En réponse au message de climax007 :
Quant à l'horizon plus lointain, sois persuadé que oui, l'homme n'étant pas un arbre instantané, lyophilisé, sans saveurs, ton étendue souterraine est vertigineuse, ce que résout Parfum de Femme en nous expliquant, d'une formule lapidaire, qu'il est terrien, donc qu'il n'est pas un arbre hors du sol sur cette planète.
L'homme est le produit de l'homme (et de la femme), d'où qu'il vienne…
La mondialisation, voilà ce qui tend à donner un homme lyophilisé, sans saveur.
Exemples:
La Bretagne qui voyait une grande partie de sa population ne parlant que le breton aux début de la première guerre mondiale.
D'où l'expression "baragouiner", semble t'il d'origine plus ancienne mais d'actualité forte au moment de la grande guerre.
Non, rien à voir avec l'hоmоsехualité féminine.
"bara" désignant le pain et "gwin", le vin en breton.
Les conscrits breton baragouinant et se faisant comprendre comme ils pouvaient dans ce pays (la France) qui parlait une autre langue que la leur…
Si la Bretagne est (encore mais pour combien de temps) une région particulière, c'est bien parce que son identité tient à sa spécificité.
Autre spécificité (encore plus locale), l’île de la Gomera, aux Canaries avec sa langue sifflée: Le Slbo; une découverte partagée ici par un membre qui a toute ma reconnaissance.
On peut raisonner aussi à l'échelle de pays:
Le Japon, par exemple.
Pays à nul autre pareil parce qu'il ne s'est pas mélangé et, grâce à cela, "exporte" une spécificité qui est sa richesse.
Ceci étant posé, on peut se poser la question de la mondialisation qui fait avec les peuples ce qu'un enfant de trois ans avec une palette de gouache: un mélange sans beauté, un barbouillis.
Pour moi, tout arbre est beau, toute souche honorable.
Protéger son sol, son terroir, sa langue, c'est tout le contraire du racisme, de l'eugénisme, de la notion de race supérieure ou inférieure.
Imagine un monde sans la langue portugaise, remplacée par un anglais universel, pratique certes mais quelle perte patrimoniale…
Je suis pour le rayonnement des peuples et pense qu'un portugais qui quitte son pays poussé par la misère, ce n'est un bon рlап pour personne.
Voyager à Lisbonne pour bouffer au Macdo non plus…
Alors, que chaque arbre ait sa racine, qu'il en soit heureux.
Que s'il s'en éloigne, que ce soit par curiosité, par esprit d'entreprise, par appétit de l'autre mais pas à cause de la misère, de la guerre, de l'invasion.
En réponse au message de climax007 :
- Mon intérêt n'est pas généalogique, il se porterait davantage vers les remuements souterrains des racines, les alliances dans les lits de l'amour, vers les mélanges de terreaux... et vers les souvenirs des terrines de votre grand-mère !!!
Ton intérêt était du même ordre que celui de parole56 (à laquelle je ne réponds plus pour ménager sa santé) quand elle postait:
https://www.tongay.com/forum-gay-forum-lesbienne/communautarismes-f8-t787608-p1.html#787608C'était en réaction à ton fil de discussion sur Rachid Taha qui n'avait pas évolué selon ton bon рlаіsіг
https://www.tongay.com/forum-gay-forum-lesbienne/rachid-taha-f17-t783929-p1.html#783929Cela m'arrange plus que cela me dérange dans ce sens que cela permet de continuer à traiter d'un sujet casse gueule mais au combien important pour la concorde des peuples, de préférence chez eux en tant que peuples et chez nous en tant que Français.
Ce n'est pas un gros mot de dire cela et, disant Français, j'inclus l'ensemble des Français d'aujourd'hui, qu'ils soient de souche ou de sol.
Mais avec un devoir: Celui de respecter une identité qui est celle de la France, sa culture et sa richesse propre.
Dans ce cadre, l'étranger est bienvenu, s'il fait l'effort de perdre son "étrangeté", comme l'ont fait tous ceux qui venaient d'ailleurs et qui se sont fondu dans la population française.
Leur racine n'est alors plus une menace mais une ouverture.
Ce n'es plus un levier pour bouleverser mais un ancrage du cœur pour toucher l'âme française et l'ouvrir vers l'extérieur.
Ce qui se passe en Europe actuellement ne va pas dans le sens du respect de l'histoire des nations et des peuples.
On peut le déplorer, en mettant l'index sur la situation dans les quartiers sensibles, sans être dépourvu d'humanité ni insensible à sa misère au même titre que tu peux considérer qu'en France, ce doit être "open bar" tout en étant sensible aux difficulté d'intégration des gens qui viennent.
Ce sujet difficile est "discutable" à partir du moment où on veut bien en faire une discussion et pas un étendard à agiter sur l'autel de l'ultra droite ou d'un néo communisme capitalistique empirique…