Quatrième de couverture :
Une enfance dans le quartier du Vieux-Marché de Vilna (Lituanie, 1904-1920).
La mort en 1985 de Joseph Bulov, le légendaire animateur du Théâtre Juif de New Yord, laisssait dans ses papiers ce récit inédit - considéré aujourd'hui comme l'un des mаîtге-livres de la littérature yiddish de ce siècle.
Il y évoque les heurs et malheurs de ses jeunes années - celles d'un chenapan fameusement débrouillard - dans les sombres ruelles du ghetto de Vilna (Vilnius, Lituannie). Mais alors que l'on pourrait s'attendre à un récit pleurant misère - car la vie n'était pas rose à l'ombre du "Vieux Marché" au début de ce siècle -, c'est à un feu d'artifice picaresque que nous sommes conviés.
Les amateurs d'histoires juives seront comblés; et tout autant ceux qui se plaisent à voir revivre les fastes exemplaires de la glorieuse canaillerie des bas-fonds : ce creuset d'impertinence, de poésie et de sagesse où la littérature, depuis les milles et une nuits et François Villon jusqu'à Isaac Bashevis Singer et Albert Cohen, a puisé avec générosité.
Le livre de Bulov - roman autobiographie, récit "ethnographique" sciement dévoyé - clame bien haut sa bâtardise. Qu'en dire d'autre, sinon que c'est drôle, que c'est triste (comme Charlot), et qu'on oublie de s'y ennuyer ?
Mon avis : Volodia
J'ai beaucoup aimé ce livre car à travers ce récit, se reflète le passé de nombreuses familles venant de "l'Est". On y trouve également tous les évènements politiques de cette époque qui sont peut être méconnus à l'Ouest.
Ces pays et ces provinces Polonaises, devenant Russes, puis Autrichiennes pour redevenir Russes, ou Polonaises. Ce peuple balloté comme un fardeau d'un état politique à un autre mais toujours détesté et considéré comme une calimité par celui qui en hérite.
Mais toujours la foi renaît ainsi que la faсulté d'adaption aux évênements quels qu'ils soient. Par contre mon humour m'a fait défaut pour apprécier certaines situations que le lecteur aurait du trouver drôle et/ou cocasses .