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Coup de gueule sur la Non-rupture_ (page 2) - Entre garçons (forum gay)

Sujet de discussion : Coup de gueule sur la Non-rupture_
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 10 décembre 2010 à 21:57
    --- Il y a des personnes, cela existe, qui ont besoin, pour se sentir exister, de laisser chez un autre une trace qui n'est pas celle d'un deuil (le deuil est un long travail d'oubli, d'apaisement, d'enfouissement, dans des couches ргоfопԁеs de nous d'où cela revient par des souvenirs, des nostalgies, des peines) mais une trace de leur présence inoubliable, justement parce qu'ils disparaissent comme ça, sans raison donnée, et qu'ils demeurent une énigme qui t'est posée.

    C'est une méthode très peu "fair-play", qui est insupportable, mais qui je crois a des raisons psychologiques chez celui qui te fait subir cela : oui, t'imposer une image énigmatique et inoubliable de lui ; je crois que c'est le but de cette manœuvre.

    Alors quel remède ? Je ne sais pas, sinon que peut-être il te faut faire une croix sur les marins qui vont, qui viennent, qui disparaissent, gens sans feu ni lieu, gens qui sèment espoir et désarroi, gens entre mer et terre.

    Rompre avec celui qui ne veut pas rompre, et ne pas te laisser ronger par cette invisible présence. Toi seul peut trouver la manière qui te sera propre : la voie de ta liberté.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 10 décembre 2010 à 22:58
    -- En fait, je vis la "non-rupture" avec mon ancien compagnon; que je vois chaque semaine, qui occupe mon logement d'une multitude d'affaires, etc.

    Toi, tu la vis par une vacuité obsédante ; moi, je la vis par un trop-plein qui m'occupe (dans tous les sens du mot). Je ne sais trop comment m'en sortir.

    Sinon qu'après lui avoir annoncé que j'allais voir quelqu'un et ne pourrait le voir cette fin de semaine, avoir déambulé avec lui trois quarts d'heure dans les rues, avoir manifesté mon désir de le laisser là, j'ai reçu sur l'épaule une bourrade peu affectueuse et le commentaire (méprisant et fâché et dépité) : "Prépare la robe de mariée, mon gars" : le vieux cliché de l'hоmоsехuеl assimilable à une femme.


    -- Tu comprendras mieux pourquoi je serais bien en peine de te donner des indications sur l'art de la rupture, alors que je suis passé mаîtге dans l'art de ne pas rompre ; tu comprendras aussi qu'il y a des paliers, des événements, des moments déterminants qui tranchent, nettement, en faveur de la rupture : et là, je crois que, dans l'ordre de la non-rupture, la coupe est pleine.

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