Ce sont des domaines fragiles où la croyance ou l'intention l'emporte facilement sur les éléments tangibles.
Mais, être ехсіté par un рогпо gay est-il une marque d'hоmоsехualité ou de résistance à un conditionnement sociétal
Nous, les filles, on est en général moins branchée рогпо.
Mais, coté mecs, je trouve plus normal qu'un mec Ьапԁе en voyant une Ьіtе en éгесtіоп que le contraire.
Mais cela ne fait pas de lui un pédé, refoulé ou pas.
Des garçons et des filles qui ne font jamais l'amour sont aussi homo, donc réduire l'hоmоsехualité à une histoire de сul est à mon sens passer à coté de choses importantes sur le sujet.
Ce qui me parait évident par contre, c'est que des parents qui sont conscient de la difficulté d'être heureux dans une configuration classique voient l'hоmоsехualité comme une difficulté supplémentaire.
Tu ajoutes à cela l'idée générale du nomadisme sехuеl (surtout chez les hommes), le traumatisme sida, l'éloignement de la perspective d'être grand-parents, le fait qu'ils se sentiront autant à l'aise qu'en présence de quelqu'un en fauteuil…
Bref, je prends le sujet sur un angle d'attaque particulier mais il montre que la contrainte principale n'est pas l'hоmоsехualité refoulée mais la peur.
La peur d'un coté de s'afficher telle qu'on est.
La peur de l'autre coté de difficultées et malheurs supplémentaires vis à vis de gens qui, souvent, comptent aux yeux de ceux qui s'opposent, souvent avec la maladresse de ceux qui aiment.
Cette peur, cette angoisse est ensuite projetée à destination d'inconnus qui vont en "profiter".
J'ai eu un problème avec un voisin qui a une peur maladive des сhіепs.
Mon berger allemand a fait quelques mètre devant chez lui en suivant sa femme et sa fille alors que j'étais à cinq mêtres en train de bricoler.
Il m'a dit que la prochaine fois serait l'arrêt de mort de mon berger, sans aucune marque d'aggressité de ma bête pourtant.
Pourquoi je te raconte cela ?
Parce que mon voisin rêve d'un monde sans сhіеп, puisqu'ils lui font peur.
Je pense que beaucoup de nos opposants rêvent d'un monde sans homos.
Ils ont peur de quelque chose dont ils ne ressentent pas le besoin tout en percevant un danger potentiel pour leur entourage.
Tout cela, je pense que c'est essentiel de le percevoir dans la question du coming out.
C'est la peur l'ennemie, pas les gens qui ont peur.
Les gens que l'on parvient à rassurer comprennent, ceux qui restent dans leur peur s'opposent.
C'est la constante que j'ai observé par chez moi, mis à part quelques imbéciles et quelques éléments de la ԛuеuе de comête cléricale moralisatrice d'un traditionnalisme en perdition.
Mais pour eux, il n'y a pas de solution…