Douce France ? Ton passé fout le camp !...
Combien je plains le douce France
Qui trop ouverte à la souffrance
Ne reçoit en reconnaissance
Que, d'émeutiers , l'intolérance!
Et l'on vantait" l'air de Paris "! ...
Grouillant de rats et de souris
Notre métro sent le pourri,
Les papiers gras rendent marri...
Jadis " ça sentait bon la France"
On lui dédiait la romance.
La rue, ne reçoit plus qu'outrance,
D'uгіпе et crotte est sa pitance.
Loin de "la langue de chez nous "
C'est en "verlan" que les voyous
Nous "râpent" sens dessus dessous
Leur mal de vivre et les bas coups.
Pour être à l'heure "américaine"
Ils veulent supprimer la haine
Et la violence soudaine.
Leur mélodie n'est que rengaine.
Les reflets du"pont Mirabeau"
Vus sur la Seine étaient si beaux!...
Sa pureté file en lambeaux
Risquant de mener au tombeau.
"Pourtant que la montagne est belle!"
quand le troupeau tгапshumant bête
Et que s'enfuit à tire d'ailes
En criant un vol d'hirondelles...
"La mer" le long des golfes clairs
Dansait... Aujourd'hui les éclairs
Et le tonnerre dans les airs,
Qui meurtrissent aussi les chairs
N'annoncent plus que les orages
Mais les éclats de tristes rages.
Pourquoi détruire les ouvrages
Et subir des outrages?
Douceur de vivre, oh souvenir!
Rêvons d'y voir notre avenir;
Mais décidons de parvenir
Au patriotisme. Venir
A notre courtoisie française,
Et sa Culture non foutaise,
Le snobisme trop à son aise
Nous imposant celle niaise.
Que le musique chante aux coeurs
La poésie en de grands choeurs
De mots d'amour et de bonheur
En notre langue: NOTRE HONNEUR!...