En réponse au message de studio54street :
Ce qui m insupporte plus que tout, ce sont les fans de.......qui ne trouveront jamais le moindre défaut a celles et ceux qu' ils adulent.
Cette passion pathologique empêche un dialogue sensé et un débat contradictoire.
Le débat et le combat politiques peuvent avoir des ressorts moraux : ainsi dix millions de personnes vivant en-dessous du "seuil de la pauvreté" sont assez représentatifs de la situation faite aux salariés par le faux socialisme de F. Hollande qui aura accouché du capitalisme sans fard d'E. Macron !
Mais si le ressort moral est la vie subventionnée de son épouse, et que l'on s'en scandalise, c'est donc que l'on a besoin d'un chef immaculé et jupitérien (c'est comme ça que l'appelle les journalistes dévots, non ? "Jupiter"). Comme on veut pouvoir adresser un culte ; après tout, sous l'Empire romain, on rendait un culte impérial aux Empereurs vivants !
Oui, s'indigner, être écœuré ! Cependant, à force de faire des fixations sur la prétendue exemplarité que devraient avoir les hommes et femmes politiques (argument dont use et abuse E. Macron lui-même), ce n'est plus de politique sociale, et de fiscalité, et d'abolition de l'impôt sur la fortune, et de la CSG venant en lieu et place des cotisations sociales dues au travailleurs salariées (la CSG avec sa hausse est une formidable dévalorisation du salaire différé) que l'on cause.
L'on cause de détails annexes.
En tant que communiste, je n'ai pas d'idole, et surtout pas le révolutionnaire Lénine, empaillé par l'ennemi majeur des communistes et des révolutionnaires, Joseph Djougachvili Staline ; on a momifié Lénine comme on fabriquerait une icône, c'était une manœuvre du bureaucrate éduqué en litanies et dévotions au séminaire orthodoxe de Tbilissi ; et comme on a créé un corpus de vérités léninistes invariables, la bureaucratie a créé le masque de la fidélité à la ligne politique de Lénine par le moyen de la momie de Lénine.
J'ai tellement d'adulation pour les puissances et autres "chefs" que viendrais-je à rencontrer, par un fâcheux hasard, "Dieu" que je lui dirais de me foutre la paix avec les dévotions dues à sa personne et que, s'il insistait, il aurait mon poing sur la gueule. Dieu inexistant est suffisamment envahissant ; s'il venait à exister, il faudrait le remettre à sa place !
Causer politique, et agir en politique, ce n'est pas commenter la dotation de Madame l'épouse du "chef de l’État" ou alors autant s'enfoncer dans l’œil le petit bout de la lorgnette !