En réponse au message de pegase49 :
Ceci dit, Charles X vivait avec son temps...
Pourquoi cela ne serait-il pas valable avec Louis XX?
Je crois surtout que Charles X vivait à rebours de son temps.
![](/img/smileys/icon_wink.png)
En réponse au message de pegase49 :
Certes il est Catholique et prône les valeurs de l'église, mais cela est-il vraiment néfaste pour le peuple?
Louis XX est un homme de son temps, il va prendre en considération les évolutions de la société et composer avec. ![](/img/smileys/icon_smile.png)
La coutume successогаlе au nom de laquelle Louis XX brigue le trône est considérée comme révélatrice de la volonté manifestée par Dieu pour élire une famille et unique à la tête de la France ; et, en son sеіп, une seule personne, par le seul fait de sa naissance et indépendamment de tout mérite personnel.
Je refuse que la volonté de Dieu, entendue par la religion catholique, devienne l'un des moteurs et des principes des institutions françaises.
En plus, cette coutume demeure archaïque et misogyne, au regard de nos avancées sociales :
- Elle est indifférente aux mérites personnels du chef de l’État.
- Elle érige l'inégalité naturelle des hommes en principe.
- Elle interdit à un roi d'être écarté du trône pour inaptitude, ou empêchement. Un roi ne peut même pas abdiquer ou renoncer pour quelque motif que ce soit.
- Elle refuse aux femmes le droit de régner.
- Elle refuse aux femmes de sang royal le droit de transmettre la couronne.
- Elle confère aux ainés un droit supérieur à celui des cadets.
- Elle refuse à un non catholique le droit de régner.
Etc.
Dans la France actuelle plurireligieuse (sans compter les déistes, les athées entre autres nuances autour de ces dernières catégories), faire de la confession catholique une condition nécessaire pour régner, et enfermer les institutions dans le carcan de l'idéal catholique demeure bien plus clivant que rassembleur.
Un système politique et social dans lequel toutes les religions sont traitées à égalité - et mises en dehors de l'appareil d'État - me semble bien meilleur garant de la paix sociale.