C'est hélas arrivé...
Qu'adviendra-t-il ? Jamais... en ta triste prison
Qui te retient meurtri quand ton soleil décline,
Plus de trésor d'un coeur où l'âme est pierre fine!...
Aux projets d'avenir après ta guérison,
J'évitais d'évoquer le retard, la raison
Des études en panne auxquelles on te destine.
Tu répondais: ça va!... pourtant sous la morphine,
Sur l'océan des pleurs n'ayant plus d'horizon !...
Tu voulais me cacher ton état, sa tristesse
Et pour moi rester fort refuser la détresse:
Tu souffrais sans un mot, en silence et sans cris.
Hélas, encor lucide, ultime force vive,
Dans ton dernier message où tu m'avais écrit:
Je t'aime et t'aimerai toujours "quoiqu'il arrive" !...
A mon ami Maxime mort à 25 ans...