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stiky Membre suprême

9 juin 2019 à 12:27

Bonjour,

Non, ce n'est pas un topic sur le film mais bel et bien sur le livre ! Un petit rappel suite au sujet de Vany datant d'avril lorsqu'il nous a présenté le film.

CONLEY, Garrad : Boy Erased. 2019 : éditions Autrement. 384 pages. 21,90€

Résumé

Arkansas, 2004. Garrard a dix-neuf ans lorsque ses parents apprennent son hоmоsехualité. Pour ces baptistes ultraconservateurs, la chose est inconcevable : leur fils doit être «guéri». Garrard est conduit dans un centre de conversion, où tout est mis en œuvre pour le forcer à changer. Où la Bible fait loi. Où Harry Potter est un livre déviant, où écouter Beethoven est interdit. Où on lui inflige une véritable torture mentale pour corriger sa prétendue déviance. Mais comment cesser d'être soi-même ?

Entre Call Me By Your Name d'André Aciman et Pourquoi être heureux quand on peut être normal ? de Jeanette Winterson, Boy Erased est une immersion glaçante dans l'intégrisme religieux, le portrait émouvant d'un jeune gay en plein doute mais aussi un message d'espoir sur l'affirmation de soi. Récit autobiographique acclamé par la critique et les lecteurs, traduit dans le monde entier, Boy Erased est adapté au cinéma en 2019 par Joel Edgerton avec Lucas Hedges, Nicole Kidman et Russell Crowe.

Avis

Le livre en lui-même est superbe ! On voit cette difficulté qui règne entre religion, famille, société et hоmоsехualité. De comment se déroulent les thérapies de reconversion. Un livre choc qui construit voire détruit les victimes de ces thérapies. Puissant et inoubliable, ce livre nous entraîne dans les méandres psychologiques d'un jeune garçon qui souhaite guérir de son hоmоsехualité car tiraillé par une famille de baptiste mais qui, de fil en aiguille, va se rendre compte qu'il est ce qu'il est, un hоmоsехuеl. Acceptant petit à petit sa condition jusqu'à vivre sa vie comme il l'entend mais toujours avec cette pointe de culpabilité en lui. La normalité ou la difficulté ?

Histoire vraie, autobiographie, de Garrad CONLEY qui milite désormais contre ces centres de thérapie qui ne devraient plus exister !

Bref, on va plutôt s'intéresser aux différences et ressemblances entre le film et le livre.

Ressemblances :
- L'arbre généalogique est bel et bien étudié ;
- Le garçon que dénonce Garrad fait exactement la même chose dans le roman, de même que celui que Garrad rencontrera dans une galerie d'arts ;
- Les parents de Garrad agissent de la même manière dans le film et dans le roman ;
- Les interdictions de LIA sont identiques ;
- La visite chez le Dr. Julie se passe de la même manière.

Différences :
- Dans le livre, LIA est montré de manière moins choquante. Il n'y a pas de méchanceté physique. Pas de morts. Et quand Garrad quitte LIA, ce n'est pas violent comme dans le film. Tout se passe calmement ;
- Le film mentionne une mère ayant une jeunesse décadente à un moment, le livre non ;
- Chloé, l'ancienne petite-amie de Garrad, a un frère hоmоsехuеl. On ne le présente pas dans le film ;
- Le père de Garrad emmène son film dans une prison pour l'aider dans son travail de futur prédicateur. Chose qu'on ne voit pas dans le film ;
- LIA apparaît très peu dans le roman contrairement au film. Le livre met l'accent sur Garrad et ses sentiments, ses amis, etc.
- Personne ne sait ce qu'il se passe à LIA dans le roman, Garrad est le seul à partir.

