A la faveur de l'automne (page 3) - Le "Blabla" bar

En réponse au message de ever :

Et oui Patrice tu as raison la vie est belle, à, nous d'en savoir croquer les bons morceaux de bien être

EXACTEMENT prendre le temps de flaner les Week-ends un grand bol d air ne peut que nous ouvrir les yeux sur un monde un peu méconnu DAME NATURE ( mais les chataignes grillées hummm j aime la simplicité des choses de nos bonnes grand-meres ) un peu ringard mais c est ce que j aime :)

En réponse au message de ever :

Je vous épargnerais cette belle chanson que j'apprécie pourtant beaucoup ...juste pour dire qu'il y a pleins de noix, figues, mûres, châtaignes et autres en ce moment à qui sait les trouver

Bon c'est vrai que mon topic n'est pas fait pour les citadins, mais sinon vous aimez vous balader pour par exemple faire des châtaignes grillées après votre récolte lol

Instant bucolique ....

Pas besoin de chercher les châtaignes, elles tombent et pour peu que ce soit de haut, et qu'elles tombent de compagnie, avec une grand "lâcher prise" (pas d'affolement : c'est la mode du "développement personnel" qui m'a contaminé), tout à trac, vous verrez une perlée de sang, vous tâterez une bosse sur le crâne, et vous cueillerez le fruit déjà prêt à consommer grâce à votre crâne de taureau !

Quant à gauler les noix, c'est un sport bien masculin, hélas pas donné à tout le monde, mais bien sympathique !

Hummm les belles ballades en foret quand nous etions enfants j adorais( nostalgie quand tu nous tiens ..!! )

Bonsoir Ever,

Sur Angers nous avons la chance d'avoir de grands espaces boisés et, comme c'est une ville à taille humaine, nous sommes à proximité de la campagne avec de belles forets, de quoi se régaler de bonnes châtaignes ramassées lors d'une agréable balade un dimanche après-midi.

Comme quoi tout ce qui est bon a des piques autour ...

En réponse au message de ever :

Comme quoi tout ce qui est bon a des piques autour ...

C'est pour mieux protéger mon trésor, mon enfant.

Yes, tu as tout à fait raison Ever, l'automne est une très belle saison même si je préfère de loin l'été et la сhаlеuг !!!
En automne, on trouve pas mal de bonnes choses dans les bois, des petits trucs sympas que l 'on peut déguster ensuite seul ou en compagnie ce qui est beaucoup mieux !!!
Et c'est vrai que si nous étions plus proche nous pourrions aller ensemble sous les bois à la recherche de tous ces petits trèsors !!!!

Ayant été élevé à la campagne, j'ai toujours considéré que l'automne commençait avec les pommes et se terminait avec les coings. Et entre les deux, noix, châtaignes, chanterelles, trompettes de la mort, giroles et cèpes.

Si l'automne a cultivé mon goût pour les nourritures terrestres (la seule reconnaissance qui vaille demeure celle du ventre), il a aussi éduqué mon goût pour celles de l'esprit, lorsque - collégien - je plongeais sans rien en attendre dans les Mémoires d'Outre-Tombe. Le livre premier. La naissance. L'automne. Les caprices des éléments reliés aux caprices de l'âme. Une fenêtre ouverte sur une mer à perte de vue. La mémoire, avide de sa postérité, reconstruit hors d'elle-même les déferlantes qui ont battu la mesure d'une vie tournée vers le point de fuite inaccessible de l'horizon.

Dit ainsi, la niaiserie est affligeante. À 13 ans, la découverte de cet automne fапtаsmé m'a portant fait entrer dans le romantisme. Une première porte ouverte vers les émotions littéraires.

En réponse au message de hermann_a_mes_cotes :

Ayant été élevé à la campagne, j'ai toujours considéré que l'automne commençait avec les pommes et se terminait avec les coings. Et entre les deux, noix, châtaignes, chanterelles, trompettes de la mort, giroles et cèpes.

Si l'automne a cultivé mon goût pour les nourritures terrestres (la seule reconnaissance qui vaille demeure celle du ventre), il a aussi éduqué mon goût pour celles de l'esprit, lorsque - collégien - je plongeais sans rien en attendre dans les Mémoires d'Outre-Tombe. Le livre premier. La naissance. L'automne. Les caprices des éléments reliés aux caprices de l'âme. Une fenêtre ouverte sur une mer à perte de vue. La mémoire, avide de sa postérité, reconstruit hors d'elle-même les déferlantes qui ont battu la mesure d'une vie tournée vers point de fuite inaccessible de l'horizon.

Dit ainsi, la niaiserie est affligeante. À 13 ans, la découverte de cet automne fапtаsmé m'a portant fait entrer dans le romantisme. Une première porte ouverte vers les émotions littéraires.

J'aimerais me déguiser en châtaigne pour que tu viennes me ramasser, là, entre une girole et deux cèpes.

En réponse au message de pegase49 :


J'aimerais me déguiser en châtaigne pour que tu viennes me ramasser, là, entre une girole et deux cèpes.