Attentive aux rameaux, à leur mutisme en liesse, - Littérature & poésie

Qui va cueillir les lourds lilas pour ma jeunesse
Vite emportée et ranimer l'éternité
Des transparences au ciel et du val abrité ?
Les nuages essuyés par le vent dans sa presse

Se relèguent en hiver et ma paresse,
Qui s'accoutume aux sucs et à l'avidité
D'un azur idéal, est une piété
Attentive aux rameaux, à leur mutisme en liesse,

Aux veinules et aux nœuds, au vigoureux premier
Engouement de la sève dressant la pluviale
Ardeur au creux des arbres pour lever le cimier

De l'été coutumier, déployer la vitale
Mémoire incendiaire d'un amour autrefois
Parvenus à ses fins - en est perdu l'émoi !



Serge (Climax)

Merci Serge ; j'ai de quoi nourrir mes rêves ...
Bonne et douce nuit

Didmi, j'ai le cœur en charpie, mais si ce texte te donnait un cadre pour déployer tes rêves ce ne serait pas rien ! Tu me raconterais ??? Merci !

D'accord Serge .... si je m'en souviens ! 💋

Bonjour Serge,

Cadeau, pour colorer tes écrits !

Je pensais à Simon qui m'avait une année donné un bouquet et un sweet ; le mot - gardé - dit "Pour toi les premiers lilas + le sweet marlboro, сâlіпs, Sim" ; voilà pourquoi les lilas me font pleurer !

Merci Textoo !

Ah bravo textoo! Fallait en choisir d'autres!
Tiens! Des gloriosa Serge! Un sourire!

Lessismore, les Gloriosa sont des fleurs très aériennes et solides sur leurs tiges, avec des raffinements de formes et surtout des couleurs vives ; c'est une fleur émouvante comme aurait aimé Simon mais - aussi - comme moi je les préfère.

Les lilas répandent des parfums qui portent souvent à l’écœurement, insinuant, persistant, et avec la lourdeur des confinements mortuaires (lâchons le mot).

Ma grand-mère maternelle adorait son massif de lilas, et en plein air, quand le Rhône avait encore des lônes, dans ce jardin ԁоmіпапt la route du rivage, c'était une odeur diffuse et des couleurs changeantes et subtiles : les lilas sont très divers !

Personne n'est devin ; comme si je devinais moi les associations d'idées actives qui vont me porter à pleurer pour Simon, Textoo ne pouvait pas prévoir !

Less, tu es une dogmatique anti-freudienne (à la mode de Michel Onfray), une titilleuse (si, Madame), une passionnée (tiens, comme moi), une provocatrice (moi aussi, tiens) mais tu as du cœur, aussi le reste passe au second рlап !

Oups, sorry Serge, pour me faire pardonner, ce magnifique Bonsaî !

Et voila que tu lui offres des arbres mutilés xD trop fort ce textoo!