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Bac philo (post pour les jeunes) (page 2) - Homosexualité

Sujet de discussion : Bac philo (post pour les jeunes)
  • aegon Membre occasionnel
    aegon
    • 19 juin 2012 à 13:39
    Perso j'avais que gagne-t-on en travaillant? :D
  • prechiprecha Membre pionnier
    prechiprecha
    • 19 juin 2012 à 14:07
    Envisager dans un premier temps de définir ce qu'est le devoir et ce qu'est la vérité pour que l'on tente de parler de la même chose, et ainsi contrruire une reflexion......et de comprendre comment ces deux concepts peuvent ou non s'articuler......
  • angel94 Membre élite
    angel94
    • 19 juin 2012 à 15:19
    Voilà,le BAC PHILO,viens de se finir à nancy,au lycèe H.POINCARRE.
    Voici,les deux questions posèes pour cette épreuve:

    Avons nous le devoir de chercher la vèritè?

    Serions nous libres sans l'état?

    ok pour repondre a ton message perso je vais tenter d'être clair lol!
    Question 1) nous avons le devoir de chercher la vérité, même si elle fait mal parfois car elle nous permet d'avancer! ceux qui ne cherchent pas la vérité son tout simplement des Ьuttés ou alors des inconscients qui ne veulent pas aller plus loin dans leur milieu sociale. on a tous besoin de chercher la vérité, si on ne la trouvais pas, ignorants nous serions! j'ose imaginer quand meme que les gens cherchent à se cultiver et non pas à rester comme moi sur un mode TETU (je ne parle pas du magasine! non non je ne le lis pas) mais sur le tetu tout cours! En disant je sais je sais, alors qu'en VERITE je ne sais pas et je reste sur mes idées fausses! (ca c'est quand je parle politique en famille)

    Question 2) Ouiiii nous serions tout à fait libre si l'etat n'existait pas! Désolé, je n'avais pas bien lu la question sur mon premier poste. L'Etat nous oblige à respecter des lois débiles pour la plupart, je ne dis pas que tout n'est pas bien fait, mais tout de même! si nous étions libre réellement, nous pourrions faire ce que nous voudirons lorsque nous le voudrions, malheureusement ce n'est pas le cas. d'un autre côté, l'Etat est important, du fait que se serait l'anarchie sans lui... (vous allez me dire que ca l'est tout de meme.. mais moins que celle que j'ai vu dans un cauchemars il y a peu ou je me vengeais en découpant les tetes de tous ceux que je n'aime pas et qu'ensuite je m'obligeais à tout nettoyer...) psychopathe! donc voilà mes réponse plus évoluées ou non sur tes deux questions! et tu as le рlаіsіг de pouvoir noter ma rédaction de philo pour laquelle j'ai eus une note maximale de 10 au Bac sur le travail des enfants! cool non? moi je dis le correcteur avait tout simplement bu avant de corriger ma copîe!
  • 0ppy Membre émérite
    0ppy
    • 19 juin 2012 à 15:21
    Pour les jeunes ?! ... Bref, déjà un débat dessus ^^ Je vais pas m'y mettre.

    Avons nous le devoir de rechercher la vérité ? !

    --> Non. Le devoir ? Nous serions donc obligé de trouver cette vérité ?!. Je ne pense pas. Même si l'humain fonctionne comme ca ... a vouloir tout savoir sur tout. Je pense pas que nous sommes obligés.
    Surtout une vérité qui peut déranger et qui fait mal !!
    Je peux prendre l'exemple de mon père ... Qui ne sait pas que je suis gay. Même si au fond il le sait, il veut pas que je lui dise. Car il saurait la vérité , et il serait mal ;).
    Donc c'est mieux pour nous deux ! :)


    Serions nous libre sans l'état ?!

    --> Oui nous serions libre dans un sens puisque ce serait l'anarchie totale .... Mais dans un autre sens nous ne serions pas libre. Au moindre pas dans la rue, on peut se faire agresser, tuer ... ! Il n'y aurait plus de loi, de règles ... !


    Voila x)
  • loveforever54 Membre expérimenté
    loveforever54
    • 19 juin 2012 à 17:13
    --> Non. Le devoir ? Nous serions donc obligé de trouver cette vérité ?!. Je ne pense pas. Même si l'humain fonctionne comme ca ... a vouloir tout savoir sur tout. Je pense pas que nous sommes obligés.
    Surtout une vérité qui peut déranger et qui fait mal !!
    Je peux prendre l'exemple de mon père ... Qui ne sait pas que je suis gay. Même si au fond il le sait, il veut pas que je lui dise. Car il saurait la vérité , et il serait mal ;).
    Donc c'est mieux pour nous deux ! :)

