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Douce France? Ton passé fout le camp!... - Littérature & poésie

Sujet de discussion : Douce France? Ton passé fout le camp!...
  • tres-calin Membre suprême
    tres-calin
    • 27 février 2019 à 13:03
    Combien je plains la douce France
    Qui, trop ouverte à la souffrance
    Ne reçoit en reconnaissance
    Que, d'émeutiers, l'intolérance!
    Et l'on vantait "l'air de Paris"!...
    Grouillant de rats et de souris
    Notre métro sent le pourri
    Les papiers gras rendent marri...
    Jadis "ça sentait bon le France"
    On lui dédiait la romance.
    La rue, ne reçoit plus qu'outrance,
    D'uгіпе et crotte est sa pitance.
    Loin de "la langue de chez nous"
    C'est en "verlan" que les voyous
    Nous "râpent" sens dessus dessous
    Leur mal de vivre et les bas coups.
    Pour être à l'heure "américaine"
    Ils veulent exprimer la haine
    Et la violence soudaine.
    Leur mélodie n'est que rengaine.
    Les reflets du "pont Mirabeau"
    Vus sur la Seine étaient si beaux!...
    Sa pureté file en lambeaux
    Risquant de mener au tombeau.
    "Pourtant que la montagne est belle!"
    Quand le troupeau tгапshumant bêle
    Et que s'enfuit à tire d'ailes
    En criant un vol d'hirondelles..
    "La mer" le long des golfes clairs
    Dansait...Aujourd'hui les éclairs
    Et le tonnerre dans les airs
    Qui meurtrissent aussi les chairs,
    N'annoncent plus que les orages
    Mais les éclats de triste rage.
    Pourquoi détruire les ouvrages
    Et faire subir des outrages?
    Douceur de vivre, oh souvenir!
    Rêvons d'y voir notre avenir;
    Mais décidons de parvenir
    Au patriotisme Venir
    A notre courtoisie française
    Et sa Culture non foutaise,
    Le snobisme trop à son aise
    Nous imposant celle niaise,
    Que la musique chante aux coeurs
    La poésie en de grands choeurs
    De mots d'amour et de bonheur
    En notre langue: notre honneur!
  • lessismore Membre suprême
    lessismore
    • 27 février 2019 à 16:31
    Je m’insurge!
  • tres-calin Membre suprême
    tres-calin
    • 27 février 2019 à 18:15
    En réponse au message de lessismore :

    Je m’insurge!

    c'est une forme de liberté
  • acis Membre élite
    acis
    • 27 février 2019 à 19:02
    Cette France-là n'a jamais existé.



    "À l'époque dont nous parlons, il régnait dans les villes une puanteur à peine imaginable pour les modernes que nous sommes. Les rues puaient le fumier, les arrière-cours puaient l'uгіпе, les cages d'escalier puaient le bois moisi et la crotte de rat, les cuisines le chou pourri et la graisse de mouton ; les pièces d'habitation mal aérées puaient la poussière renfermée, les chambres à coucher puaient les draps graisseux, les courtespointes moites et le remugle âcre des pots de chambre. Les cheminées crachaient une puanteur de soufre, les tanneries la puanteur des bains corrosifs et les abattoirs la puanteur du sang caillé. Les gens puaient la sueur et les vêtements non lavés ; leurs Ьоuсhеs puaient les dents gâtées, leurs estomacs puaient le jus d'oignon, et leurs corps, dès qu'ils n'étaient plus tout jeunes puaient le vieux fromage et le lait aigre et les tumeurs éruptives. Les rivières puaient, les places puaient, cela puait sous les ponts et dans les palais. Le paysan puait comme le prêtre, le compagnon tout comme l'épouse de son mаîtге, la noblesse puait du haut jusqu'en bas, et le roi puait lui-même comme un fauve et la reine comme une vieille chèvre, été comme hiver. Car en ce XVIIIe siècle, l'activité délétère des bactéries ne rencontrait encore aucune limite, aussi n'y avait-il aucune activité humaine, qu'elle fût constructive ou destructive, aucune manifestation de la vie en germe ou bien à son déclin, qui ne fût accompagnée de puanteur.
    Et c'est naturellement à Paris que la puanteur était la plus grande, car Paris était la plus grande ville de France."

    P. Suskind, Le Parfum, traduction de B. Lortholary.
  • 50_nuances_de_bi Membre suprême
    50_nuances_de_bi
    • 27 février 2019 à 19:19
    Baby Boom = Papy Crack !
  • tres-calin Membre suprême
    tres-calin
    • 27 février 2019 à 19:30
    En réponse au message de acis :

    Cette France-là n'a jamais existé.



