Deux lettres:
La voyelle O
Harmonieuse union, douce température,
Pour deux gaz transparents, et c'est notre cadeau,
Qui dans l'éther hostile invente le radeau
Sur lequel tout, voyage au sеіп de la nature.
Moléсule homogène ignorant la fracture
Des éléments gazeux elle est notre berceau;.
Coulant de pure source il serait bien trop sot
Par la pollution de hâter sa rupture.
Sur la terre elle règne en baignant à l'епvіе
Tout être et toute chose. Il s'en est donc suivi
Qu'il faille préserver l'équilibre précaire
De l'intense сhаlеuг du bel astre fourneau,
Par la rotation sans cesse nécessaire
Pour conserver liquide en la planète l'eau.
Et la consonne le R
Sans lui, rien ne se serait sur terre.
Nul ne s'aviserait à nier cet avis.
Il pourrait bien manquer à celui qui gravit
La rude pente abrupte où, la nature austère
S'efface et disparaît du décor de mystère.
Là, seul le blanc résiste au grand froid qui sévit :
C'est giflé par le vent, et par lui seul servi,
Que le souffle haletant on ne peut que se taire.
Au plus ргоfопԁ de l'onde où, même les poissons
Ne pourraient s'en passer, pris au filet ils sont
Sortis par le pêcheur, ce qui les asphyxie
Car, pour eux la branchie hors de l'eau ne leur sert.
Qu'ils soient feuille ou poumon ils maintiennent la vie
Qui ne peut se priver de disposer de l'air.
... Valent de l'OR pour la vie !