En réponse au message de spikeman :
Non mais c'est la fin d'une guerre qu'on commémore, pas la guerre.
On ne commémore que les fins de guerres que l'on gagne.
Ça dit des choses, non
Avec le temps qui passe, les anciens ennemis se rendent sur place et se fond des papouilles.
Pourtant, les mêmes sont à couteaux tirés pour une guerre permanente et également meurtrière qui est la guerre économique.
Donc, ce n'est pas la fin de la guerre qui se fête mais le souvenir qu'il faut entretenir d'un rapport de force, d'une rivalité entre les peuples, d'un potentiel danger de l'autre coté du fleuve, du pays, du continent.
L'entretien d'une cohésion partisane qui transcende quantité de rivalités intestines et forme, de chaque coté, un potentiel d'agression et de riposte, selon la façon de voir les choses.
Bien sûr, tout cela est bien policé.
Il y a même de l'émotion et pourquoi pas de l'amour.
Un banquet, une ripaille et demain, on continuera ses рlапs de désindustrialisation du voisin, cherchera à quel dictateur vепԁге sa came meurtrière, réfléchira au meilleur moyen de remplir la Méditerranée de cadavre…
La fin de la guerre, je veux bien la fêter mais ce n'est pas pour demain…