40 LGBT + qui ont changé le monde - Homosexualité

Bonsoir à toutes et à tous



40 LGBT + qui ont changé le monde :






Marsha P Johnson, Keith Haring, Mary Bonauto, Georges Azzi, Brenda Howard, Jean Le Bitoux... des noms pour certains inconnus du grand public mais qui ont considérablement fait avancer la cause LGBT+ et permis l’acquisition de nouveaux droits au fi l de l’histoire.

40 portraits d’activistes, personnalités, personnes célèbres ou inconnues, dessiné par Florent Manelli.

Pédagogique, instructif, sensible, cet ouvrage aura, à plusieurs égards, le mérite de faire sa part au sеіп des différentes luttes LGBT, de rendre hommage, de se souvenir de ceux qui ont tracé ce chemin mais aussi de ce qu’il reste à parcourir.

Ce livre met en lumière celles et ceux qui se sont battus et qui se battent, chaque jour pour créer un monde plus inclusif et tolérant.


40 LGBT+ qui ont changé le monde est une série de portraits qui sont des hommages, mais aussi des actes pour prolonger ou construire une mémoire difficile à élaborer et à transmettre, puisqu’elle doit inventer ses filiations, lutter pour se frayer un chemin dans les institutions.

L’ouvrage est un album, qui mêle dessins (portraits, reproduction de photos, d’archives), et textes brefs et bien documentés. Un album d’images, donc. Mais aussi un dossier d’archives portatif. Ou encore un panthéon de poche : mais, à la différence du Panthéon parisien, il n’y est pas question que des « grands hommes » ni d’une quelconque « patrie ».

C’est la force de ce livre que de porter vraiment une mémoire LGBT+, où les personnes bi, tгапs et intersехes ont toute leur place, et de présenter une histoire vraiment mondiale : au fil des pages, dans un apparent désordre qui autorise toutes les découvertes, on (re)croise Marsha P. Johnson, activiste tгапsgenre africaine-américaine, travailleuse du sехe, qui fut l’une des pionnières lors des émeutes de Stonewall ; Alice Nkom, l’avocate camerounaise engagée dans la défense des personnes LGBT+, particulièrement menacées dans ce pays ; ou encore Brenda Howard militante pacifiste et bi.

C’est une certaine conception de l’héroïsme que le livre déplace : on retrouve certes des figures relativement consacrées comme le plasticien et activiste Keith Haring (1958-1990) ou l’Allemand Magnus Hirschfeld, fondateur, en 1897, d’une association en faveur des droits hоmоsехuеls.

Mais le livre montre aussi qu’on peut « changer le monde » en étant jeune, à l’image de Hande Kader, militante tгапsgenre turque née en 1993, ou agir au sеіп de la culture pop, comme… le youtuber Adrian de la Vega, né en 1995.


Quelqu'un l'a-t-il lu ?

Bonsoir Textoo,

Je ne l'ai pas lu, mais ça donne епvіе.

Autant de personnes qui ont eu le courage de se battre pour qu'on ait tous le droit d'exister en fonction de nos aspirations et non pas de vivre cachés ou de refoulés notre nature ргоfопԁе...

Je crois qu'on ne saura jamais vraiment tout ce qu'on leur doit.

En réponse au message de fred600 :

Bonsoir Textoo,

Je ne l'ai pas lu, mais ça donne епvіе.

Autant de personnes qui ont eu le courage de se battre pour qu'on ait tous le droit d'exister en fonction de nos aspirations et non pas de vivre cachés ou de refoulés notre nature ргоfопԁе...

Je crois qu'on ne saura jamais vraiment tout ce qu'on leur doit.

Exactement Fred, car ce n'est pas en restant dans le "placard" qui va changer les choses !

En réponse au message de textoo :


Exactement Fred, car ce n'est pas en restant dans le "placard" qui va changer les choses !

Tout à fait d'accord avec toi

Je l ai parcourue à la va vite dans une librairie du marais
Pas le temps pour le moment de m y pencher
Je le regarderai plus en détail

Si je peux me regarder dans un miroir sans voir ni la honte ni le désespoir dans mon regard c est en partie grâce à leur combat.

