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C’était mieux avant. (page 7) - Le "Blabla" bar

Sujet de discussion : C’était mieux avant.
  • yoomy-33 Membre élite
    yoomy-33
    • 26 août 2024 à 13:59

    Je comprends mieux les réactions de certains face à tes commentaires x

  • sim.s-heart Légende urbaine
    sim.s-heart
    • 26 août 2024 à 14:01
    En réponse au message de yoomy-33 :

    Je comprends mieux les réactions de certains face à tes commentaires x


    Mes commentaires sont en tout cas pleins de bon sens !!! 🙄

  • studio.54ed Membre élite
    studio.54ed
    • 26 août 2024 à 14:07
    En réponse au message de sim.s-heart :

    Mes commentaires sont en tout cas pleins de bon sens !!! 🙄


    Si tu en es convaincu, alors c’est le principal !


    Je rappelle que mon sujet est « c’était mieux avant » pour le cas où vous l’auriez oublié.expressionless.png



  • sim.s-heart Légende urbaine
    sim.s-heart
    • 26 août 2024 à 14:09
    En réponse au message de studio.54ed :

    Si tu en es convaincu, alors c’est le principal !


    Je rappelle que mon sujet est « c’était mieux avant » pour le cas où vous l’auriez oublié.expressionless.png




    Tout à fait


  • bend59 Membre expérimenté
    bend59
    • 26 août 2024 à 14:16
    En réponse au message de studio.54ed :

    Je ne sais pas si vous vous en rendez compte mais nous avons basсulé dans une ère qui file à la vitesse de la lumière.


    Pour être rentable et productif il faut être dans un rythme accéléré.

    Il n’y a pas si longtemps encore ( vous allez sûrement me trouver nostalgique mais il y a de quoi….), notre horloge biologique était en capacité de suivre le mouvement du temps qui passe.

    Et les tics tocs d’une horloge coïncidait avec notre rythme corporel naturellement modéré.

    Aujourd’hui avec les progrès de la technologie on a dépassé Mach2 pour aller vers Mach3.

    Tout va trop vite et cette vitesse m’épuise….je ne suis plus dans le tempo. J’ai littéralement décroché !


    C’était mieux avant !


    J’ai la nostalgie de l’époque du facteur que nous connaissions tous et qui passait non pas uniquement pour distribuer des factures mais également parfois des lettres d’amour ou d’amitié, des cartes postales d’un cousin parti en Bretagne…..

    Aujourd’hui nous recevons en abondance des mails vides de toute humanité auquel nous répondons une fois sur 2.

    Ne parlons pas des mails frauduleux qui tentent inlassablement de vous escroquer par tous les moyens.

    Et ces fameux sms qui sont devenus un moyen de discussion alors qu’il est si simple de décrocher son téléphone et de parler directement à son interlocuteur.

    Récemment un ami ne cessait de m’envoyer des textos pour planifier une sortie ԁоmіnicale.

    Au bout d’un certain temps, excédé par le temps que je passais à lui répondre par écrit , j’ai pris mon téléphone et l’affaire était réglée en 2 minutes. !

    Pourquoi est on arrivé à ce stade où nous fuyons tout ce qui nous rapproche du réel ?


    Il y a quelques décennies nous n’étions pas à l’affut des dernières tendances de la mode et ce dans n’importe quel domaine ( vêtements , mobiliers , technologies, etc…).

    Aujourd’hui certains vont jusqu’à s’endetter pour s’offrir la dernière marque de smartphone ou la dernière voiture.


    Et pendant ce temps les déchets s’acсumulent, stigmates de notre hyper consumérisme, et sont en train de bousiller notre planète.

    Ils l’ont même déjà largement esquinté ( micro plastiques dans les océans par exemple et je n’évoque pas les conséquences sur la faune et la flore marine ).


    Aujourd’hui tout est hyper démesuré et je ne m’adapte pas du tout à ces excès. Vraiment pas !


    Alors je le redis haut et fort :


    Oui c’etait mieux avant !


    Partagez vous cette réflexion ?












    Bonjour,

    Cela s'appelle la dépendance. L'être humain qui se croit libre (il y a d'ailleurs un forum sur ce sujet) est devenu l'еsсlаvе de sa propre technologie ; l'еsсlаvе du monde travail car ce n'est pas toi qu'on rémunére mais on paye ta force ou capacité de travai car tu n'es qu'un numéro (ce qui peut génèrer des pathologies. du stress,...) ; l'еsсlаvе de l'environnement dont il était déjà dépendant (tremblement de terre, volcanisme,...) mais qu' il maîtrise encore moins avec le réchauffement dont il est pourtant à l'origine,... Est-ce quz c'était mieux avant ? Peut être. En tour cas, c'était différent et sûrement (c'est là, je pense, la différence essentielle) moins inquiétant, moins stressant et même moins dangereux. Si l'évolution naturelle va généralement dans un sens favorable sur un temps tres long, il n'en est pas de même pour l'evolution technologique humaine surtout depuis la révolution industrielle.

