Désobéissance civile (page 3) - Politique & Droits des homosexuels

En réponse au message de craig_lyner :

sans rigoler j'ai eu à faire à ce genre de situation ayant voulu adopter à la va vite chez un véto un chat ("errant " en fait) à la suite de la perte d'une minette... je l'ai rendu illico presto !!!! il m'avait déchiqueté la main ...c'est d une puissance qu'on ne peut imaginer quand c trop sauvage !!!

ah oui j ai deja vu ça : c est vraiment effrayant

Le désobéissance civile me parait être un droit fondamental, c'est la quintessence de la démocratie, encore faut il que les peuples soient adultes et autodéterminés pour ne pas faire l'amalgame avec l'anarchie, j'en doute fortement.

En admettant qu'un gouvernement ait la volonté de légiférer, quelle est la teneur juridique a donner a ce concept ?

En sachant qu'une proposition de loi ou un règlement paraitra injustifié aux yeux de certains en rapport avec leur position sociale ou leur couleur politique.

La perception de la justice varie en fonction de la strate sociétale ou on se situe.

Il faut se rendre compte que, dans le cas ou un tel concept venait a être légitimé, Il se révèlerait être une arme a double tranchant, l'état ou les états précurseurs seraient, a priori, submergés par une vague de contestation voir même de sédition qui n'aurait effet que de durcir leur position et déboucher sur un état policier avec tous les excès que cela engendre, a prendre en compte a mon avis.

En substance

Il est inconcevable de penser que ce droit ne puisse être utilisé, un peuple ou une catégorie de personne ou minorité discriminés doit pouvoir exprimer son appétence de justice, c'est indissociable du progrès des civilisations.

Notre civilisation est ce qu'elle est grâce a ces grands hommes, philosophes ou "agitateurs" ( La Boétie, Thoreau, Gandhi, Luther King... Etc...) qui ont pensé et agi pour sortir de l'obscurantisme.

La désobéissance civile est légitime et fondamentale !

"La servitude volontaire"

Etienne de la Boétie.

En réponse au message de sim.s-heart :

En France, Les Désobéissants proposent des ateliers et formations autour de la non-violence et de la Désobéissance civile, à destination des citoyens et militants souhaitant œuvrer pour le progrès social, les droits de l'homme, l'écologie, etc.

C'est en la rapportant à la « sphère juridique » et non seulement à « sa dimension morale », pourtant généralement bien acceptée, que la justification de la désobéissance civile présente le plus d'intérêt. Mais c'est aussi là qu'elle est la plus controversée. Y a-t-il un droit à la désobéissance civile ?

Gandhi et Martin Luther King sont d'accord pour affirmer qu'il est nécessaire de désobéir aux lois injustes, puisque, d'après Gandhi, « la désobéissance civile est le droit le plus imprescriptible de tout citoyen. ... L'obéissance aux lois justes n'est pas seulement un devoir juridique, c'est aussi un devoir moral.

La désobéissance civile peut être considérée comme une garantie non juridictionnelle des libertés publiques, garantie exercée par les gouvernés eux-mêmes. Elle n'est pas explicitement reconnue juridiquement dans la hiérarchie des normes françaises. Toutefois, l'article 2 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen dispose que :

« Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression. »

La constitution « montagnarde » de 1793 ira même jusqu'à mettre en place dans ses articles 33, 34 et 35 un véritable droit à l'insurrection : article 35.

« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »

Le Préambule de la Constitution de 1958 est très court mais celui-ci renvoie à deux textes fondamentaux dans notre histoire juridique : la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, et le préambule de la Constitution du 27 octobre 1946.

La valeur de la déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 fut pendant longtemps discutée, s'agit-il d'une simple déclaration d'intention ou d'une norme du droit positif ? Les deux thèses s'affrontaient au sujet de la valeur juridique de ce préambule et des textes auxquels il renvoie. L'une soutenait qu'elle ne pouvait être que « morale et philosophique » (un guide faсultatif pour l'État), tandis que l'autre défendait son caractère normatif et juridique (une obligation de valeur constitutionnelle).

Tu pourrais faire plus court, j'ai la flemme de lire tout ça

En réponse au message de yannboy95 :

Tu pourrais faire plus court, j'ai la flemme de lire tout ça

Ça n'm'étonn'pas de toi !!!

En réponse au message de sim.s-heart :

Ça n'm'étonn'pas de toi !!!

T'as vu le pavé, j'ai l'impression de relire guerre et paix

En réponse au message de yannboy95 :

T'as vu le pavé, j'ai l'impression de relire guerre et paix

Encor'un'fois, tout est relatif, mon yann... Si le sujet t'intéresse, tu le lira jusqu'au bout !!!

En réponse au message de sim.s-heart :

Encor'un'fois, tout est relatif, mon yann... Si le sujet t'intéresse, tu le lira jusqu'au bout !!!

Ça m'intéresse pas, je pars en Syrie demain !

En réponse au message de yannboy95 :

Ça m'intéresse pas, je pars en Syrie demain !

OK... En espérant te revoir un jour, alors, hein!!!

En réponse au message de sim.s-heart :

OK... En espérant te revoir un jour, alors, hein!!!

T'inquiète pas, j'descends a Perpignan d'abords