Pour résumer, la famille et les sentiments de Garrad sont respectés mais LIA non, quelle version est la vraie ? Alors certes, LIA n'est pas tout rose dans la vie mais le film est peut-être allé trop loin par rapport à la réalité des choses ? On ne saura pas pour cette version... Mais j'imagine que le film montre un ensemble qui existe dans d'autres centres vu que Garrad a écrit le roman des années après sa thérapie, ne sachant que faire vis-à-vis de sa famille et de lui-même. Il a sûrement découvert les horreurs cachées dans les autres centres. Raison pour laquelle le film se concentrerait plus sur LIA.

Bref, n'hésitez surtout pas à lire le livre qui donne des passages inconnus vis-à-vis du film et qui sont tout aussi géniaux que ce qu'il a pu nous montrer sur le grand écran !

Rappel de la Ьапԁе annonce :

vany Membre élite

9 juin 2019 à 13:07

La médecine a fait des progrès depuis la sortie de ce film qui date de 2018

plus besoin de thérapie qu'on pourrait qualifier de barbare pour qu'un homme ou une femme retrouve ces instincts sехuеls naturels.

Il y a le suppositoire mis au point par une chercheuse Koweitienne qui guérit l'hоmоsехualité, il a pour effet de tuer le p'tit vers qui se nourrit de sрегmе et qui se développe dans le tгоu de pet, c'est ce maudit p'tif vers qui fait en sorte que l'on deviens tapette... simple et efficace apparemment!

PS: disponible en bleu pour les hommes et rose pour les femmes, par contre l'article ne mentionne pas comment fait le p'tit vers pour trouver sa nourriture dans le péteux des femmes lesbiennes, à suivre...

https://www.lci.fr/insolite/koweit-une-chercheuse-dit-avoir-cree-des-suppositoires-pour-guerir-l-hоmоsехualite-2119579.html

stiky Membre suprême

9 juin 2019 à 13:14

Mwhéhéhéhéhé !
On devrait lui décerner le Nobel scientifique

benoitdeprincy Membre élite

9 juin 2019 à 14:09

En réponse au message de vany :

La médecine a fait des progrès depuis la sortie de ce film qui date de 2018 plus besoin de thérapie qu'on pourrait qualifier de barbare
"""""
pour qu'un homme ou une femme retrouve ces instincts sехuеls naturels.
""""""
Il y a le suppositoire mis au point par une chercheuse Koweitienne qui guérit l'hоmоsехualité, il a pour effet de tuer le p'tit vers qui se nourrit de sрегmе et qui se développe dans le tгоu de pet, c'est ce maudit p'tif vers qui fait en sorte que l'on deviens tapette... simple et efficace apparemment!

PS: disponible en bleu pour les hommes et rose pour les femmes, par contre l'article ne mentionne pas comment fait le p'tit vers pour trouver sa nourriture dans le péteux des femmes lesbiennes, à suivre...

https://www.lci.fr/insolite/koweit-une-chercheuse-dit-avoir-cree-des-suppositoires-pour-guerir-l-hоmоsехualite-2119579.html

wolfi Membre suprême

9 juin 2019 à 14:31

Excellent Stiky, tu vas pouvoir étendre ton travail de librairie Bd à celui de littéraire et proposer tes critiques et conseils

La majorité du temps, les adaptateurs de livre à film, changent le scénario pour qu'ils captent plus et avec une action.

Certains préfèrent les livres d'autres les films
ce que j'aime faire c'est voir un film adapté puis le lire, ca me facilite grandement l'accès au livre en ayant des visages, des corps, des situations et décors dans ma lecture

merci stiky

Vany, je croyais que tu inventais, mais tu dis que c'est réel une telle vision de l'hоmоsехualité

et ben, on est pas sorti de l'auberge espagnole si chacun y apporte ses ingrédients loufoques

parfum-de-femme Membre élite

9 juin 2019 à 15:03

En réponse au message de stiky :

Histoire vraie, autobiographie, de Garrad CONLEY qui milite désormais contre ces centres de thérapie qui ne devraient plus exister !

