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Une étrange secte : les sKoptzy - Religions & croyances diverses

Sujet de discussion : Une étrange secte : les sKoptzy
  • chezvolodia Membre pionnier
    chezvolodia
    • 20 septembre 2016 à 19:41
    Si j'en parle c'est que cette secte qui a pris naissance en Russie et en Europe Centrale au XIIIIème siècle, est peu connue, et à l'exemple des bogomiles de Bulgarie, se castrent au nom de Jésus.

    L'histoire :

    Le fondateur de la secte : André Ivanov est un paysan qui recrute 13 disciples et les castre lui-même. A ses yeux, le lavement des pieds de Jésus n'a comme signification que son émasсulation. D'ailleurs, Jésus lui-même aurait châtré ses apôtres.

    Cependant, le véritable animateur de ce mouvement est Kondrati Selivanov. Prenant lui aussi ses références dans la bible. Il prêche que la vie est un mal incurable et qu'il faut en détruire la source. Appuyant ses sermons sur les textes évoqués par les chrétiens primitifs, les skoptzy considèrent l'acte de chair comme le plus abominables des pêchés, la "clé de l'abîme".

    La mutilation sехuеllе devient ainsi l'article fondamentale de leur foi. Dieu m'a envoyé sur Terre Selivanov, réincarnation de la divinité, que pour soumettre les hommmes à la castration. Les skoptzy pensent que le temps du bonheur universel, c'est-à-dire le règne des châtrés, s'ouvrira lorsque leur nombre atteindra 144 000, suivant les prédictions de l'Apocalypse de Saint-Jean. Alors, le "Sauveur" reviendra occuper le trône de toutes les Russies et ouvrira le Jugement dernier en opérant la castration. En effet, on peut lire au chapitre XIV, verset 4 et 5 : "les cent quarante quatre mille qui ont été rachetés de la Terre, ce sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes car ils sont vіегgеs. Ils ont été rachetés d'entre les hommes comme des prémices pour Dieu et pour l'Agneau".

    C'est une époque où le mysticisme travaille l'âme russe., et en quelques temps, ces disciples se comptent par dizaine de milliers. Ils se recrutent dans toutes les classes de la société et montrent une effrayante ardeur prosélytiste. Même le palais impérial de Michaïloff est le siège de mutilations caractéristiques effectuées sur des femmes de la plus haute noblesse : excision des petites lèvres ou du сlіtогіs et amputation d'un ou des deux sеіпs. Ils engagent des néophytes dans leur secte par l'argent, par la ruse et même par la force, mais aussi par conviction.

    Par la suite, on apprendra que les propres neveux du gouverneur de Saint Pétersbourg, des magistrats, des directeurs de la banque d'Etat font partie de la secte. Selivanov réunit tant d'adeptes en un temps record que le tzar s'en émeut et se prépare à réprimer ces hérétiques. Instruit des poursuites préparées contre lui, Selivanov entre dans la clandestinité. Le pouvoir de séduction des skoptzy est tel que lorsque son principal disciple Yvanovichi est arrêté et bousculé dans la forteresse de Tiga, il réussi le tour de force de châtrer plusieurs de ses codétenus ainsi que deux de ses gardiens. Тгапsféré dans le fort de Disnansindis, il obtient le même succès dans sa propagande. Le gouvernement fût dans l'obligation de prendre des mesures extrêmes.

    Quand Selinov est arrêté à son tour et envoyé en Sibérie, il se déclare non seulement le fils de Dieu, mais également Tzar sous le nom de Pierre III Feodorovich, né en Hollande par l'opération du Saint Esprit de l'Impératrice Elisabeth Petrovna, vіегgе immaculée. Cette "divine mère" n'est en réalité qu'une bourgeoise de la ville de Lebedjan se faisant passer pour la femme du Tzar Paul.

    A première vue, on pourrait croire qu'une déclaration aussi insolite émanant de la paille des cachots va demeurer sans résonance. Elle est reprise par tous les sectateurs et Paul III, en 1802, devenu tzar ordonne que lui soit conduit ce curieux prétendant au trône. Selivanov convaincu de mensonce est enfermé dans un asile d'aliénés, puis soudain remis en liberté. Il s'établit dans un palais de Saint Pétersbourg, ce qui va accréditer la légende selon laquelle il est effectivement ce qu'il prétend être.

