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Une lame est glissée, et puis c'est tout - Littérature & poésie

Sujet de discussion : Une lame est glissée, et puis c'est tout
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 21 août 2016 à 20:47
    Mon amour, quelle est la commune misère,
    comme le mot colle à la Ьоuсhе
    et englue notre langue,
    et la manière subreptice d'amollir un cœur
    puis de le posséder. Toute déclaration
    d'amour est une déclaration de la guerre :
    il s'espère une trajectoire idéale,
    point de retombée, aucune intermittence,
    que ne faiblisse pas le sentiment,
    pur, intact, éternel, un bel élément
    pour une collection épinglée de lépidoptères.


    Mon amour, cela рéпètге et travaille en douce,
    et en douceur, amour, le mot lance un grappin
    et attire à l'énamouré la proie confite
    dans le sucre et la dévotion.

    L'amour n'est plus un ciel à pic, une échappée
    vers le bleu, le ravin accidenté et blanc,
    aveuglant de calcaire.

    L'amour est une arme, un coup porté, une larme,
    une lame est glissée et puis c'est tout.
    Tout serait déjà dit, le mot résumerait
    toute une intensité d'un attachement brut.
    Et de cet enrobage par l'aigre-doux, l'аmапt
    démasquerait les signes indubitables émus

    (extrait)


    Serge, de Lyon
  • yzzug Membre élite
    yzzug
    • 22 août 2016 à 04:48
    Mais quelle film ou feuilleton a tu regarder ce soir ?
    pour écrire ça ..

    Le calcaire blanc .. Le grappin .. La déclaration de guerre.
    .. Et l amour mécanique .
    me fait penser aux films de notre cher bonde ..

    Aller prend une deuche 007 jaune de légende ....
    Déсароtе la ( sa tu sais bien faire )
    va faire un tour vers nos amis hippie..

    Ou l amour n est pas une arme .. Mais une détente.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 22 août 2016 à 12:52
    J'ai écrit cela en feuilletant des souvenirs,
    il y a deux ou trois mois, Yzzug !
    Et j'ai poussé à leur terme ultime des tendances
    de l'amour entre Simon et moi, j'ai figé dans ces mots
    désolés des moments de guérilla quotidienne,
    répétée, des moments où j'ai négligé mon amour !


    La tendresse n'empêche pas la cruauté,
    et de s'en aviser plus tard, quand c'est irréparable,
    et que l'on ne peut inverser le cours du temps,
    et que l'on ne peut adoucir des instants d'oubli
    de ce "nous" précieux, est aussi une honnêteté !

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