Si les lecteurs s'abstiennent, c'est peut-être qu'ils ne sont pas férus de poésie ou qu'ils n'ont pas les connaissances nécessaires à une bonne critique.
Cependant, me concernant, je trouve celle-ci intéressante... Sûrement parce qu'il est question de sехe.
Chris, tu as raison, malheureusement la poésie n'est pas un genre littéraire beaucoup fréquenté en France ; et pourtant des chanteurs comme Brassens, ou Brel, ou Leonard Cohen en sont de bons représentants ; de plus le mot "poésie" inspire des craintes, des doutes chez beaucoup, comme si on entrait dans un monde très fermé.
Bref, toute personne est habilitée à émettre des remarques.
Pour ce qui est de la technique de la versification (puisque je m'obstine à ne pas pratiquer le "vers libre"), que tous ne connaissent et ne maîtrisent pas, qu'y puis-je ? Mais c'est, à mon avis, un élément bien secondaire.
--- Il est question d'amour et de mort qui avance, des deux pôles de la vie : Éros et Thanatos.
--- L'on voit, ici, que mon portrait à charge du capitaliste n'était qu'un texte parmi d'autres. Je ne suis pas partisan de la poésie de propagande.
Ceci dit, un des meilleurs recueils collectifs des surréalistes aura été un recueil de circonstance, dédiée en 1933 à Violette Nozières, la parricide de son père qui l'avait violée. Et ces poèmes ont directement à faire avec la matière sociale et les gens qui voulaient "protéger la famille" en fermant les yeux sur un viol : j'ai d'illustres prédécesseurs.