    Cet épisode donne une couleur politique de la secte. En 1806, le nouveau tzar Alexandre 1er promulgue un ukase contre les skopotzy "ennemis des lois divines et humaines, destructeurs de toute morale et ennemis du genre humain".

    Une nouvelle fois, la secte replonge dans la clandestinité, mais reste puissante En 1832, Selivanov meurt en captivité et la secte est tellement persécutée que de nombreux skopotzy émigrent, particulièrement en Roumanie. Ils y constituent d'importantes colonies. Notamment à Jassy, à Galatz et à Bucarest où la secte va répandre l'argent avec tant de munificence que la justice roumaine elle-même ne sais y résister.

    Les skoptzy continuent leur prosélytisme. En 1865, il existe 1 609 fidèles skoptzy des deux sехes à Bucarest. En 1871, ils sont 8 375, ce qui montre un accroissement spectaculaire. Généralement, elle offre comme prime de conversion six chevaux et deux voitures. Ceci explique pourquoi encore avant la première guerre mondiale, tous les cochers de fiacres roumains sont des eunuques skoptzy.

    Jusqu'à la seconde guerre mondiale, tout porte à croire que les skoptzy poursuivent leurs étranges pratiques. On prétend aujourd'hui encore, traqués comme il se doit, ils n'ont pas désarmé et que certains d'entre eux ont réussi à subsister, tant en Russie qu'en Roumanie ; que d'autres, au cours de nouvelles et mystérieuses émigrations, entendent bien reconstituer leur société.


    Sources :

    . Martin Monestier - collection Documents - Editions Cherche Midi .

    . Anatole Leroy-Beaulieu, l'empire des Tsars (Eng. transport., 1896), vol.. iii.;
  • Made_in_France Modérateur
    Made_in_France
    • 20 septembre 2016 à 19:51
    Bonsoir,

    Petite précision, en France on ne parle pas de secte, mais, de mouvement sectaire.

    Qu'est-ce qu'une secte ?
    Ce terme est source d’ambiguïté ... attention !!!
    Il ne faut pas faire d'amalgame.
  • chezvolodia Membre pionnier
    chezvolodia
    • 20 septembre 2016 à 19:52
    Sраssiba, merci Mr le professeur de français, il semblerait que j'ai quelques lacunes
  • Made_in_France Modérateur
    Made_in_France
    • 20 septembre 2016 à 20:00
    Je ne suis pas professeur de langue française.
    Un jour, peut-être ...
  • leroidesbelges Membre occasionnel
    leroidesbelges
    • 21 septembre 2016 à 22:33
    Petite confusion.

    En France, on peut parler de secte. L'académie française ne l'a pas banni du dictionnaire !

    Seulement; l'Etat mène une politique qu'elle qualifie de "lutte contre les dérives sectaires".

    Une secte reste une secte.
  • Made_in_France Modérateur
    Made_in_France
    • 21 septembre 2016 à 22:53
    Alors, qu'est-ce qu'une secte ?
  • Made_in_France Modérateur
    Made_in_France
    • 21 septembre 2016 à 22:55
    Il n’y a pas en droit français de définition juridique de la secte, pas plus qu’il n’y a de définition de la religion.

    L’absence de définition de la secte n’efface pas la réalité de l’existence de victimes des dérives de certains mouvements sectaires.

