En réponse au message de mel78 :
Travail et vie privée.
Entre désir de réussir et risque de surinvestissement.
Comment ne pas perdre sa vie à la gagner?
Mon emploi ne me permet pas d'élever des frontières entre ma vie privée et ma vie professionnelle.
Les cloisons demeurent poreuses. Mon métier s'alimente naturellement des activités menées dans ma vie privée ; et mes loisirs s'enrichissent de mes projets professionnels.
Beaucoup de travail, certes. Mais je ne ressens que peu de pression.
N'étant pas carriériste, je me moque et me contrefous de pouvoir clamer que "j'ai réussi professionnellement".
En revanche, je tiens à réussir les projets que je mène, parce qu'ils me tiennent à cœur. Je fais ce que j'aime faire. La notion de carrière s'efface derrière l'accomplissement de la mission que je me suis donnée. Mes défis professionnels correspondent à une vocation, un engagement personnel.
Si j'étais au chômage, je ferais sans doute - pour moi-même - une partie de ce pour quoi on me rémunère, et que je mets au service des autres.
J'ai une chance infinie !