Yutaka Ozaki - Musique & cinéma

Un membre du site m’a gentiment demandé de parler un peu d’un chanteur qui tient une énorme place dans mon cœur, YUTAKA OZAKI. C’est donc avec рlаіsіг que je vous le présente.

Ce chanteur japonais est né à Tokyo en 1965 et est mort en 1992 à l’âge de 27 ans.
En 1982 il se présente à une audition d’un major de l’industrie du disque qui lui fait immédiatement enregistrer son premier album.
C’est donc à l’âge de 17 ans qu’il sort son premier album « Seventeenth Map » qui est une critique virulente du système scolaire nippon. Si en Occident la jeunesse s’était révoltée fin des années soixante et durant les années soixante-dix, l’Asie n’avait pas connu ce phénomène et Yutaka sera l’un des fers de lance du mouvement. Il a connu très vite un succès fulgurant non seulement au Japon, mais aussi dans tout l’Extrême Orient.
Romantisme, mal de vivre, révolte, Yutaka est très vite devenu un mythe. Il a marqué de façon indélébile les années 80 et son empreinte est toujours vivace de nos jours.
Le phénomène Yutaka Ozaki prend immédiatement une ampleur exceptionnelle. Ses chansons parlent du malaise de la jeunesse face à une société trop conformiste, appellent à la rébellion. La sortie de son second album consacre son succès, l’album passe en tête des ventes de disques dès sa sortie.
Mais son mal de vivre est réel et en 1985 il disparaît des scènes publiques pendant une année qu’il passera principalement à New York où il abusera de l’alcool et des ԁгоguеs. De retour au Japon en 1986, il finira très vite en prison pendant quelques semaines pour possession de ԁгоguеs. Cet épisode un peu sombre de sa vie constituera le fond de son nouvel album qui sortira un 1988.
Les albums et les concerts s’enchaînent. Il est certainement le chanteur le plus adulé et connu d’Asie. Parallèlement à ces albums, il publie des romans et des recueils de photos.
Le 25 avril 1992, il est retrouvé mort des suites d’un œdème pulmonaire, à l’âge de 27 ans. Yutaka était alors au sommet de sa gloire, il venait d’achever une tournée de 60 concerts.
Le choc est terrible et des centaines de fans se suicident pour le suivre !
Chaque année, les nombreux fans club célèbrent l’anniversaire de sa mort et de nombreuses vidéos ont été publiées au fil des années, retraçant ses très nombreux concerts.

Triste histoire, beau personnage qui de plus chante bien;;;
dommage, courte carrière...

Le choc est terrible et des centaines de fans se suicident pour le suivre !

J'ose à peine imaginer le nombre de morts si J. Bieber suivait le même chemin :p
Sinon c'est très bon comme musique, je ne connaissais pas, ce monsieur trop tôt disparu.

Merci, Asiat68, domo arigato,

La chanson "I love you" est plus que poignante.

Je ne sais pas trop à quelle ргоfопԁеur Yutaka Ozaki va en moi ; il m'émeut plus que je ne saurais l'écrire, par son engagement - en ayant brûlé tous ses vaisseaux - dans ce qu'il chante. Il n'interprète pas un texte, il le vit en direct ; il met toute son énergie vitale dans ce moment qu'est une chanson.

Sois assuré que Yutaka Ozaki va désormais tenir, aussi, une place dans mon cœur.

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Le site brésilien le plus couramment utilisé pour accéder aux paroles des chansons, "Letras de músicas", donne la tгапscription en caractères latins de neuf chanson de Yutaka Ozaki.


Voici le lien.


http://letras.mus.br/ozaki-yutaka/

Je ne sais pas trop à quelle ргоfопԁеur Yutaka Ozaki va en moi

C'est un peu ambigu, tout ça ! Je suppose que tu fais référence à ce qu'on appelle un eargasm, ahah.

Sinon, je ne connaissais pas cet artiste, asiat68. Encore un malheureux membre du "club des 27"...
Je compte bien me renseigner un peu plus sur lui !

Je ne sais pas trop à quelle ргоfопԁеur Yutaka Ozaki va en moi

C'est un peu ambigu, tout ça ! Je suppose que tu fais référence à ce qu'on appelle un eargasm, ahah.

Sinon, je ne connaissais pas cet artiste, asiat68. Encore un malheureux membre du "club des 27"...
Je compte bien me renseigner un peu plus sur lui !

IL n'y a aucune ambigüité : je parle de la ргоfопԁеur psychique et émotionnelle. Si l'on représente notre appareil psychique avec une ргоfопԁеur, conscient, préconscient, inconscient (en fait ce sont des processus que nous désignons sous ces termes qui les figent), je me demande quels souvenirs anciens, ou quelles sensations anciennes, ou quelle période ancienne de ma vie cela vient solliciter.

Cela n'a rien de commun avec l'огgаsmе ; lorsque je pleure en écoutant "I love you" de Yutaka Ozaki je ne suis pas en plein огgаsmе, c'est un autre type de mouvement émotionnel.

Là j'explique le b.a.ba ; s'il le faut, la prochaine fois je ferai un dessin.

Je me doute bien, Climax ; mon intervention n'était ni plus ni moins qu'un trait d'humour. Loin de moi l'idée, ni le souhait, d'assimiler l'огgаsmе à la résonance artistique ! Au premier degré, en tous cas.

Ceci dit,

Cela n'a rien de commun avec l'огgаsmе ; lorsque je pleure en écoutant "I love you" de Yutaka Ozaki je suis pas en plein огgаsmе, c'est un autre type de mouvement émotionnel.

Tu peux préciser ta pensée ? C'est une simple curiosité. Sur un autre topic, s'il le faut, histoire de laisser asiat68 respirer, tout de même !

Mais nous sommes en plein dans le sujet.

Yutaka Ozaki provoque en moi une émotion, qui va chercher loin ses provisions, et qui m'amène à des larmes parce que sa chanson entre en résonance avec un deuil récent (mon compagnon est mort le 13 Décembre 2013), mais aussi parce qu'une telle expression de l'amour implique un don de soi total, et ce niveau d'exigence est celui de l'amour absolu, total, sans réserve, celui qu'il faut avoir vécu pour avoir été vivant.

Voilà tout.

Arigatoooo !