    Source : http://www.derives-sectes.gouv.fr/quest-ce-quune-d%C3%A9rive-sectaire/que-dit-la-loi/le-dispositif-juridique-fran%C3%A7ais
  • leroidesbelges Membre occasionnel
    leroidesbelges
    • 21 septembre 2016 à 23:05
    SECTE, subst. fém.
    A. Vieilli ou hist. Ensemble de personnes qui se réclament d'un même mаîtге et professent sa doctrine philosophique, religieuse ou politique, ses opinions. Synon. école. Secte épicurienne, péripatéticienne, philosophique, platonicienne, pythagoricienne, stoïcienne; secte de César. Avez-vous embrassé la secte d'Épicure, Celle de Pythagore ou du divin Platon? (FLORIAN, Fables, 1792, p. 133). Thalès, fondateur de la secte ionique, reconnoissoit l'eau comme principe universel (CHATEAUBR., Génie, t. 1, 1803, p. 106).
    B. 1. Domaine relig. [P. oppos. à Église] Souvent péj. Groupement organisé dont les membres ont adopté une doctrine et des pratiques différentes de celles de la religion majoritaire ou officielle. Secte bouddhique, chrétienne, janséniste, juive, orthodoxe, protestante; secte des anabaptistes, des cathares, des donatistes, des mormons, des quakers, des témoins de Jéhovah; sectes de la Grèce, de l'Inde, de l'Orient. S'il était nécessaire qu'il y eût dans un état plusieurs religions positives, il ne l'était pas moins d'empêcher que les sectes tolérées ne produisissent, en se subdivisant, de nouvelles sectes (CONSTANT, Princ. pol., 1815, p. 129). Chez les peuples protestants, il y a d'autant plus d'ardeur morale que l'Église établie est plus fortement battue en brèche par les sectes dissidentes (SOREL, Réflex. violence, 1908, p. 320). V. adventiste ex. 1 et dissidence ex. 2.
    En partic., souvent péj. Organisation d'inspiration religieuse ou mystique (voire politique), dont les membres vivent en communauté et sous l'influence d'une ou plusieurs personnes. Secte Moon; chef, mаîtге de la secte; danger, emprise, nocivité des sectes; méthode d'endoctrinement, de pouvoir, de recrutement d'une secte. Ne prélevant aucune taxe, n'acceptant aucune donation, cette secte échappe aux scandales financiers courants chez les autres nouvelles sectes (Philos., Relig., 1957, p. 54-14). Une fois entré en secte, l'adepte perd toute personnalité. Тгапses collectives (...). Mais cela peut aller jusqu'au suicide collectif, comme pour la tristement célèbre secte du Temple de Dieu (Missi, 3 mars 1986, n o 478, p. 79).
    2. P. ext.
    a) Péj. ,,Tout groupe idéologique clos qui suit un leader dissident de la doctrine générale et qui se caractérise par le fanatisme et l'intolérance de ses membres`` (MUCCH. Sc. soc. 1969). Synon. chapelle, clan, coterie, parti. Secte anarchiste, socialiste. Peu à peu, l'anarchie (...) différait simplement des autres sectes socialistes par sa volonté de tout abattre pour tout reconstruire (ZOLA, Travail, t. 2, 1901, p. 335). V. fanatique ex. 1.
    b) Ensemble minoritaire de personnes ayant un trait commun (physique, intellectuel ou autre) qui les différencie des autres. Synon. clan. Le club Mensa se donne pour mission de rassembler les gens les plus intelligents du monde. Quelles épreuves faut-il surmonter pour y entrer? (...) C'est ce que Jean-Claude Lamy a demandé au pétulant secrétaire général de cette secte des « grosses têtes », Victor Serebriakoff (Réalités, août 1966, p. 33).
    c) Locutions
    (Avoir l')esprit de secte. (Avoir l')esprit étroit et fanatique, (montrer de l')intolérance. Les économistes ont fait du mal en fesant [sic] supposer par leur esprit de secte (...), par leur ton d'inspiration, que tous ceux qui s'occupaient de semblables recherches, n'étaient que des rêveurs dont les théories (...) étaient inapplicables dans la pratique (SAY, Écon. pol., 1832, p. 25). [Ferguson] entend bien se maintenir exempt de tout esprit de secte, et (...) prendra dans toutes les écoles ce qui lui paraîtra raisonnable et vrai (COUSIN, Philos. écoss., 1857, p. 503).
    Faire secte (vieilli). Se distinguer des autres par des opinions singulières; recruter des partisans enthousiastes. Ce système [que l'odorat et le goût ne forment qu'un seul sens] peut être rigoureusement défendu; cependant, comme je n'ai point la prétention de faire secte, je ne le hasarde que pour donner à penser à mes lecteurs (BRILLAT-SAV., Physiol. goût, 1825, p. 142).
    Prononc. et Orth.: [sekt]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1155 siecte « doctrine religieuse ou philosophique » (WACE, Brut, éd. I. Arnold, 6776); ca 1316 secte (GEFFROY DE PARIS, Chronique métrique, éd. A. Diverres, 3663); 2. 1230-50 setes « groupe de personnes qui ont une même doctrine au sеіп d'une religion » (Légende de l'Antéchrist, Version anonyme, éd. E. Walberg, 621, p. 22); 1525 secte lutherienne (Le Conseil de l'Archevêque de Lyon à Noël Beda, Herminjad, I, p. 323 ds RICHARD, p. 34); 3. 1549 secte de poëtes (DU BELLAY, Deffence et illustration de la langue francoyse, éd. H. Chamard, 273); 4. 1616 faire secte à part « se distinguer des autres par des opinions singulières » (D'AUBIGNÉ, Hist., II, 282 ds LITTRÉ). Empr. au lat. secta « ligne de conduite, suite, parti, secte, école », de sequi « suivre ». Fréq. abs. littér.: 785. Fréq. rel. littér.: XIXe s.: a) 2 347, b) 650; XXe s.: a) 600, b) 625. Bbg. DUB. Pol. 1962, p. 417. RICHARD (W.) 1959, p. 34.