  • studio.54ed Membre élite
    studio.54ed
    • 26 août 2024 à 14:46
    En réponse au message de bend59 :

    Bonjour,

    Cela s'appelle la dépendance. L'être humain qui se croit libre (il y a d'ailleurs un forum sur ce sujet) est devenu l'еsсlаvе de sa propre technologie ; l'еsсlаvе du monde travail car ce n'est pas toi qu'on rémunére mais on paye ta force ou capacité de travai car tu n'es qu'un numéro (ce qui peut génèrer des pathologies. du stress,...) ; l'еsсlаvе de l'environnement dont il était déjà dépendant (tremblement de terre, volcanisme,...) mais qu' il maîtrise encore moins avec le réchauffement dont il est pourtant à l'origine,... Est-ce quz c'était mieux avant ? Peut être. En tour cas, c'était différent et sûrement (c'est là, je pense, la différence essentielle) moins inquiétant, moins stressant et même moins dangereux. Si l'évolution naturelle va généralement dans un sens favorable sur un temps tres long, il n'en est pas de même pour l'evolution technologique humaine surtout depuis la révolution industrielle.


    Je partage l essentiel de ce que as écrit.

    Seul bémol je suis convaincu qu’il n’y a pas si longtemps encore nous vivions mieux, nous mangions plus sainement, nous travaillions avec beaucoup moins de stress, la nature était bien plus respectée, les villes beaucoup moins urbanisées ( aujourd’hui les promoteurs sont à l affût du moindre lopin de terre pour édifier un immeuble R+5 ), nous partagions et échangions non pas sur les réseaux virtuels qui n’existaient pas, mais avec des gens ( amis, voisins ). Nous n’avions pas besoin d’être à la pointe de tout pour exister socialement ( aujourd’hui, les nombrilistes, toutes celles et ceux qui aiment se faire remarquer notamment par des accoutrements vestimentaires qui sortent de l’ordinaire ne m’intéressent pas. Ils me sont totalement indifférents).

    Biensur je ne saurais être exhaustif, s’agissant de quelques exemples.

    Alors ouije le crois volontiers, c’était mieux avant.


  • bend59 Membre expérimenté
    bend59
    • 26 août 2024 à 16:30
    En réponse au message de studio.54ed :

    Je partage l essentiel de ce que as écrit.

    Seul bémol je suis convaincu qu’il n’y a pas si longtemps encore nous vivions mieux, nous mangions plus sainement, nous travaillions avec beaucoup moins de stress, la nature était bien plus respectée, les villes beaucoup moins urbanisées ( aujourd’hui les promoteurs sont à l affût du moindre lopin de terre pour édifier un immeuble R+5 ), nous partagions et échangions non pas sur les réseaux virtuels qui n’existaient pas, mais avec des gens ( amis, voisins ). Nous n’avions pas besoin d’être à la pointe de tout pour exister socialement ( aujourd’hui, les nombrilistes, toutes celles et ceux qui aiment se faire remarquer notamment par des accoutrements vestimentaires qui sortent de l’ordinaire ne m’intéressent pas. Ils me sont totalement indifférents).

    Biensur je ne saurais être exhaustif, s’agissant de quelques exemples.

    Alors ouije le crois volontiers, c’était mieux avant.



    Okay. Je suis d'accord que, même si, depuis ke debut de la révolution industrie, les choses se dégradent, c'est de pire en pire. Avant, je me souviens qu'il y avait de la convivialité et de la solidarité entre voisins. Les gens allé les uns chez les autres, on laissé la clef lorsqu'on partait, on se rendait des servies,... Mon grand-père, qui travaillait a vélo, laissé son velo devant chez lui avec la recette et personne ne volair, les gens laissé la porte d'entrée entre-ouverte la nuit et pas de cambriolage,.... Maintenant, il n'y a plus de comlunication en face à face, plus de confiance mutuelle,.... C'est le monde fe l'égoïsme, du chacun pour soi. A mon avis, le mode de vie moderne n'edt pas étranger à cette evolution néfaste.

    Ai-je bien compeis ton propos ?

