Sujet de discussion : Wiegenlied Lullaby Berceuse...
jiminy
Membre émérite
28 mai 2015 à 05:42
Bonjour,
Patricia Kern
interprète l'illustre "Wiegenlied" de Brahms,
version orchestre dirigée avec bonheur par Ch. Gerhагԁt.
Très belle aura poétique.
Enjoy !
textoo
Légende urbaine
28 mai 2015 à 08:37
Bonjour Jiminy,
Voila une mélodie bien connue !
Qui n'a pas été bercé par ces horribles sons mécaniques sortant de ces jouets accrochés dans nos chambres d'enfants ?
Cette version est tout de même bien plus agréable à l'oreille !
draconis
Légende urbaine
28 mai 2015 à 11:19
Tout à fait, qui ne connait pas la "berceuse de Brahms", je ne sais pas si le titre vulgarisé pour le bon peuple lui aurait plu, elle symbolise en tout cas l'appropriation de certaines œuvres de la musique classique par le profane, comme la marche nuptiale de Mendelssohn. Douce et amenant l'auditeur à la sérénité, pas forcément ce que l'on écoute en soirée, mais bon :)
Cette version est très jolie.
sorbet
Membre élite
28 mai 2015 à 20:17
Quel bonheur! on devrait l'écouter tous les soirs....
sergeclimax69007
Membre suprême
28 mai 2015 à 20:19
Cet air est d'une grande élégance, et me fait frissonner.
Les berceuses sont des merveilles.
Ainsi, j'en profite encore une fois (excuse-moi, Jiminy, ce n'est pas pour détourner ton sujet), le seul lien logique étant la berceuse, pour "poster" celle qui m'émeut le plus.
C'est celle de José Afonso, dit "Zeca" (oui, l'auteur de "Grândola, vila morena", le chant de la Révolution portugaise du 25 Avril 1974, le chant de toutes les manifestations populaires au Portugal).
La "canção de embalar" de "Zeca" me bouleverse. A chaque fois, je pleure !
La dernière interprétation par l'auteur alors qu'il mourait, peu à peu, d'une sclérose amyotrophique latérale, d'où son essoufflement :
confident
Membre confirmé
28 mai 2015 à 22:14
En réponse au message de climax69007 :
Cet air est d'une grande élégance, et me fait frissonner.
Les berceuses sont des merveilles.
Ainsi, j'en profite encore une fois (excuse-moi, Jiminy, ce n'est pas pour détourner ton sujet), le seul lien logique étant la berceuse, pour "poster" celle qui m'émeut le plus.
C'est celle de José Afonso, dit "Zeca" (oui, l'auteur de "Grândola, vila morena", le chant de la Révolution portugaise du 25 Avril 1974, le chant de toutes les manifestations populaires au Portugal).
La "canção de embalar" de "Zeca" me bouleverse. A chaque fois, je pleure !
La dernière interprétation par l'auteur alors qu'il mourait, peu à peu, d'une sclérose amyotrophique latérale, d'où son essoufflement :
Magnifique! Que signifient les paroles?
jiminy
Membre émérite
28 mai 2015 à 23:04
Merci à tous pour votre participation et vos impressions.
sergeclimax69007
Membre suprême
28 mai 2015 à 23:53
Pour répondre à Gerardi et pour rester dans la tonalité des berceuses, le sujet de Jiminy.
Les paroles et la musique sont de José Afonso ; la traduction, en alexandrins non rimés, par moi-même, Climax69007.
Dorme meu menino a estrela d'alva Endors-toi, mon enfant, l'étoile de blancheur [Vénus] Já a procurei e não a vi Je l'ai bien recherchée et je ne l'ai pas vue Se ela não vier de maԁгugada Si elle ne venait pas au petit matin Outra que eu souber será p'ra ti Une autre que je sais te serait destinée
Outra que eu souber na noite escura Une autre que je sais parmi la nuit obscure Sobre o teu sorriso de encantar Par dessus ton sourire qui est l'enchantement Ouvirás cantando nas alturas Tu entendrais chanter parmi les altitudes Trovas e cantigas de embalar Des poèmes et des refrains pour te bercer
Trovas e cantigas muito belas Des poèmes et des refrains de toute beauté Afina a garganta meu cantor Que ta gorge ait ses harmonies mon beau chanteur Quando a luz se apaga nas janelas Lorsque les lueurs viennent à pâlir aux fenêtres Perde a estrela d'alva o seu fulgor L'étoile de blancheur décline en son éclat
Perde a estrela d'alva pequenina Décline l'étoile de blancheur minusсule Se outra não vier para a render Si une autre ne venait pas la remplacer Dorme qu'inda a noite é uma menina Endors-toi, en effet la nuit est une enfant Deixa-a vir também adormecer Laisse-la donc venir elle aussi s'endormir.
Oui, c'est ainsi que l'on doit parler aux enfants
et aux adultes, qui sont de grands enfants !
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