Eh oui malheureusement les gens n'ont pas tendance à mettre les choses au clair très rapidement...
Et bon, je suis pas la femme la plus âgée mais mon ехрéгіепсе m'apprend que c'est pas peur d'avoir mal que les gens refusent l'engagement. Combien de fois j'ai entendu "tu me rappelles tellement mon ex" avant qu'elles commencent à agir de façon étrange et à me reprocher des trucs que leurs ex faisaient qui ne m'appartenaient même pas haha..!
Sinon c'est beaucoup une question d'amour de soi, de vivre pour ses besoins et ses convictions et de rejeter ce qui ne concorde pas avec soi. On est malheureusement dans une mentalité où l'on remplace ce qui ne fait pas plutôt que de chercher à réparer les choses..!
Oui, je suis d'accord: c'est la peur de souffrir qui fait que les personnes ne s'engagent pas (mais je n'aime pas ce mot, et je lui préfère: "tentent ou essayent de construire quelque chose"). La souffrance fait progresser, si on l'accepte.
Et faire connaissance prend du temps, or souvent c'est tout tout de suite qui est exigé, avec les souffrances qui s'ensuivent: les engagements pris à la légère, alors qu'on ne sait pas de quoi l'avenir sera fait.
On souffre finalement parce qu'on se sent rejeté et que l'on réactive de vieux sentiments d'aЬапԁon inscrits en nous.
Je crois aussi qu'on ne peut aimer quelqu'un que si on s'aime soi-même.
Souvent on rejette quelque chose ou quelqu'un/e parce qu'il/elle nous dérange et c'est là que cela devient intéressant: pourquoi est-ce que cette personne, son agissement me touche, me fait souffrir, me dérange au lieu de me laisser indifférent/e? C'est souvent ce qui se passe avec les convictions, on s'y identifie et on oublie qu'il y a autre chose aussi.
Quant à vivre pour ses besoins, cela dépend le sens qu'on donne au mot, mais quelle que soit la relation, il ne faut pas "s'oublier" et être à l'écoute de ses besoins et de ses limites, de ce que l'on sent possible ou pas, autant qu'à ceux des autres.
On a le droit d'exister au même titre que l'autre.