Du haut de mon donjon, Anne ma soeur Anne, je ne vois rien venir
N' y aurait-il plus de ces gentes damoiselles, auquelles je pourrais vouer un amour courtois, conter fleurette
Mon tempérament chevaleresque m'interdit ici de parler de ceinture de chasteté, néanmoins, ma dulcinée, si tu me lis, sache que ma clémence n'existe pas et que dans ma fougue, je risque de t'occire, si tu ne me vouais pas une allégeance pleine et entière.
Mon royaume est à toi, certes, mais diantre, que tu es lointaine, alors que l'âtre de mon coeur se glace et ne demande qu'à ce que tu le réchauffes, où est tu ma belle, ma Guenièvre, qui ferait de moi un seigneur comblé qui te trousserait gaillardement, ma mie.
Ceci est une annonce sérieuse, bien que maitrisant mal l'outil qu'est l'ordinateur et ses méandres, je vous en conjure, damoiselles venez secourir l'ame en peine que je suis.