Cela me fait penser à une discussion récente sur le caractère inné ou acquis de l'hоmоsехualité…

Ce jeune élevé, semble t'il (théoriquement) à des années lumières de l'hоmоsехualité et qui se révèle pourtant pédé au grand désarroi de ses proches.

En filigrane, sa "vocation" homo…
Son corollaire logique de constitution homo qui rend illusoire une quelconque thérapie de conversion.
Donc, une démarche inconséquente de la part de son entourage familial.

Présenté comme cela, il y a une cohérence d'ensemble…

Maintenant, c'est faire totalement abstraction de la force de l'interdit.

L'hоmоsехualité formellement défendu qui voit, par opposition, son attrait non plus défendu mais… défendu.

De l'interdit par défense à la promotion par l'interdit; même Parmentier y avait pensé pour ses patates…

Bref, je n'ai ni vu le film, ni lu le livre mais ça m'intéresse de savoir le cheminement de ce jeune de l'hоmоsехualité en tant qu'interdit vers l'hоmоsехualité en tant qu'idéal pour lui.

Tu peux me dire comment c'est expliqué dans le livre et si cet aspect tabou a été un frein ou, au contraire, un révélateur pour lui

Merci, en attendant, de nous faire part de tes lectures.

benoitdeprincy Membre élite

9 juin 2019 à 16:43

En réponse au message de parfum-de-femme :

En réponse au message de stiky :

Histoire vraie, autobiographie, de Garrad CONLEY qui milite désormais contre ces centres de thérapie qui ne devraient plus exister !

Cela me fait penser à une discussion récente sur le caractère inné ou acquis de l'hоmоsехualité…

Ce jeune élevé, semble t'il (théoriquement) à des années lumières de l'hоmоsехualité et qui se révèle pourtant pédé au grand désarroi de ses proches.

En filigrane, sa "vocation" homo…
Son corollaire logique de constitution homo qui rend illusoire une quelconque thérapie de conversion.
Donc, une démarche inconséquente de la part de son entourage familial.

Présenté comme cela, il y a une cohérence d'ensemble…

Maintenant, c'est faire totalement abstraction de la force de l'interdit.
L'hоmоsехualité formellement défendu qui voit, par opposition, son attrait non plus défendu mais… défendu.

De l'interdit par défense à la promotion par l'interdit; même Parmentier y avait pensé pour ses patates…

Bref, je n'ai ni vu le film, ni lu le livre mais ça m'intéresse de savoir le cheminement de ce jeune de l'hоmоsехualité en tant qu'interdit vers l'hоmоsехualité en tant qu'idéal pour lui.

Tu peux me dire comment c'est expliqué dans le livre et si cet aspect tabou a été un frein ou, au contraire, un révélateur pour lui

Et pour tout le monde , aussi , m^me si le sujet , est éсulé ..il y aura , toujours des gens , qui se posent des questions , et si ce forum peut par nos échanges , nos témoignages , nos réflexions , leur apportés des réponses afin de se foutre la paix et s'accepter , ce n'est que du pain béni ...la lutte pour le respect , l'égalité , est loind 'être fini , dixit l'angleterre ,et ses deux femmes ....

Merci, en attendant, de nous faire part de tes lectures.

stiky Membre suprême

9 juin 2019 à 16:49

En réponse au message de wolfi :

Excellent Stiky, tu vas pouvoir étendre ton travail de librairie Bd à celui de littéraire et proposer tes critiques et conseils

La majorité du temps, les adaptateurs de livre à film, changent le scénario pour qu'ils captent plus et avec une action.

