Mugissements dans l'âtre, et vagabonde l'âme
Ultime du foyer... Rivière du calame,
Fluez pour rafraîchir et tisons et brandons
Rivalisant d'ardeur ; les rêves des chatons,
- Animaux sibyllins, du charbon les oracles -,
Placent devant nos yeux les vapeurs des miracles.
Et l'humain incrédule observe un mouvement
Des moustaches hyperboliques de cet aimant
Noyé dans la noirceur de la nuit, et ses griffes
Obliquent vers la proie, et étouffent, et agrippent
Chaleureusement les souriceaux étonnés,
A grand-peine esquissés dans leurs naïvetés,
Là où remuent les airs. Et voilà que les souffles
Frémissants des orages électrisent les temps,
Étirent les blancheurs, bannissent les autans,
Livrant la silhouette des victimes alertes !
A la mode japonaise : en ceci que les Japonais - à une époque de classique raffinement - avaient l'habitude de composer, les uns à la suite des autres, des textes, formant une sorte de guirlande !
Merci Cisco, c'est un рlаіsіг véritable.
Voilà qui est stimulant, et point rabaissant !