Comme la plupart ici, je ne porte pas ma sехualité en étant dard, lol.
Comme le dit la jeune fille, quand je me présente, je n'en parle pas, tout comme les hétéros n'en parle pas non plus...
Ce n'est pas quelque chose comme une passion, un hobby dont on parle pour se faire mieux connaitre.
Bien qu'ici (sur le forum), les gens ne semble pas avoir ce genre d'appartenance, dans la vie réelle j'ai pu tirer le même genre de conclusion que toi (pour l'ensemble, mais il y a toujours des exceptions).
Pour résumer, si il y a bien quelque chose que je ne mets pas en avant pour me définir aux yeux des autres, c'est bien mon orientation sехuеllе...
Par contre j'aime la peinture, le dessin, la musique, l'informatique...
Je ne pense pas que l'on puisse réduire la question de l'identité, et de l'ensemble des traits qui la constitue, à ce que l'on met en avant lors d'une prise de contact avec une personne jusque là inconnue.
Je suis frappé par le nombre de dénégations, dans les réponses : bien entendu que rares sont ceux qui mettent en avant leur orientation sехuеllе !!!
Mais en-deçà de ce qui est dit, arboré, publiquement assumé, ce qui m'intéresse est de savoir s'il y a une prévalence chez les hоmоsехuеl(le)s de leur orientation pour se définir.
Bien, j'obtiens des réponses qui me disent qu'en somme beaucoup d'hоmоsехuеl(le)s sont des kaléidoscopes, où tout se mélange avec harmonie et égalité , et il prévaudrait une représentation іпtіmе de soi-même où l'orientation sехuеllе est un trait parmi tant d'autres.
La liberté serait en marche !
Je pense, comme toi, que, dans le cadre social, c'est plus compliqué. Outre le regard de l'autre qui nous définit, c'est-à-dire souvent nous réduit à une ou des caractéristiques "spectaculaires", ce découpage social en groupes ne nous renvoie-t-il pas à ce qui est supposé nous distinguer ?
Par ailleurs, malgré le caractère fallacieux de la "communauté" gay, fallacieux parce que toute prête à se dissoudre, fallacieux parce que n'ayant à mes yeux qu'une existence commerciale ("gay" c'est un label de sаuпа, de restaurant, etc), pourquoi donc (et je rejoins une interrogation plus haut énoncée) cette prolifération de lieux spécifiquement "gays", si ce n'est que cela répond à des identités individuelles encore massivement déterminées par l'orientation sехuеllе ?