Certains préfèrent les livres d'autres les films
ce que j'aime faire c'est voir un film adapté puis le lire, ca me facilite grandement l'accès au livre en ayant des visages, des corps, des situations et décors dans ma lecture
merci stiky

Je dois te dire que quand je lisais le livre, j'avais le film en tête avec les visages de chacun. Ça m'a également aidé au niveau des ressentis, etc. Le truc dommage avec le cinéma qui adapte des livres, c'est qu'il est impossible, en un film de 1h30 à 2h30, de retranscrire tout ce qu'il se passe dans un roman de 400 pages voire plus. Après, comme tu le dis, le cinéma, bien plus ouvert et apprécié du public, met l'accent sur certains points ou les apргоfопԁit pour toucher davantage.

La lecture fut fort plaisante mais ce n'est pas pour autant que je vais passer à la littérature. Ça restera, pour le moment, une passion secondaire quand j'aurai du temps pour. Un jour, j'arrêterai peut-être mon métier pour voir d'autres horizons qui sait ?!

stiky Membre suprême

9 juin 2019 à 17:12

En réponse au message de parfum-de-femme :

Cela me fait penser à une discussion récente sur le caractère inné ou acquis de l'hоmоsехualité…

Ce jeune élevé, semble t'il (théoriquement) à des années lumières de l'hоmоsехualité et qui se révèle pourtant pédé au grand désarroi de ses proches.

En filigrane, sa "vocation" homo…
Son corollaire logique de constitution homo qui rend illusoire une quelconque thérapie de conversion.
Donc, une démarche inconséquente de la part de son entourage familial.

Présenté comme cela, il y a une cohérence d'ensemble…

Maintenant, c'est faire totalement abstraction de la force de l'interdit.
L'hоmоsехualité formellement défendu qui voit, par opposition, son attrait non plus défendu mais… défendu.

De l'interdit par défense à la promotion par l'interdit; même Parmentier y avait pensé pour ses patates…

Pour moi, cette différence serait tout autant innée que acquise. Innée car nous sommes censés être des êtres reproducteurs donc attirés vers le sехe opposé pour avoir une progéniture. Donc, qu'un homme Ьапԁе devant une femme et que la femme accepte l'homme pour procréer.

Or, ici je vais prendre l'hоmоsехualité homme, un gay ne Ьапԁе pas devant une femme (enfin... j'sais pas pour tous mais moi, ça ne me fait rien ou alors faudrait employer les grands moyens

). Donc, il y a un problème au niveau génétique.

Deuxièmement, on ne sait pas à la naissance si on est hétéro, homo, bi, tгапs, trav, queer, binaire, non-binaire, etc. C'est notre environnement, notre comportement, nos échanges avec autrui, notre construction de soi qui va nous amener à nous découvrir. Raison pour laquelle certains se découvrent à 7 ans et d'autres à 65 ans. Bref, je ne vais pas apргоfопԁir davantage là-dessus vu que ce n'est pas le topic, mais je pense que l'idée est passée !

En réponse au message de parfum-de-femme :

Bref, je n'ai ni vu le film, ni lu le livre mais ça m'intéresse de savoir le cheminement de ce jeune de l'hоmоsехualité en tant qu'interdit vers l'hоmоsехualité en tant qu'idéal pour lui.

Tu peux me dire comment c'est expliqué dans le livre et si cet aspect tabou a été un frein ou, au contraire, un révélateur pour lui

Merci, en attendant, de nous faire part de tes lectures.

!!! NE PAS LIRE SOUS PEINE DE SPOIL !!!

!!! NE PAS LIRE SOUS PEINE DE SPOIL !!!

!!! NE PAS LIRE SOUS PEINE DE SPOIL !!!

Alors au début ce fut un frein énorme.
Je prends depuis le début.

Il sortait avec une fille mais ça n'a jamais été plus loin que le Ьаіsег et même dans ce cas, il était très mal à l'aise. Quand elle a voulu aller plus loin en lui touchant l'entre-jambe, il l'a repoussée en disant qu'il n'avait pas епvіе sur le moment. Même en insistant, il a dit non.

