VENT D'HIVER
L'onde a la peau grise en frissonnant au vent
Qui gémit dans les bois effeuillés par son souffle,
Et je sens sur ma main que protège une moufle
Son lugubre Ьаіsег qui me glace souvent.
La charpente et le toit sous l'assaut éprouvant
Vibre pour qu'il s'effraye et le nid s'emmitoufle.
Il se fraye un passage infime et se camoufle
Dans le moindre interstice, odieux, énervant!
En grondant il réclame, haut sur la cheminée
Un feu pour réchauffer la bûche acheminée.
Quand la flamme crépite il se met à ronfler...
Afin de se distraire, il fait tourner les ailes
Des moulins. Et la voile?... Il rit de la gonfler...
Pour s'épuiser bien vite à montrer tant de zèles.