    ouii,pas facile comme question,il y a la vèritè directe et celle de la pensèe......MERCI,bien rèpondu
  • loveforever54 Membre expérimenté
    loveforever54
    • 19 juin 2012 à 18:02
    Libre réellement, nous pourrions faire ce que nous voudirons lorsque nous le voudrions, malheureusement ce n'est pas le cas. d'un autre côté, l'Etat est important, du fait que se serait l'anarchie sans lui... (vous allez me dire que ca l'est tout de meme.. mais moins que celle que j'ai vu dans un cauchemars il y a peu ou je me vengeais en découpant les tetes de tous ceux que je n'aime pas et qu'ensuite je m'obligeais à tout nettoyer...) psychopathe! donc voilà mes réponse plus évoluées ou non sur tes deux questions! et tu as le рlаіsіг de pouvoir noter ma rédaction de philo pour laquelle j'ai eus une note maximale de 10 au Bac sur le travail des enfants! cool non? moi je dis le correcteur avait tout simplement bu avant de corriger ma copîe!

    C'est effectivement ce que je me suis dit......il faut un état correcteur,sans être trop dictateur,ni trop liberal....donc VIVRE,le mieux possible(sic,merci de vos tèmoignages)
  • lucas_s Membre élite
    lucas_s
    • 19 juin 2012 à 19:00
    Bon, je me considère encore jeune alors je vais répondre (mais pourquoi cette discrimination ?)

    Bref, j'ai juste епvіе de répondre sur la vérité ! Je pense que toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire et qu'il n'existe pas forcément une vérité universelle ! Chacun possède sa propre vérité subjective parfois ! Alors, à quoi bon chercher la vérité des autres si ce n'est pour mieux les comprendre ?
  • lologay Membre élite
    lologay
    • 19 juin 2012 à 19:06
    --> Non. Le devoir ? Nous serions donc obligé de trouver cette vérité ?!. Je ne pense pas. Même si l'humain fonctionne comme ca ... a vouloir tout savoir sur tout. Je pense pas que nous sommes obligés.
    Surtout une vérité qui peut déranger et qui fait mal !!
    Je peux prendre l'exemple de mon père ... Qui ne sait pas que je suis gay. Même si au fond il le sait, il veut pas que je lui dise. Car il saurait la vérité , et il serait mal ;).
    Donc c'est mieux pour nous deux ! :)

    ouii,pas facile comme question,il y a la vèritè directe et celle de la pensèe......MERCI,bien rèpondu

    Je te rejoins sur ce coup là Oppy , bien vu ))
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 19 juin 2012 à 22:17
    - Le deuxième sujet est passionnant, parce qu'il met en jeux diverses conceptions de l'Etat, la marxiste (l’État est la superstructure qui permet aux classes possédantes des moyens de production et d'échange d'asseoir leur pouvoir, grâce à un appareil de répression et une superstructure idéologique, où l’État se donne comme neutre et au-dessus des classes sociales), celle de Rousseau (l’État provenant du contrat social est une délégation par chacun de sa force à une entité qui régule les relations humaines par l'exercice singulier de la police à lui seul délégué et appartenant), et bien d'autres ; et là il faut absolument mettre en évidence par des exemples tirés de l'anthropologie, dont des classiques comme Pierre Clastres, que l’État est une création récente (relativement, bien qu'en Chine il soit millénaire), que des sociétés vivent et se régulent sans État aucun, au travers de "Grands Hommes" (traduction française de "Big Men") [Voir Maurice Ԍоԁеlier], grands hommes qui sont plus redevables de leur choix comme modérateurs à la société que ne leur sait gré la société (ils doivent acquitter comme une sorte de dette, par de multiples cadeaux et des fêtes).

    Identifier la liberté et sa garantie avec un appareil d’État et son corpus de lois est donc une illusion très contemporaine, un effet de l'idéologie ԁоmіпапtе qui diffuse à travers toute la société, portée qu'elle est par l'éducation normative, les préjugés inculqués, et les intérêts qu'a l’État à camoufler sa nature partisane de classe, à passer pour éternel, ou du moins pour indispensable aux libertés, à leur définition, et à leur exercice, alors que l'Etat tel que nous le connaissons définit surtout les droits des propriétaires des moyens de production et les sous-droits des travailleurs "libres contractants" (et que le code du travail lui fut arraché, conquête de la démocratie ouvrière !), alors qu'il a existé et existe toujours des sociétés - dont nous avons à apprendre - où l’État n'a pas à "dépérir" (thèse marxiste) ou "être de suite aboli" pour être remplacé par la libre coopération et l'union des unités de production gérées par les travailleurs (thèse anarchiste).

    OUI, IL Y A DES SOCIÉTÉS OU L’ÉTAT N'EST PAS !!! Périphériques, ces société ont été pour la plupart absorbées par le grand marché mondial de la main-d’œuvre et par la division internationale du travail, mais il n'empêche :

    IL FAUT LIRE PIERRE CLASTRES !!! Ou le relire ! La plupart de ses ouvrages ont été publiés aux éditions du Seuil et chez Minuit.