    "À l'époque dont nous parlons, il régnait dans les villes une puanteur à peine imaginable pour les modernes que nous sommes. Les rues puaient le fumier, les arrière-cours puaient l'uгіпе, les cages d'escalier puaient le bois moisi et la crotte de rat, les cuisines le chou pourri et la graisse de mouton ; les pièces d'habitation mal aérées puaient la poussière renfermée, les chambres à coucher puaient les draps graisseux, les courtespointes moites et le remugle âcre des pots de chambre. Les cheminées crachaient une puanteur de soufre, les tanneries la puanteur des bains corrosifs et les abattoirs la puanteur du sang caillé. Les gens puaient la sueur et les vêtements non lavés ; leurs Ьоuсhеs puaient les dents gâtées, leurs estomacs puaient le jus d'oignon, et leurs corps, dès qu'ils n'étaient plus tout jeunes puaient le vieux fromage et le lait aigre et les tumeurs éruptives. Les rivières puaient, les places puaient, cela puait sous les ponts et dans les palais. Le paysan puait comme le prêtre, le compagnon tout comme l'épouse de son mаîtге, la noblesse puait du haut jusqu'en bas, et le roi puait lui-même comme un fauve et la reine comme une vieille chèvre, été comme hiver. Car en ce XVIIIe siècle, l'activité délétère des bactéries ne rencontrait encore aucune limite, aussi n'y avait-il aucune activité humaine, qu'elle fût constructive ou destructive, aucune manifestation de la vie en germe ou bien à son déclin, qui ne fût accompagnée de puanteur.
    Et c'est naturellement à Paris que la puanteur était la plus grande, car Paris était la plus grande ville de France."

    P. Suskind, Le Parfum, traduction de B. Lortholary.

    Par contre HenriIV aimait sentir ces odeurs et les recommandait à sa mаîtгеssе de ne pas se laver lorsqu'ils revenait lui de l'un de ses combats.
    Paris actuel n'est que l'objet des transformations du XVIIème siècle apportées par Napoléon 1er et surtout Napoléon III qui avait un véritable talent d'urbaniste...
    Ce n'était avant qu'un cloaque de ruelles malsaines jonchées d'ordures...
  • tres-calin Membre suprême
    tres-calin
    • 27 février 2019 à 19:33
    En réponse au message de tres-саlіп :

    En réponse au message de acis :

    Cette France-là n'a jamais existé.



    "À l'époque dont nous parlons, il régnait dans les villes une puanteur à peine imaginable pour les modernes que nous sommes. Les rues puaient le fumier, les arrière-cours puaient l'uгіпе, les cages d'escalier puaient le bois moisi et la crotte de rat, les cuisines le chou pourri et la graisse de mouton ; les pièces d'habitation mal aérées puaient la poussière renfermée, les chambres à coucher puaient les draps graisseux, les courtespointes moites et le remugle âcre des pots de chambre. Les cheminées crachaient une puanteur de soufre, les tanneries la puanteur des bains corrosifs et les abattoirs la puanteur du sang caillé. Les gens puaient la sueur et les vêtements non lavés ; leurs Ьоuсhеs puaient les dents gâtées, leurs estomacs puaient le jus d'oignon, et leurs corps, dès qu'ils n'étaient plus tout jeunes puaient le vieux fromage et le lait aigre et les tumeurs éruptives. Les rivières puaient, les places puaient, cela puait sous les ponts et dans les palais. Le paysan puait comme le prêtre, le compagnon tout comme l'épouse de son mаîtге, la noblesse puait du haut jusqu'en bas, et le roi puait lui-même comme un fauve et la reine comme une vieille chèvre, été comme hiver. Car en ce XVIIIe siècle, l'activité délétère des bactéries ne rencontrait encore aucune limite, aussi n'y avait-il aucune activité humaine, qu'elle fût constructive ou destructive, aucune manifestation de la vie en germe ou bien à son déclin, qui ne fût accompagnée de puanteur.
    Et c'est naturellement à Paris que la puanteur était la plus grande, car Paris était la plus grande ville de France."

    P. Suskind, Le Parfum, traduction de B. Lortholary.

    Par contre HenriIV aimait sentir ces odeurs et les recommandait à sa mаîtгеssе de ne pas se laver lorsqu'ils revenait lui de l'un de ses combats.
    Paris actuel n'est que l'objet des transformations du XVIIème siècle apportées par Napoléon 1er et surtout Napoléon III qui avait un véritable talent d'urbaniste...
    Ce n'était avant qu'un cloaque de ruelles malsaines jonchées d'ordures...

    XVIIIème siècle et début XIXème
  • tres-calin Membre suprême
    tres-calin
    • 27 février 2019 à 19:44
    En réponse au message de 50_nuances_de_bi :

    Baby Boom = Papy Crack !

    ce qui en français veut dire quoi?
  • 50_nuances_de_bi Membre suprême
    50_nuances_de_bi
    • 27 février 2019 à 19:55
  • tres-calin Membre suprême
    tres-calin
    • 27 février 2019 à 19:59
    En réponse au message de 50_nuances_de_bi :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Baby_boom

    ce site n'est pas sous la responsabilité de Ton.gay.com m'indique le message reçu.
    Ne sais-tu pas parler en français?

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