Sujet de discussion : Dolores O'Riordan ou la voix de la vie ressentie !
climax007
Membre élite
19 février 2018 à 13:17
Elle, elle me bouleverse ; elle me fait frissonner ; Dolores O'Riordan joue avec mes cordes sensibles, elle en joue comme du piano ou du violon en étirant sa voix et ses notes.
Et quand elle tient sa voix, dans ses variations d'outre-espace, avec son épaisseur vocale, sa ргоfопԁеur, ses justes envolées, son accent irlandais, son art de la ballade, son art de savoir déraper juste à côté de la fausse note, je suis ému, jusqu'aux larmes.
Elle chantait, elle ne beuglait pas. La puissance de sa voix avait de la substance émotionnelle, détaillée plus haut : elle développait des volutes et enveloppait de sa voix en laissant respirer.
Elle n'injectait pas de l'adoration pour sa personne par des gestes spectaculaires ; elle avait ses moments de moindre résonance et ces moments notables avaient encore des accents qui perçaient droit au cœur.
Être chanteur n'est pas se faire rendre un culte,
et impressionner par des stades auxquels on met le feu,
C'EST réveiller, susciter, remuer les émotions de ceux et de celles
qui se prêtent à l'écoute des sons, et qui sont AINSI à l'écoute
de ce qui s'invente, à leur insu, dans leur cœur !
Dolores O'Riordan, catholique réactionnaire, peut de la sorte émouvoir un Serge, qui se trouve être à l'opposé de ses positions politiques & idéologiques : sa valeur artistique affranchit, sur le рlап artistique, de tous les différends politiques.
Et figurez-vous que la beauté du chant fait que j'entrave SON ANGLAIS D'IRLANDE délicieusement râpeux (langue râpeuse, comme une toison d'homme, comme la barbe mâle naissante).
Oh, un anglais savoureusement prononcé sans escamoter des syllabes et avec une prosodie très compréhensible pour moi : et je demeure, et je NAVIGUE EN MOI grâce à Dolores O'Riordan.
Je ne suis pas emprisonné et CONFONDU par un des mass-médias bipèdes, abrutissant hypnotique et favorisant le culte des"stars", mais je suis RESTITUÉ à moi-même.
Par Dolores O'Riordan, je me ressens mieux, je me connais mieux, je m'explore. Je suis.
Jan 15, 2018: (†) Dolores O'Riordan, lead singer of The Cranberries, dies aged 46. R.I.P. 🙏🏻
No dia quinze de Janeiro de dois mil e dezeoito morreu, com a idade de quarenta e seis anos, Dolores O'Riordan, que foi a cantora dirigente do grupo irlandês "The Cranberries". Que a terra lhe seja leve !
Le 15 janvier 2018 est morte Dolores O'Riordan, chanteuse âgée de 46 ans, chanteuse dirigeant le groupe les "Carnberries". Que la terre lui soit légère !
Une idole meurt, faute d'adorateurs se pressant à ses autels, et lui rendant un culte de dévots hypnotisés.
Tous les dieux meurent ; les dieux vieillissent d'abord, et sont enterrés dans l'oubli, et deviennent des objets de recherches archéologiques.
Une voix ргоfопԁе, сhаuԁе, sensible, variée, intense,
remuant est toujours. Au fil des résurgences
du souvenir humain inconstant. La voix de Dolores O'Riordan
était et demeure (grâce aux enregistrements) une voix
abyssale, chaleureuse, chargée de ses émotions,
une voix en arc-en-ciel qui RÉVÈLE chez celui ou celle
qui écoute ce qui le ou la REMUE dans son cœur ӏNТӏМЕ.
parfum-de-femme
Membre élite
19 février 2018 à 14:43
Climax, j'ai bien peur que ce que tu racontes n'ait de sens que pourt toi… Je ne parle pas du talent du groupe ou de cette femme mais de ton étude comparative qui ne dit pas son nom relativement à l'idole des jeunes. C'est pathétique. Bien sûr, il est des gens qui idolatraient cette femme; c'est vепԁu avec la nature humaine. Bien sûr, elle ne s'est pas produite de manière confidencielle et son groupe a exercé dans les plus grandes scènes mondiales, avec les mêmes outils marketing que qui tu sais. Bien sûr, les déplacements du groupes s'accompagnaient d'une meute de groupies avec crise de larmes et gens qui tombent dans les pommes. Bien sûr, tu trouves dans des chaumières des photos d'elle, des trucs dédicacés, des produits dérivés, autant de reliques d'adoration, ne t'en déplaise.
