En réponse au message de arsinor :
Peut-on ne pas être soi, freaks ?
Arsinor, chaque fois que tu as des moments d'absence hors de toi, à ne pas savoir où tu loges et dans quel corps, si cela t'arrive, tu n'es pas toi-même (je cite cette manière de n'être pas soi-même, car cela m'arrive souvent).
Chaque fois que tu identifies des traits souhaitables, que tu les idéalises, et que tu entends t'y conformer, selon un stéréotype (une armature vide tout au plus), tu n'es pas toi-même : tu places aux commandes de ton être une volonté toute-puissante, comme si elle était seule à influer dans ta vie (psychique, notamment).
Si tu pouvais te contenter du sourire d'UN homme, et déjà embrayer avec lui, tu sortirais de ta confusion, ou de ta complexité labyrinthique, et tu marquerais ainsi une authenticité, ton authenticité.
Ce n'est déjà pas facile d'être homo, de désirer un homme vraiment, alors si en plus tu en rajoutes, au lieu d'éprouver tes sentiments, tu seras un être faux, bâti à toute force, selon un idéal du moi tyrannique !
Laisse-toi aimer, Arsinor, aime et fais-toi aimer : tout ne dépend pas de ta volonté, loin de là ; et le volontarisme, bien nécessaire mais vénéneux aussi, à double face donc, peut tuer ce que tu désirerais, si tu en devenais le valet !
Et cesse de dénigrer ta vie "hétérocentrée" : ce n'est pas en démolissant le cours de ta vie passée qui a bien dû t'apporter des satisfactions, que tu fonderas ce qui va suivre.
Il n'y a pas une fausseté du passé en ce qui te concerne mais des époques de TA vie : peux-tu le concevoir, Arsinor ?
Voilà ce qu'il me semble à lire tes déclarations !