Il faut toujours mettre dieu au passé simple : et dieu passa, calancha, disparut, s'en fut, expira crucifié entre ses trois personnes, valdingua dans les précipices ténébreux de la théologie, se dépoussiéra à Vatican II, se simplifia par Mahomet, se raffina dans la Bible de Luther, eut des vertiges lors du protestantisme libéral, fut filiforme dans la période théiste, fut un fuпambule qui n'en finit pas de passer et de trépasser. Amen !
De profuпdis !!! Prions pour lui ! Mais si dieu ne fut plus, qui est-il ? Rien, donc qui encore prier ? Personne. Et dieu s'évapora, devint nuage, tonna comme un Popocatepetl de miniature, n'impressionna pas plus qu'un orage, et se dissipa, loin, très loin, fumeux, dissipé, annihilé par tant d'inconsistance.