---- Cette semaine, j'ai appris, par le plus grand des hasards, qu'un des sаlорагԁs qui me gouvernent directement dans mon établissement scolaire est hоmоsехuеl, et que pour faire arriver son petit copain là où un rapprochement de conjoints aurait suffi (mais il aurait fallu dire merci à Hollande et à Madame Taubira, ce que ne peut un militant UMP), il a fait profiler un poste, l'enlevant ainsi du mouvement ordinaire des personnels de l’Éducation Nationale.
Pourquoi vous raconter cela ?
Outre le fait de profiler un poste pour des raisons de convenances personnelles (son petit copain n'étant jamais qu'à deux ou trois kilomètres dans un autre établissement), ce qui est mesquin, et pitoyable, cela me persuade définitivement qu'il n'y a pas plus de "communauté" hоmоsехuеllе qu'il n'y a de communauté des Pères Noël au chômage ou de communauté des femmes battues ou de communauté des victimes des abus de pouvoir.
Aussi, allons-nous en revenir à des distinctions plus fondatrices, les différences de classes sociales, leurs antagonismes, leurs intérêts divergents et opposés, et le problème de la constitution des classes laborieuses en classes pour soi.
De ce point de vue, Thom Thomas, qui est mis en exergue dans le site recommandé plus bas, me semble un homme de cœur, intelligent, qui n'aura pas réduit le marxisme à une pitoyable répétition de vérités éternelles singeant le credo des curés.
Mais il y a aussi des leçons d'histoire où les lecteurs et lectrices trouveront PIerre Broué, Daniel Guérin, Louis Janover. Et Gérard Bloch. Et Henri Guillemin.
J'invite ceux et celles qui se sentent concerné(e)s à visiter ce site qui propose des réflexions de qualité. Et des enregistrements.
Pour les autres, je ne peux que les inviter à passer leur chemin.
Ou à m'indiquer les sites de référence du courant duquel ils ou elles se sentent proches : ce serait un échange de bons procédés entre nous. A défaut de partager les mêmes convictions de base.
Après tout ici on conseille à foison des musiques (les sujets défilant comme les gоԁеts de la noria vivement poussée par un courant tempétueux), des livres (très très très peu, car, hein, "pas de prise de tête", c'est le leitmotiv de beaucoup), et puis que sais-je encore !
Alors je vous recommande Démystification : "ni rire, ni pleurer, mais comprendre", site soutenu et vivifié par la librairie Le Point du Jour (58 Rue Gay-Lussac, 75008 Paris)
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http://www.demystification.fr/--- Mettons tout de suite les choses au point : je poste ceci dans un esprit de partage.
Je ne répondrai pas aux aboiements des roquets, aux insultes, aux ironies malvenues, et à d'autres formes dérisoires du désaccord, du genre "Mais, le marxisme, mon vieux, c'est tellement dépassé, tandis que goûter les joies de l'économie de marché, c'est tellement jouissif."
Moi j’entends par "marxisme" un pensée vivante, inventive, salubre pour notre époque, démystificatrice, ne portant pas le "marché" au pinacle, le mettant à пu avec ses mécanismes, nous livrant des pensées et des concepts salutaires et neufs - dans l'oubli où la pensée ԁоmіпапtе veut les plonger -, nous donnant les moyens d'éclairer quelque peu notre lanterne et de nous organiser en connaissance de cause.