Que reste t'il au bout du compte: Ton jugement au sujet de son chant de sirène et de la sirène de la voix de JH. Des millions d'oreilles pensent que tu as raison au sujet d'elle et tort au sujet de lui. Des millions de gens qui sont allés aux concerts des deux et on acheté la musique des deux. Oui, on peut aimer la musique des deux et on peut aimer le souvenir des deux sans ressentir ton besoin de marcher sur l'un pour encenser l'autre.
Chacun possède sa propre valeur personnelle; toi aussi. Alors, ne gâche pas la tienne dans des trips pareil où seule ta détresse, finalement, a la vedette.
freaks
Membre élite
19 février 2018 à 14:56
Il est dommage que ton aversion sur Johnny sans le citer se reflète dans l empathie de ta chanteuse qui devient à mes yeux l instrument de ton courroux hallyday-onesque
paroles56
Membre élite
19 février 2018 à 15:34
Ce n'est jamais simple d'exprimer sa sensibilité , tout en contentant tout le monde à la fois .
" ... tu ris trop ... tu ne ris pas assez ... tu écris trop long ... tu penses ça mais les autres ont le droit d'exprimer ce qu'ils veulent ... "
Même en composant et en éludant (bien que ça transpire , il est vrai)^^ , ben non c'est encore pas bien !
Oh !? C'est sa personnalité . Et il y a bien d'autres choses exprimées sûrement plus essentielles , plus іпtіmеs , qu'une seule comparaison entre artistes .
Climax ne devenez surtout pas un taiseux , svp .^^
pegase49
Légende urbaine
19 février 2018 à 18:21
En réponse au message de freaks :
Il est dommage que ton aversion sur Johnny sans le citer se reflète dans l empathie de ta chanteuse qui devient à mes yeux l instrument de ton courroux hallyday-onesque
Aversion doublée d'une obsession...^^
Bref,
Serge, j'ai toujours, et depuis ses débuts dans le groupe "The Cranberries", adoré Dolores O'Riordan.
parfum-de-femme
Membre élite
19 février 2018 à 18:27
En réponse au message de paroles56 :
Ce n'est jamais simple d'exprimer sa sensibilité , tout en contentant tout le monde à la fois . .^^
Il n'est pas question de plaire à tout le monde. Être seul à avoir une opinion ne doit pas empêcher de l'exprimer. Mais là où rien ne va plus, c'est quand on se complaît dans la maltraîtance de gens qui sont déjà dans la tristesse. On n'est plus dans l'opinion ou la sensibilité mais dans quelque chose de pathologique. Je suis navrée que l'héritage de JH soit une occasion de traîner dans la boue des proches qui, ne l'oublions pas, sont en deuil. Navrée aussi pour les gens qui ne sont pas de sa famille et qui se sont senti aussi face à une perte. Beaucoup l'ont vécu de façon excessive et ça pose questions de voir des gens qui ne l'ont jamais approché à moins de cinquante mètres vivre sa disparition comme la perte d'un іпtіmе. Mais, puisque c'est ainsi, pourquoi cette insistance à appuyer là où ça fait mal; sadisme, cruauté, autisme, епvіе, frustration, désir de voir les autres souffrir pour normaliser sa propre difficulté d'exister ? Quand je n'aime pas un artiste, c'est simple: je ne participe pas à son fond de commerce, je dis que c'est pas mon truc et basta. Mais de quel droit je vais mépriser ceux qui ont des goûts musicaux que je ne partage pas ou qui se font embarquer dans une histoire d'amour virtuelle et à la réciproque techniquement impossible avec un artiste En vertu de quel principe je vais imposer mon point de vue qualitatif sur lui et me moquer de l'attachement de son public N'est-ce pas une façon de s'élever, de dire "j'ai du goût, moi, et tous ces gueux qui l'aiment n'ont pas la lumière à tous les étages" Se déclarer hors d'atteinte de l'attraction d'un artiste tout en étant boulversé, frissonant, ému jusqu'aux larmes par un autre, c'est un grand écart qu'il fallait oser car cette confrontation met juste en évidence l'attractivité des gens d'arts vis à vis de leur public. Climax l'a fait. Mais, frangin, cette femme qui te fait te retrouver, en quoi est tu fondé de penser que ce n'est pas possible pour d'autre qui vibrent pour JH
paroles56
Membre élite
19 février 2018 à 18:48
Je ne lis ni cruauté ni sadisme ni malveillance . Vous vous êtes déjà expliqués ailleurs , à quoi bon le poursuivre . Bomber le torse et les biscotos ?! Le qualificatif pathétique est déjà de trop .
