Pour ma part nous avions douze ans, je me souviens très bien de son visage et nous étions timides. Nous tremblions comme des feuilles mais déjà le romantisme bien présent.
A ces prémices vers un monde d'adulte, on ne sait pas si l'on aura le courage ne serait-ce que d'effleurer les lèvres de son copain mais c'était l'été, à Saint Brévin, et les odeurs de pins nous renversaient dans les dunes.
Oui je me souviens, c'était un milieu d'après-midi, en colonie, il s'appelait Olivier, ni le super beau gosse ni le plus moche non plus, mais j'en garde un merveilleux souvenir. Nous nous revîmes jamais !
Nous vivons nos propres histoires, elles sont certes uniques, mais il y a toujours des ressemblances avec d'autres et la tienne a forcément un lien avec une autre. Tu en garde un bon souvenir et c'est cela qui compte.
Gros bisous
Filomer