Dans le temps depuis longtemps révolu où je dragais... ma seule technique consistait à marcher (un jour quand j'en ai eu l'âge, on m'a offert un truc motorisé à deux roues, tout boueux, mais cet accessoire me fut de peu d'utilité pour appâter le poisson...) L'important, c'est d'être là où on ne t'attend pas, par exemple: la nuit, entre deux champs (j'ai trouvé les résultats convaincants). Si tu voyages, seule et à pied, là où on ne s'attend pas à te voir (il faut entendre: hors des hauts-lieux touristiques), tu verras que tout le monde veut te parler... (surtout les vieilles dames, mais, bon, si tu commences à faire ta difficile, faut pas s'étonner que rien ne se passe, hein). Voilà, j'espère que ça te servira.
Sinon... oui, tout le monde a un gaydar, c'est un droit acquis. Cependant, beaucoup sont trop paresseux pour revendiquer le leur (je ne vous nomme pas, vous vous reconnaîtrez, espèces d'arnachistes)... le tien? il t'attend depuis ta naissance au Centre International de la Perspicacité, à Knokke-Le-Zout, il faut que tu en fasses la demande officielle, il existe des formulaires à remplir que tu peux te procurer chez toute lesbienne agréée. Et ne te laisse pas berner, parfois, ils essaient de t'en refourguer un vieux qui date d'avant Stonewall.... ah! les torieux!