En réponse au message de paroles56 :
En vrac :
- L'épée de Damoclès qui consiste à suspendre les allocs pour absentéisme .
- Le manque de sommeil et d'attention , déjà détecté chez les ados .
- Les rythmes différents des familles . Laisser son gamin tôt en garderie ou tard le soir , suivant les horaires de boulot .
- La non possibilité du coup , d'avoir le choix de passer du temps avec son enfant en semaine et sur son temps de repos .
- Le manque de place et d'effectif , en crèche , halte-garderie , école .
- Les classes déjà en sureffectif .
- Le manque de remplacement des instіts et profs .
Avant d'embrigader les minots , celui là ferait bien de répondre aux attentes des citoyens d'abord .
Je suis prof en lycée. J'aimerais tellement que l’Éducation Nationale aille bien ; j'aspire à la paix sociale, eh bien je n'ai jamais pu l'avoir.
Oui, entre les classes surchargées, les handicapés "intégrés" sans aides de vie scolaire (et alors le progrès devient son contraire), les heures de cours réduites aux horaires рlапchers, les groupes de langues ou de TP (Travaux Pratiques) rendant impossible l'enseignement, des classes transformées en un ensemble ingérable (on passe du groupe à la foule, vers les 35 à 40 élèves), on n'en peut plus.
Quant aux agents ATOSS (ouvriers, de service, de secrétariat) remis à la gestion de départements (collèges) ou des régions (lycées), chaque année ils diminuent en nombre, les salles sont crasseuses, d'où un épuisement, d'où un absentéisme ; ils sont payés à coups de lance-fronde ; et, devant répondre à des définitions toutes faites de métiers de leurs collectivités territoriales, fort éloignées de leurs missions, ils ne répondent plus de manière adaptée aux besoins des établissements (résultat de leur détachement de gestion auprès des départements et des régions).
Quant au remplacement, il faut quand même savoir qu'un ministre, je ne sais plus lequel, avait estimé scandaleux qu'entre deux remplacements un Titulaire sur Zone de Remplacement, rattaché à un établissement (toujours), puisse rester éventuellement, prétendument, à ne rien faire (alors qu'il devait à son établissement de rattachement des heures de soutien aux élèves) : résultat, il n'y a plus de remplaçants titulaires mais des contractuels embauchés à l'arrache !
L'on comprendra l’amertume des enseignants et des autres personnels de l’Éducation Nationale.