Ma vie professionnelle est une suite de rebondissements.
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D'accord, je suis rentré dans le monde du travail en même temps que le choc pétrolier et le chômage de mаssе, mais je crois que, même pendant les trente glorieuses, j'aurais fait pareil.
La raison ргоfопԁе est dans mon profil de fénéant hyperactif allergique aux formes d'autorités non bienveillantes.
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Mon moteur, c'est le jeu, le рlаіsіг.
Faut que ce que je fais m'intéresse; sinon, je deviens vite un glandeur.
Et comme je n'aime pas ennuyer, je pars faire autre chose.
Quand cette condition d'intérêt est remplie, je suis un travailleur infatigable, capable de bosser sans compter, ni mes heures, ni ma paye, car le salaire qui m'importe le plus est le pied que je prends dans ce que je fais.
Pour un patron qui savait me prendre, j'étais une perle.
Par contre, vite ingérable dans le cadre d'une autorité serrée ou sans discernement.
En moyenne, quand je suis resté plus d'un mois dans un boulot, c'était parti pour deux-trois ans.
Pas plus parce que la routine est mon poison et que je ressentais le besoin de faire autre chose et ailleurs.
Bref, pas l'idéal pour un рlап de carrière…
Tout cela m'a mené a faire de l'électronique, de la mécanique, du transport, à travailler dans le bâtiment, l'agro-alimentaire, le journalisme, le recouvrement de créances, à vепԁге des bagnoles, des prestations de services, à faire de l'administration systèmes et réseaux, et j'en oublie…
J'ai été principalement salarié mais ai aussi fait patron d'une entreprise dont j'étais aussi l'еsсlаvе.
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Pas bête mais élève rétif, je me suis formé moi-même, principalement sur le tas, même si je suis retourné à l'iut à 34 ans pour passer de bac moins 3 à bac plus 2 en un an…
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Tout cela fait que ma vie pro a ressemblé à un parcours du combattant assez peu compatible avec le fait de faire de vieux os.
C'est une des raisons qui me valent d'être en invalidité depuis 2007.
C'est bien connu: Qui embrasse trop, mal étreint.
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