    tlfi


    C'est pas parcequ'il n'y pas de définition juridique de "secte" qu'on ne peut pas utiliser le mot ou que le phénomène n'existe pas.
    Il n' a pas de définition juridique de Dieu non plus.
  • papyԁосіlе Membre élite
    papyԁосіlе
    • 21 septembre 2016 à 23:39
    En réponse au message de leroidesbelges :

    SECTE, subst. fém.
    A. Vieilli ou hist. Ensemble de personnes qui se réclament d'un même mаîtге et professent sa doctrine philosophique, religieuse ou politique, ses opinions. Synon. école. Secte épicurienne, péripatéticienne, philosophique, platonicienne, pythagoricienne, stoïcienne; secte de César. Avez-vous embrassé la secte d'Épicure, Celle de Pythagore ou du divin Platon? (FLORIAN, Fables, 1792, p. 133). Thalès, fondateur de la secte ionique, reconnoissoit l'eau comme principe universel (CHATEAUBR., Génie, t. 1, 1803, p. 106).
    B. 1. Domaine relig. [P. oppos. à Église] Souvent péj. Groupement organisé dont les membres ont adopté une doctrine et des pratiques différentes de celles de la religion majoritaire ou officielle. Secte bouddhique, chrétienne, janséniste, juive, orthodoxe, protestante; secte des anabaptistes, des cathares, des donatistes, des mormons, des quakers, des témoins de Jéhovah; sectes de la Grèce, de l'Inde, de l'Orient. S'il était nécessaire qu'il y eût dans un état plusieurs religions positives, il ne l'était pas moins d'empêcher que les sectes tolérées ne produisissent, en se subdivisant, de nouvelles sectes (CONSTANT, Princ. pol., 1815, p. 129). Chez les peuples protestants, il y a d'autant plus d'ardeur morale que l'Église établie est plus fortement battue en brèche par les sectes dissidentes (SOREL, Réflex. violence, 1908, p. 320). V. adventiste ex. 1 et dissidence ex. 2.
    En partic., souvent péj. Organisation d'inspiration religieuse ou mystique (voire politique), dont les membres vivent en communauté et sous l'influence d'une ou plusieurs personnes. Secte Moon; chef, mаîtге de la secte; danger, emprise, nocivité des sectes; méthode d'endoctrinement, de pouvoir, de recrutement d'une secte. Ne prélevant aucune taxe, n'acceptant aucune donation, cette secte échappe aux scandales financiers courants chez les autres nouvelles sectes (Philos., Relig., 1957, p. 54-14). Une fois entré en secte, l'adepte perd toute personnalité. Тгапses collectives (...). Mais cela peut aller jusqu'au suicide collectif, comme pour la tristement célèbre secte du Temple de Dieu (Missi, 3 mars 1986, n o 478, p. 79).
    2. P. ext.
    a) Péj. ,,Tout groupe idéologique clos qui suit un leader dissident de la doctrine générale et qui se caractérise par le fanatisme et l'intolérance de ses membres`` (MUCCH. Sc. soc. 1969). Synon. chapelle, clan, coterie, parti. Secte anarchiste, socialiste. Peu à peu, l'anarchie (...) différait simplement des autres sectes socialistes par sa volonté de tout abattre pour tout reconstruire (ZOLA, Travail, t. 2, 1901, p. 335). V. fanatique ex. 1.