Hellow Textoo,

Je le propose à la librairie mais je ne l'ai pas lu.
En tant que tel, il ne m'attire pas vraiment...
Il y aurait eu une histoire à côté des portraits, pourquoi pas, mais il s'agit plus d'une encyclopédie LGBT+ qu'autre chose...
Néanmoins, on ne peut qu'approuver ce travail minutieux que Florent MANELLI a réussi à compiler.

Pour un peu plus d'infos...

Au magazine TETU il expliquait son projet en octobre 2017 :

« J’aurais aimé découvrir ces personnes avant mon coming out, ça aurait pu m’aider à comprendre ma sехualité ou tout simplement à me sentir moins seul. » Surtout dans une période post-mariage pour tous, où la tendance à la normalisation incite la communauté à « rentrer dans un moule hétéro, avec toutes les discriminations que ça engendre contre les mecs effémines, les personnes en surpoids, les noir.es, les asiatiques… » Florent participe ainsi à contrer la déperdition de la mémoire LGBT, pour laquelle la promesse d’un centre d’archives LGBT a mis vingt ans à percer. « On fait cet effort de mémoire pour d'autres communautés, pourquoi pas davantage pour les personnes LGBT+ ? Je n’aime pas parler de minorités, parce que c’est un mot qui me fait mal, mais on a une histoire commune, on n’est pas une sous-culture. »

En réponse au message de freaks :


Si je peux me regarder dans un miroir sans voir ni la honte ni le désespoir dans mon regard c est en partie grâce à leur combat.

ça, c'est bien dit !

Bonsoir Stiky

En réponse au message de stiky :


Je le propose à la librairie mais je ne l'ai pas lu.
En tant que tel, il ne m'attire pas vraiment...
Il y aurait eu une histoire à côté des portraits, pourquoi pas, mais il s'agit plus d'une encyclopédie LGBT+ qu'autre chose...
Néanmoins, on ne peut qu'approuver ce travail minutieux que Florent MANELLI a réussi à compiler.

Pour un peu plus d'infos...

Au magazine TETU il expliquait son projet en octobre 2017 :

« J’aurais aimé découvrir ces personnes avant mon coming out, ça aurait pu m’aider à comprendre ma sехualité ou tout simplement à me sentir moins seul. » Surtout dans une période post-mariage pour tous, où la tendance à la normalisation incite la communauté à « rentrer dans un moule hétéro, avec toutes les discriminations que ça engendre contre les mecs effémines, les personnes en surpoids, les noir.es, les asiatiques… » Florent participe ainsi à contrer la déperdition de la mémoire LGBT, pour laquelle la promesse d’un centre d’archives LGBT a mis vingt ans à percer. « On fait cet effort de mémoire pour d'autres communautés, pourquoi pas davantage pour les personnes LGBT+ ? Je n’aime pas parler de minorités, parce que c’est un mot qui me fait mal, mais on a une histoire commune, on n’est pas une sous-culture. »

Merci pour ce complément très parlant !

Comme pour tous les combats idéologique de défense d'un groupe humain, je suis assez admiratif de ces personnes qui se donnent pour donner raison et vie à leurs idées précurseurs.

Après de là à lire ou sacraliser, je ne sais pas faire et pas motivé non plus.

Oui, bien des personnes nous ont ouvert une meilleur acceptation et donné des outils, je pense quand même pour moi même que c'est avant tout moi même qui me suis fait laborieusement mon cheminement compliqué que j'ai assumé.

Heureusement que j'ai pu percevoir grâce à certains précurseur que je n'étais pas une bête immonde et регvегse et surtout que je n'étais pas unique.

C'est ce côté, penser que l'on n'est pas normal qui m'a été le plus difficile

Pour les jeunes générations cela semble évident, mais ce ne l'a pas été et c'est très récent que cet imposition de vie est plus aisée à vivre au grand jour.

Même si on voit ici même que tout n'est pas simple, notamment vis à vis de coming out qui semble encore un gros souci.
Ainsi que l'image que certains ayant leurs pratiques ne facilitent pas l'intégration de ceux qui vivent plus simplement leurs sехualité.

De toute manière une publication est toujours bienvenue.
Je comprends qu'un hommage aux précurseurs se doit d'être.