    --- Par ailleurs, il y a de magnifiques développements à faire sur liberté et désir,

    liberté et autrui (mon semblable, mon frère - mon ennemi ?),

    liberté et mesure (comme l'exemple des temps des grecs anciens, tels que nous l'a transmis Homère est éclairant : une démocratie des guerriers égaux, où prennent la parole, avec le foyer au milieu, les aristocrates armés, qui persuadent par la mesure de leurs paroles et non par leur fougue !!!),

    liberté et folie (le cas de l'irresponsabilité pénale d'un criminel fou ou d'un dément dont la conscience a été obscurcie au moment fatal pose le cas d'une manière gravissime ; l'irresponsabilité pénale ne signifie pas que le procès n'aura pas lieu mais que la peine, il ne pourra pas la purger, serait-elle prononcée, en tout cas dans un État vraiment démocratique, ce qui n'est pas le cas des États-Unis d'Amérique du Nord où des idiots ont été électrocutés) ,

    liberté et inconscient (l'inconscient est-il une "théorie" qui justifie tout et n'importe quoi, ou la psychanalyse a-t-elle pour but de rendre conscient les mobiles inconscients de notre action, et donc de me rendre plus autonome, plus responsable et plus libre ?)

    liberté effective et liberté potentielle (un homme interdit de parole est-il libre par le seul effet de l'exercice de sa pensée ?),

    liberté et tolérance,

    liberté et laïcité (la laïcité neutralisant le champ politique rend possible la coexistence sur un рlап d’égalité de tous les citoyens, par la mise à plat et la libre discussion de tout absolu, d'abord théologique, et par le non-immixtion des Églises et des Cultes dans cet espace politique - 1) La République garantit la liberté de conscience - 2) La République ne reconnaît, ne salarie et ne subventionne aucun culte - ce que la Cinquième République française, par ses subventions aux écoles privées à plus de quatre-vingt-quinze pour cent catholiques ne respecte pas),

    etc...


    Un jeune professeur de cinquante-deux ans !



    PS : Je suis de LYON, de la ville où Étienne DOLET, l'imprimeur, l'humaniste, le traducteur a vécu ; il a été brûlé par l'Inquisition parce qu'il ne croyait pas aux dogmes chrétiens, parce qu'il croyait à l'immensité sans bornes possibles de la pensée, parce qu'il croyait d'abord à l'indépendance de la pensée, parce qu'il était un homme que les cafards d'hier et d’aujourd’hui ont toujours jugé "trop libre et cherchant sa mort".

    Voyez si je pourrais continuer longtemps sur ce thème de la liberté !!!

    Et j'ai eu la chance de "faire" huit heures de philosophie par semaine en terminale, avec un professeur de philosophie, Alain Renaut, un des animateurs et le principal programmateur du défuпt Festival du Film International de Saint-Etienne, du temps de la municipalité de Joseph Sanguedolce, festival que la droite - malgré son immense succès populaire - aura bazardé aussitôt, avec sa venue "aux affaires".

    Alain Renaut pratiquait et il pratique toujours la philosophie discursive et de choc : il PENSAIT devant nous, en marchant à travers la salle de cours. Impressionnant que cette pensée qui se mettait en marche et en vie ! Ses notes, il ne les lisait pas pendant son cours, mais avant ; son cours, il le pensait et le parcourait de nouveau, avec nous !!!

    Cela donne l'amour de la philosophie pour une vie entière !
  • sophie111 Membre occasionnel
    sophie111
    • 20 juin 2012 à 12:03
    - Le deuxième sujet est passionnant, parce qu'il met en jeux diverses conceptions de l'Etat, la marxiste (l’État est la superstructure qui permet aux classes possédantes des moyens de production et d'échange d'asseoir leur pouvoir, grâce à un appareil de répression et une superstructure idéologique, où l’État se donne comme neutre et au-dessus des classes sociales), celle de Rousseau (l’État provenant du contrat social est une délégation par chacun de sa force à une entité qui régule les relations humaines par l'exercice singulier de la police à lui seul délégué et appartenant), et bien d'autres ; et là il faut absolument mettre en évidence par des exemples tirés de l'anthropologie, dont des classiques comme Pierre Clastres, que l’État est une création récente (relativement, bien qu'en Chine il soit millénaire), que des sociétés vivent et se régulent sans État aucun, au travers de "Grands Hommes" (traduction française de "Big Men") [Voir Maurice Ԍоԁеlier], grands hommes qui sont plus redevables de leur choix comme modérateurs à la société que ne leur sait gré la société (ils doivent acquitter comme une sorte de dette, par de multiples cadeaux et des fêtes).

