Christine and the Ԛ/ hommage - Musique & cinéma

Bonsoir à toutes et à tous


Christine & The Queens rend hommage à Klaus Nomi


Christine and The Queens travaille d’arrache-pied pour lancer sa carrière aux Etats-Unis. Alors qu’elle enchaîne la sortie des singles de son album américain sobrement appelé Christine and the Queens, Heloïse Letissier, de son vrai nom, nous dévoile aujourd’hui les images de Jonathan.
Une vidéo dans la veine du clip de No Harm Is Done que la chanteuse Nantaise avait elle-même réalisé. Ce duo avec Perfume Genius dénonce la souffrance d’un amoureux obligé de cacher ses sentiments parce-que l’être aimé n’assume pas leur relation hоmоsехuеllе:







La chanson, adressée à un garçon nommé Jonathan, a quant à elle été inspirée par le chanteur allemand Klaus Nomi, mort du Sida en 1983.

Dans un texte publié sur son compte Instagram, la chanteuse a en effet expliqué qu’enfant elle avait dans sa chambre un poster de l’icône de la new wave.
Avec cette chanson, elle dénonce la honte qui a entouré sa mort et sa maladie et celle que ressentent certains hоmоsехuеls qui choisissent de rester dans le placard.

« J’ai grandi avec un poster de Klaus Nomi.Au milieu du visage crayeux, de grands yeux tristes.Sa silhouette était tranchante, absurde, mais elle tenait par leur seule force. Ils étaient la preuve, sans doute, qu’il y avait aussi ici un homme. Ils ont adoré la créature, mais laissé l’homme à son agonie, dans sa petite chambre d’hôpital. Depuis que je l’ai appris, je me méfie.

On n’osait pas parler trop fort de cette nouvelle maladie, et certains rendez-vous continuent de se donner en silence, dans la honte.
Klaus Nomi avait choisi d’être extraterrestre, Perfume Genius choisit de vous regarder droit dans les yeux, et de laisser la cigarette se consumer entre ses ԁоіgts aux ongles vernis. Il faudra être plus fort, devenir une extrapolation de vous-même : c’est ainsi qu’on combat la honte, qui dessèche, éteint, rétrécit.

J’ai écrit Jonathan parce que je n’étais aimée que dans un lieu précis, à une heure précise, en dehors de sa vie, le reste du temps, je ne devais pas exister. J’ai commencé à chanter pour m’assurer du contraire. La chanson est née avec deux voix, deux langues, je multipliais les adresses tout en sachant très bien que je n’aurais aucune réponse.

Et puis elle est restée dans mon ordinateur, à attendre, elle aussi. Juin 2015. Perfume Genius vient d’accepter de la chanter. Alors, la ballade crépusculaire a été transformée. Avec lui, elle sonne presque comme une promesse de guérison. Ce que j’ai aimé enfant avec Klaus Nomi, c’était que le roi mort chante encore. Ce que donne Perfume Genius, c’est la solution dans la douleur de sa voix. C’est fini, nous ne cacherons plus ce qui fait de nous des mutants. Dans mon opéra, Mrs. Butterfly se relève ».

C vraiment bon Je ne connais pas ce duo... Les voix sont agréables : belle mélodie

En réponse au message de boumvoyageur :

C vraiment bon Je ne connais pas ce duo... Les voix sont agréables : belle mélodie

Bonsoir Boum,

C'est surtout un bel hommage à Klaus, une voix inoubliable

En réponse au message de textoo :

En réponse au message de boumvoyageur :

C vraiment bon Je ne connais pas ce duo... Les voix sont agréables : belle mélodie

Bonsoir Boum,

C'est surtout un bel hommage à Klaus, une voix inoubliable

Bonsoir Textoo !

Je ne connais pas vraiment Klaus... Juste vu un reportage sur la chaine arte.

Christine a avoué qu 'elle aime les tartes aux poils et les choucroutes de poils au passage...

Quel voie c est superbe moi qui suis pas musique ni chant chapeau

En réponse au message de rocco_biffredi :

Christine a avoué qu 'elle aime les tartes aux poils et les choucroutes de poils au passage...

C'est très fin, ça se mange sans fin...

Non mais c'est vrai elle a dit qu 'elle est Ьіsехuеllе...

En réponse au message de ji13 :

Quel voie c est superbe moi qui suis pas musique ni chant chapeau

Bonsoir Ji,

C'est "spécial" Klaus apparaissait à la fois comme un chanteur d'opéra hors norme et un artiste de cabaret au look inclassable.

Découvert par David Bowie.