quinten
Membre expérimenté
19 février 2018 à 21:02
Salut à tous, je reviens sur le sujet de base qui est la disparition toujours trop tot de ces artistes qui ne feront plus de nouvelles choses mais qui dureront toujours avec l'héritage qu'ils nous laissent...
Les Cramberies me rappellent ces soirs quand je n'arrivais pas à dormir et que j'allais demander à ma soeur de dormir pres d'elle, groupe qu'elle écoutait souvent pour dormir...
parfum-de-femme
Membre élite
19 février 2018 à 22:24
En réponse au message de paroles56 :
Je ne lis ni cruauté ni sadisme ni malveillance . Vous vous êtes déjà expliqués ailleurs , à quoi bon le poursuivre . Bomber le torse et les biscotos ?! Le qualificatif pathétique est déjà de trop .
Déjà pour passer le message que je ne suis pas dupe de la manœuvre consistant à ouvrir un nouveau sujet dont la relation avec celui de la veille est criante. Ensuite par espoir, par le dérangement que je suis consciente de produire chez lui, qu'il y trouve des solutions à son manque d'empathie que je ne suis pas la seule à signaler. D'où les nombreuses questions que je lui ai formulé, qui n'appellent pas de réponse sur le forum mais une réflexion personnelle de sa part. Ma démarche poursuit donc un but dont il serait le principal bénéficiaire et la musculation ne m'intéresse guère car je suis un chef-d'œuvre en péril classée monument hystèrique, si j'en crois ta réaction.
Ceci dit, si tu réagis de la sorte, il faut que j'en tienne compte car on est toutes et tous plus ou moins atteint du syndrome Climax qui consiste à avoir du mal à se voir tel que l'on est et tu es peut-être aussi un mirroir qui doit m'aider à me voir telle que je suis. J'en fais peut-être trop et il faut que je réffléchisse la dessus.
climax007
Membre élite
20 février 2018 à 00:33
Dolores O'Riordan a reçu des hommages nombreux et même d'Etat, en Irlande. Je ne célèbre pas une idole ; je dis en quoi et pourquoi m'émeut Dolores O'Riordan. Comme j'exprimerai pourquoi et en quoi m'émeuvent Joan Baez et Leonard Cohen.
J'ai conquis ma sensibilité, aussi serait-elle semblable ou identique à celle de bien des personnes, je le tiens pour ce qui anime ma personne.
Est-il important d'avoir une surface sociale donnant de l'écho à mes propos ou de me contenter de me cantonner dans un espace restreint sur un site gay "Ton Gay" ? PEU IMPORTE.
Mon enjeu n'est pas ma notoriété, ni de coller à un idole par laquelle je me sentirais illusoirement grandi. Mon souci est d'être sensible.
J'exprime, dans un français commun, et je réitère que Dolores O'Riordan n'est pas de l'espèce des mass-médias bipèdes qui captivent, et absorbent, et suscitent de l'admiration.
Au contraire, Dolores O'Riordan pratique le chant libérant ses auditeurs, et elle les place devant eux-mêmes en position de plonger leur regard en eux, et elle leur révèle le plus précieux : leur temps psychique, celui des sentiments aussi variable que sa voix.
A-t-on jamais prêté un attention suffisante aux variations de voix de Dolores O'Riordan ? C'est pourtant là que réside le secret de son effet ргоfопԁ en nous. Sa voix pas du tout monocorde va jusqu'à une extrémité inouïe jusqu'à elle (écoutez-la prononcer la deuxième syllabe de "my mother", dans "Ode to my family) ; cette atteinte, ou comme une blessure, bouleverse.
Il m'importe d'exlorer ma sensibilité,
par des mots en français commun, cette sensibilité
qui est enrichie et mise en œuvre en moi
par Dolores O'Riordan et il m'importe de ne pas faire
un exercice de dévotion, collant à son personnage public
consacré. SA voix et comment elle me fait parcourir