Je signale en passant, qu'outre le gouvernement chinois pro-capitaliste encourageant les pratiques "traditionnelles", les croyances les plus rétrogrades, d’où la disparition du pangolin, l'élection du fasciste Jair Bolsonaro - au Brésil - est un boulevard ouvert à l'exploitation des bois de la forêt brésilienne de l'Amazonie et aussi à l'exploitation la plus sauvage des terrains pétrolifères (ceux des quelques réserves amérindiennes, et ceux sous-marins).
Quant à la France, nous en sommes encore à nous poser la question de l’enfouissement des déchets atomiques, dits déchets ultimes (en comptant sur le fait que des terrains ne connaissent pas de failles durant des dizaines de milliers d'années), les centrales nucléaires tournent quand bien même le parc est plus que vieillissant, et l'air des villes est chargée de particules fines (d'où, aussi, ce jour, l'annonce par l'Organisation Mondiale de la Santé, de milliers de morts d'enfants, morts dues à la pollution atmosphérique, et ceci principalement dans les pays les plus exploités par les divers impérialismes économiques et guerriers).
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Je regarde avec angoisse dans mon quartier urbain le niveau de persistance des abeilles des villes, de celui des pies (j'adore cet oiseau élégant) et de celui des papillons (qui deviennent rarissimes)
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Il y a un article - remarquable et célèbre - de Pier Paolo Pasolini situant un tournant civilisationnel au moment où les lucioles ont disparu, soit noté en passant (cf ses "Ecrits corsaires").
C'était dans les années 1960, déjà. L'article a été écrit en 1975, peu de temps avant l'assassinat de P.P. Pasolini.
La traduction française de cet écrit ainsi que son texte original en langue italienne :
http://www.elcorreo.eu.org/Pier-Paolo-Pasolini-Le-vide-du-pouvoir-ou-L-article-des-lucioles