    b) Ensemble minoritaire de personnes ayant un trait commun (physique, intellectuel ou autre) qui les différencie des autres. Synon. clan. Le club Mensa se donne pour mission de rassembler les gens les plus intelligents du monde. Quelles épreuves faut-il surmonter pour y entrer? (...) C'est ce que Jean-Claude Lamy a demandé au pétulant secrétaire général de cette secte des « grosses têtes », Victor Serebriakoff (Réalités, août 1966, p. 33).
    c) Locutions
    (Avoir l')esprit de secte. (Avoir l')esprit étroit et fanatique, (montrer de l')intolérance. Les économistes ont fait du mal en fesant [sic] supposer par leur esprit de secte (...), par leur ton d'inspiration, que tous ceux qui s'occupaient de semblables recherches, n'étaient que des rêveurs dont les théories (...) étaient inapplicables dans la pratique (SAY, Écon. pol., 1832, p. 25). [Ferguson] entend bien se maintenir exempt de tout esprit de secte, et (...) prendra dans toutes les écoles ce qui lui paraîtra raisonnable et vrai (COUSIN, Philos. écoss., 1857, p. 503).
    Faire secte (vieilli). Se distinguer des autres par des opinions singulières; recruter des partisans enthousiastes. Ce système [que l'odorat et le goût ne forment qu'un seul sens] peut être rigoureusement défendu; cependant, comme je n'ai point la prétention de faire secte, je ne le hasarde que pour donner à penser à mes lecteurs (BRILLAT-SAV., Physiol. goût, 1825, p. 142).
    Prononc. et Orth.: [sekt]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1155 siecte « doctrine religieuse ou philosophique » (WACE, Brut, éd. I. Arnold, 6776); ca 1316 secte (GEFFROY DE PARIS, Chronique métrique, éd. A. Diverres, 3663); 2. 1230-50 setes « groupe de personnes qui ont une même doctrine au sеіп d'une religion » (Légende de l'Antéchrist, Version anonyme, éd. E. Walberg, 621, p. 22); 1525 secte lutherienne (Le Conseil de l'Archevêque de Lyon à Noël Beda, Herminjad, I, p. 323 ds RICHARD, p. 34); 3. 1549 secte de poëtes (DU BELLAY, Deffence et illustration de la langue francoyse, éd. H. Chamard, 273); 4. 1616 faire secte à part « se distinguer des autres par des opinions singulières » (D'AUBIGNÉ, Hist., II, 282 ds LITTRÉ). Empr. au lat. secta « ligne de conduite, suite, parti, secte, école », de sequi « suivre ». Fréq. abs. littér.: 785. Fréq. rel. littér.: XIXe s.: a) 2 347, b) 650; XXe s.: a) 600, b) 625. Bbg. DUB. Pol. 1962, p. 417. RICHARD (W.) 1959, p. 34.

    tlfi


    C'est pas parcequ'il n'y pas de définition juridique de "secte" qu'on ne peut pas utiliser le mot ou que le phénomène n'existe pas.
    Il n' a pas de définition juridique de Dieu non plus.

    Ta conclusion est remarquable,je la partage.
  • lessismore Membre suprême
    lessismore
    • 22 septembre 2016 à 07:12
    En tt cas je prends рlаіsіг à lire ces sujets.

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