  • calinou08 Membre élite
    calinou08
    • 26 août 2024 à 17:15
    En réponse au message de bend59 :

    Okay. Je suis d'accord que, même si, depuis ke debut de la révolution industrie, les choses se dégradent, c'est de pire en pire. Avant, je me souviens qu'il y avait de la convivialité et de la solidarité entre voisins. Les gens allé les uns chez les autres, on laissé la clef lorsqu'on partait, on se rendait des servies,... Mon grand-père, qui travaillait a vélo, laissé son velo devant chez lui avec la recette et personne ne volair, les gens laissé la porte d'entrée entre-ouverte la nuit et pas de cambriolage,.... Maintenant, il n'y a plus de comlunication en face à face, plus de confiance mutuelle,.... C'est le monde fe l'égoïsme, du chacun pour soi. A mon avis, le mode de vie moderne n'edt pas étranger à cette evolution néfaste.

    Ai-je bien compeis ton propos ?


    J'ai le souvenir qu'à vingt ans moi qui n'avais jamais mis les pieds à Paris je pris l'avion pour venir passer un concours professionnel. C'est donc au matin que depuis l'aérogare je devais circuler dans Paris pour gagner l'hôtel qui devait me recevoir. Je fus charmé de sentir l'odeur dans Paris et la calme qui régnait C'était idéal. Alors quand je vis maintenant à Paris que la circulation devient impossible que les bruits et les ordures matinales précèdent les nombreuses voitures et leurs gaz d'échappement. Je peux vous affirmer que c'était mieux avant! Hélas

  • 50_nuances_de_bi Membre suprême
    50_nuances_de_bi
    • 26 août 2024 à 17:40

    Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas.Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse.Héritière d’une histoire corrompue où se mêlent les révolutions déchues, les techniques devenues folles, les dieux morts et les idéologies exténuées, où de médiocres pouvoirs peuvent aujourd’hui tout détruire mais ne savent plus convaincre, où l’intelligence s’est abaissée jusqu’à se faire la servante de la haine et de l’oppression, cette génération a dû, en elle-même et autour d’elle, restaurer, à partir de ses seules négations, un peu de ce qui fait la dignité de vivre et de mourir.

    Devant un monde menacé de désintégration, où nos grands inquisiteurs risquent d’établir pour toujours les royaumes de la mort, elle sait qu’elle devrait, dans une sorte de course folle contre la montre, restaurer entre les nations une paix qui ne soit pas celle de la servitude, réconcilier à nouveau travail et culture, et refaire avec tous les hommes une arche d’alliance.

    Il n’est pas sûr qu’elle puisse jamais accomplir cette tâche immense, mais il est sûr que partout dans le monde, elle tient déjà son double pari de vérité et de liberté, et, à l’occasion, sait mourir sans haine pour lui. C’est elle qui mérite d’être saluée et encouragée partout où elle se trouve, et surtout là où elle se sacrifie. C’est sur elle, en tout cas, que, certain de votre accord ргоfопԁ, je voudrais reporter l’honneur que vous venez de me faire.



    Extrait du discours au prix Nobel à Stockholm, le 10 décembre 1957






  • sim.s-heart Légende urbaine
    sim.s-heart
    • 26 août 2024 à 17:44
    En réponse au message de 50_nuances_de_bi :

    Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas.Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse.Héritière d’une histoire corrompue où se mêlent les révolutions déchues, les techniques devenues folles, les dieux morts et les idéologies exténuées, où de médiocres pouvoirs peuvent aujourd’hui tout détruire mais ne savent plus convaincre, où l’intelligence s’est abaissée jusqu’à se faire la servante de la haine et de l’oppression, cette génération a dû, en elle-même et autour d’elle, restaurer, à partir de ses seules négations, un peu de ce qui fait la dignité de vivre et de mourir.

    Devant un monde menacé de désintégration, où nos grands inquisiteurs risquent d’établir pour toujours les royaumes de la mort, elle sait qu’elle devrait, dans une sorte de course folle contre la montre, restaurer entre les nations une paix qui ne soit pas celle de la servitude, réconcilier à nouveau travail et culture, et refaire avec tous les hommes une arche d’alliance.

    Il n’est pas sûr qu’elle puisse jamais accomplir cette tâche immense, mais il est sûr que partout dans le monde, elle tient déjà son double pari de vérité et de liberté, et, à l’occasion, sait mourir sans haine pour lui. C’est elle qui mérite d’être saluée et encouragée partout où elle se trouve, et surtout là où elle se sacrifie. C’est sur elle, en tout cas, que, certain de votre accord ргоfопԁ, je voudrais reporter l’honneur que vous venez de me faire.



    Extrait du discours au prix Nobel à Stockholm, le 10 décembre 1957







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