Je dirais plus fataliste que amer.
Je ne vais pas te raconter ma vie mais j'ai aimé ma femme (la seule femme de ma vie) d'un amour qui me fait dire aujourd'hui que ce sera probablement le seul de ma vie à ce niveau là.
Il n'est d'ailleurs pas impossible qu'une partie de mon orientation gay parte d'un constat non exprimé que ma seule chance serait un amour de l'autre sехe.
Mais, au fond, je ne serai pas étonné que le résultat soit une impossibilité d'aimer quelqu'un d'autre qu'elle.
Je pense que je pourrai me recaser, avec un homme ou une femme mais, coté cœur, je crois bien que je suis un modèle "one shoot".
Ce qui reste en magasin est probablement une grande tendresse mais autrement, je pense que mon tour est passé.
Pas d'amertume dans ce constat car j'ai eu mon tour et c'était un beau voyage même si, aujourd'hui, les beaux sentiments ne sont plus partagés.
Bon, rédiger avec les cervicales en bouillie, ça porte pas à l'optimisme et, finalement si, je raconte ma vie…