Bon... Choupette,
le texte suivant est très râpeux, j'en suis infiniment désolée, mais je ne veux pas te faire patienter des lustres (le temps de tout retravailler), non plus, alors, tu en feras bien ce que tu en voudras.... en plus, j'ai aucune formation dans ce domaine, moi,je m'occupe des pelles et des rateaux, je ne suis pas scribe... Sois indulgente, j'ai un coeur sensible, et puis je me sens déjà assez ridicule de mettre de la poésie sur le net, bref, finissons-en...
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Dans la noirceur lourde de tes nuits de veille,
je reste.
Penchée sur tes douleurs, sous le poids du deuil,
tu arroses d'extraits de larmes quelques pensées.
Et t'appliques tant et si fort à te souvenir,seule,
de moi que tu en oublies de t'assurer
de mon absence,
Alors que mon essence,
en tout, demeure.
Ah!
Le temps nous est compté,,,
Dense comme le temps,
mon âme s'érode pourtant.
Entendras-tu jamais?
La terre peut bien te gronder mes rêves,
je peux bien me fondre en eau,
tu ne m'entends pas ruisseler,
quand je te chante sans voix:
Tout du temps est un éveil,
tout, en tout, est potentiel.
Si tu le voulais, tu me saurais, là
Sûr et serein.
Si tu le voulais, tu vivrais, là,
Sure et sereine,
tu le pourrais, car
J'ai semé ton chagrin dans l'aurore,
l'égrainant lentement dans la lueur orange;
ma peine et ses émeraudes dans le ciel;
des images de nous dans les pennes des corneilles.
Était-ce en vain?
Ne vois-tu rien?
Dense comme le temps
Je serre encor
dans ma paume le dernier grain d'or
de tes présents, sourire humide dans tes yeux d'ange
Et puis, tu sens
comme tu le sais,,,
que la peine n'est qu'une nuit de veille
qui t'épuisera si tu n'y veilles,
Je reste. Encore. Dors.