--- Ah Misterno, ce grand démocrate "socialiste" qu'est le maire de Paris, l'égérie des riches hоmоsехuеls, a toujours eu des affinités avec la Tunisie mais comme il fait partie de la "jet-set", il va de soi (d'autant plus qu'il est acquis à l'ordre social) que tout régime issu du Néo-Destour (le parti qui a conduit la Tunisie à l'indépendance avec Habib Bourguiba) lui convient parfaitement, à cet amoureux vacancier de la Tunisie & que le despote est estimable pour lui. Il va donc le recevoir ? C'est dans l'ordre des choses : un Ben Ali vaut mieux qu'un clandestin qu'on reconduira à la frontière ; telle est la morale de Monsieur Delannoë.
Le mépris des "socialistes" pour les ex-peuples coloniaux, qu'en leur temps, au pouvoir, ils ont réprimés dans le sang (cf. le nouveau livre, présent sur les étalages des bonnes librairies, de l'historien -spécialiste de l'Algérie, un "pied-noir"- Benjamin Stora et un autre auteur sur la guerre d'Algérie et François Mitterrand, agissant comme Ministre de la Justice, faisant couper la tête des indépendantistes algériens, n'accordant aucune grâce et partisan de la France de Paris à Dakar), leur mépris va de la condescendance envers les Arabes à la franche détestation ("ces peuples ont les régimes qu'ils méritent").
--- L'enthousiasme des jeunes issus de l'émigration tunisienne fait рlаіsіг à voir ; et étant un Français internationaliste, je comprends tout à fait le malaise identitaire, les entre-deux de ces jeunes gens, qui sans aucun doute pour la plupart sont de nationalité française.
J'ai vécu avec un Portugais de France, et je peux te dire que, quelquefois, j'en ramassais plein la gueule (c'est le terme) à propos de la France ; il a les deux nationalités & il est dans l'entre-deux, dans la nostalgie du Portugal.
C'est ainsi : les personnes n'ont pas une identité mais des identités qui se chevauchent, qui s'intriquent, qui se mettent en avant tandis qu'une autre se met en arrière-рlап, suivant les moments mouvants.