Il regardait les garçons depuis bien longtemps, sans jamais penser qu'il puisse être gay. Dans les vestiaires, il fапtаsmait un peu mais ne se pensait pas hоmоsехuеl.

C'est vers ses 17-18 ans je crois qu'il s'est découvert gay en fréquentant un garçon de l'internat dans lequel il était. Sportif, joyeux, tout allait bien entre eux jusqu'à ce que le mec... le viole on va dire.

Cela l'a marqué mais il a également trouvé une sorte de рlаіsіг, celui d'être ce qu'il est. L'inconvénient étant sa famille qui est Baptiste, donc très religieuse. Surtout son père. Et quand sa famille l'a appris car le mec l'a dénoncé à cause d'un problème (que je ne dirai pas sinon je spoil), bah sa famille a souhaité le mettre en thérapie. En tout cas, lui le vivait très mal, c'était un conflit internet entre sa sехualité et sa religion mais aussi sa famille. Personne ne l'accepterait donc il a choisi de devenir hétéгоsехuеl en suivant cette thérapie. C'était un poids trop lourd a accepter. Sa famille ne le renierait pas tant qu'il accepterait de se soigner.

Du coup, tout ce début était un calvaire pour lui, il voulait totalement disparaître, s'enfuir. Ce qu'il fait car il a fui de chez lui pour ne pas voir ses parents tandis qu'ils remplissaient des papiers pour le centre de thérapie. Durant cette attente, il a fréquenté d'autres garçons, rapports sехuеls ou non, il était toujours mal à l'aise avec eux. Il n'arrivait pas à avancer et se questionnait sans arrêt. Il a même questionné les mecs qu'il fréquentait en leur demandant si dieu les aiderait, les aimait encore.

Une grande souffrance pour lui. De plus, sa mère, avec qui il était très complice a commencé à l'éviter. Son père aussi mais tous deux restaient présents. Ils voulaient l'aider mais ne savaient pas quoi faire eux. Lorsqu'il a commencé la thérapie, il a pensé que tout irait mieux, qu'il trouverait les causes de sa différence dans sa famille, un jugement de dieu, une sorte de malédiction pour les fautes commises dans sa famille par certains.

Mais plus il avançait, plus c'était... idiot quand il réfléchissait. Il comprenait que ça ne servait à rien de lutter en côtoyant les autres personnes du centre. Bref, petit à petit, il se délivre de ses chaînes et affronte ses geôliers pour s'accepter. Alors certes difficilement car la religion compte beaucoup pour lui, comme sa famille, mais il arrive à renier dieu pour être ce qu'il est et qu'advienne que pourra. Sa mère va le soutenir, son père reste en retrait.

C'est ainsi que, l'aspect révélateur apparaît. Se défaire des liens qui l'emprisonnait dans un carcan d'idées farfelues tenues par des êtres pensant avoir l'esprit absolu. Il ferait face aux difficultés à venir, et ça, il le sait. Il a un peu tout quitté pour refaire sa vie, toujours en pensant à sa famille malgré un père qui l'ignorait un peu. Puis il a décidé d'écrire sur cela, sa vie, les centres de thérapie.

Bref, je ne sais pas si j'ai répondu à ta question...

parfum-de-femme Membre élite

9 juin 2019 à 17:45

En réponse au message de stiky :

Bref, je ne sais pas si j'ai répondu à ta question...

Je te remercie néanmoins pour ton investissement à le faire…

Ce livre est une belle publicité pour les thérapies de conversion…

Non seulement, tu restes pédé mais tu le vis d'une manière épouvantable, si j'ai bien compris ton compte-rendu.

Du point de vue de la religion, on retrouve un truc récurent: L'être humain compte moins que la loi de dieu et l'organisation doit être protégée préférentiellement au bonheur des pratiquants, aux liens affectif,…

Cela introduit de la violence au sеіп de familles où pourtant on s'aime, ce qui quand même spécial dans le cadre de l'amour de dieu…

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