pages jaunies de l’enfance.
.j’ai écrit les mots de l’insouciance
.j’ai mit le mot présence,
comme pour combler, masquer ses absences.
.sur un morceau de ma vie
j’ai déposé de la mélancolie , de la nostalgie.
oui parfois , seul, j’aime à me retrouver.
pour revivre en quelques sorte, ces moments écoulés.
que l on nomme souvenir
mais, mon destin est devant .
je suis ce chemin confiant.
et puis si le doute un jour, un soir
m’envahit au plus ргоfопԁ de moi, je garde l’espoir.
car je verrais l’aube se lever chaque jour et venir déposer.
simplement pour toi, un simple mot d’amitié.
ou nous égrènerons alors les heures passées.
temps ou toi, moi ; nous étions étranger.
xavierlehavre
--- Xavier je te propose non pas une critique en passant, larguant négligemment un "C'est bien" et puis, hop, c'est déjà oublié, mais une critique raisonnée, qui te présente des arguments, que tu pourras ou non accepter.-- La première ligne contient un cliché, rien de plus redoutable qu'un cliché, cela affadit ton texte, "les pages jaunies", je crois que là tu peux t'abstenir d'un adjectif qui est inutile, et même parasite en ce qu'il dévoile précocement le thème de ton texte, ce qui est son deuxième défaut.
-- "Combler, masquer", entre deux termes il faut choisir celui qui fera un ensemble avec ce qui suit, mais tu ne peux pas laisser dans le texte final ton doute sur la validité des mots, et donner au lecteur à choisir ; dans un texte court, il faut être incisif, et exclure ces pas de deux. Mais tu me diras que tu as choisi, tout au long du texte, d'acсumuler des séries de deux mots, et que c'est une constante voulue. Encore faut-il que ce ne soit pas redondant. Moi je préférerais "combler" à "masquer"
-- Même chose pour ton expression à la ligne huit, "en quelque sorte", non, ton expression est trop imprécise pour introduire une notion claire de ce quelque sorte, ...
-- A la ligne treize, tu introduis un cliché "m'envahit au plus ргоfопԁ de moi", ce qui ne retient pas l'attention du lecteur, il est donc nuisible à ton texte.
-- Quant à l'orthographe, les correcteurs d'orthographe te proposent des rappels, si j'écris "j'ai mit", malheureusement ce ne sera pas le cas, car il existe la forme "il mit" (passé simple de l'indicatif, troisième personne du singulier), et le correcteur d’orthographe ignore la syntaxe, c'est "j'ai mis" (de la famille de mots "la mise", "la remise", ...).
L'orthographe n'est pas un supplément d'âme, tu peux défigurer ton texte en ne la respectant pas, c'est malheureusement ainsi.
Et ne pas mettre de majusсule au début des phrases, alors que tu emploie le point final pour en distinguer, est aussi dommageable.
-- Ton dernier vers me pose problème "Temps où toi, moi ; nous étions étrangers", ici le point virgule est parasite, car il empêche le contact avec ce dont il est question "toi, moi", donc j'écrirais "Temps où toi, moi, nous étions étrangers", ou mieux pour des raisons d’acсumulation peu gracieuse du son "oi" "Temps où toi et moi étions étrangers" (si tu comptes, cela conserve les dix syllabes).
Voilà.
Cordialement,
Climax.