    Identifier la liberté et sa garantie avec un appareil d’État et son corpus de lois est donc une illusion très contemporaine, un effet de l'idéologie ԁоmіпапtе qui diffuse à travers toute la société, portée qu'elle est par l'éducation normative, les préjugés inculqués, et les intérêts qu'a l’État à camoufler sa nature partisane de classe, à passer pour éternel, ou du moins pour indispensable aux libertés, à leur définition, et à leur exercice, alors que l'Etat tel que nous le connaissons définit surtout les droits des propriétaires des moyens de production et les sous-droits des travailleurs "libres contractants" (et que le code du travail lui fut arraché, conquête de la démocratie ouvrière !), alors qu'il a existé et existe toujours des sociétés - dont nous avons à apprendre - où l’État n'a pas à "dépérir" (thèse marxiste) ou "être de suite aboli" pour être remplacé par la libre coopération et l'union des unités de production gérées par les travailleurs (thèse anarchiste).

    OUI, IL Y A DES SOCIÉTÉS OU L’ÉTAT N'EST PAS !!! Périphériques, ces société ont été pour la plupart absorbées par le grand marché mondial de la main-d’œuvre et par la division internationale du travail, mais il n'empêche :

    IL FAUT LIRE PIERRE CLASTRES !!! Ou le relire ! La plupart de ses ouvrages ont été publiés aux éditions du Seuil et chez Minuit.

    --- Par ailleurs, il y a de magnifiques développements à faire sur liberté et désir,

    liberté et autrui (mon semblable, mon frère - mon ennemi ?),

    liberté et mesure (comme l'exemple des temps des grecs anciens, tels que nous l'a transmis Homère est éclairant : une démocratie des guerriers égaux, où prennent la parole, avec le foyer au milieu, les aristocrates armés, qui persuadent par la mesure de leurs paroles et non par leur fougue !!!),

    liberté et folie (le cas de l'irresponsabilité pénale d'un criminel fou ou d'un dément dont la conscience a été obscurcie au moment fatal pose le cas d'une manière gravissime ; l'irresponsabilité pénale ne signifie pas que le procès n'aura pas lieu mais que la peine, il ne pourra pas la purger, serait-elle prononcée, en tout cas dans un État vraiment démocratique, ce qui n'est pas le cas des États-Unis d'Amérique du Nord où des idiots ont été électrocutés) ,

    liberté et inconscient (l'inconscient est-il une "théorie" qui justifie tout et n'importe quoi, ou la psychanalyse a-t-elle pour but de rendre conscient les mobiles inconscients de notre action, et donc de me rendre plus autonome, plus responsable et plus libre ?)

    liberté effective et liberté potentielle (un homme interdit de parole est-il libre par le seul effet de l'exercice de sa pensée ?),

    liberté et tolérance,

    liberté et laïcité (la laïcité neutralisant le champ politique rend possible la coexistence sur un рlап d’égalité de tous les citoyens, par la mise à plat et la libre discussion de tout absolu, d'abord théologique, et par le non-immixtion des Églises et des Cultes dans cet espace politique - 1) La République garantit la liberté de conscience - 2) La République ne reconnaît, ne salarie et ne subventionne aucun culte - ce que la Cinquième République française, par ses subventions aux écoles privées à plus de quatre-vingt-quinze pour cent catholiques ne respecte pas),

    etc...


    Un jeune professeur de cinquante-deux ans !



    PS : Je suis de LYON, de la ville où Étienne DOLET, l'imprimeur, l'humaniste, le traducteur a vécu ; il a été brûlé par l'Inquisition parce qu'il ne croyait pas aux dogmes chrétiens, parce qu'il croyait à l'immensité sans bornes possibles de la pensée, parce qu'il croyait d'abord à l'indépendance de la pensée, parce qu'il était un homme que les cafards d'hier et d’aujourd’hui ont toujours jugé "trop libre et cherchant sa mort".

    Voyez si je pourrais continuer longtemps sur ce thème de la liberté !!!

    Et j'ai eu la chance de "faire" huit heures de philosophie par semaine en terminale, avec un professeur de philosophie, Alain Renaut, un des animateurs et le principal programmateur du défuпt Festival du Film International de Saint-Etienne, du temps de la municipalité de Joseph Sanguedolce, festival que la droite - malgré son immense succès populaire - aura bazardé aussitôt, avec sa venue "aux affaires".

    Alain Renaut pratiquait et il pratique toujours la philosophie discursive et de choc : il PENSAIT devant nous, en marchant à travers la salle de cours. Impressionnant que cette pensée qui se mettait en marche et en vie ! Ses notes, il ne les lisait pas pendant son cours, mais avant ; son cours, il le pensait et le parcourait de nouveau, avec nous !!!

    Cela donne l'amour de la philosophie pour une vie entière !

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